La théorie cellulaire

La théorie cellulaire est la suivante : « tous les organismes vivants qui sont faits de cellules (au moins une c) et toute cellule provient d'une autre cellule. »

Ce n'était qu'une théorie, mais aujourd'hui c'est une certitude. Si moins d'une c, ce n'est pas un organisme vivant. La vie n'apparaît pas spontanément, une c ne provient que d'une autre c. Les cellules sont cap de se diviser, de se multiplier.

Comment en est-on arrivé à cette certitude ? En 1665, l'hypothèse qu'on pourrait être constituer de cellules est née grâce à Robert Hooke. Il énonce pour la 1ere fois cette théorie en observant au « microscope » des échantillons de liège (cf dessin de droite). Il observe des petites alvéoles, « ça ressemble à des cellules » (cellule ici signifiait petite chambre, ou ruche d'abeille, donc un ensemble de chambres, de cellules). Autour de la cellule, il y a de la paroi (mot utilisé seulement en bio végétale) qui est seulement ce qui reste de ces cellules mortes.

En 1674, Antoni van Laeuwenhoek (vendeur de tissu) met en place un nouveau type de « microscope » pour s'assurer que les fibres sont de bonnes qualités. Il voit des choses qui bougent, des structures vivantes. Il fait des séries de dessins (paramécies, spermatozoïdes, globules rouges...) et émet l'hypothèse qu'on est constitué de cellules vivantes.

Puis plus rien. Il faudra attendre 1838 pour que Matthias Schleiden et Theodor Schwann (des chercheurs) proposent des travaux avec des dessins, expliquant la théorie cellulaire. Ils ont récupéré le terme de « cellule » de Hooke mais d'un point de vue biologique cette fois-ci. Ainsi « nous sommes tous faits de cellules ».

La 2e partie de la phrase introductive est prouvée par Louis Pasteur en 1854. Il dit que la vie n'apparaît pas spontanément sur Terre, mais qu'une cellule provient d'une autre.

En somme :

Il faut au moins une cellule pour être un organisme vivant. Une cellule provient d'une autre et la cellule est une unité vivante.

Individualité cellulaire grâce à une membrane plasmique, c'est-à-dire qu'on peut parler de cellule seulement si elle est délimitée par une membrane plasmique.

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