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Les approches sociologiques de l’organisation

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Par   •  2 Avril 2015  •  Commentaire de texte  •  629 Mots (3 Pages)  •  749 Vues

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Il fut Directeur Général de la CEGOS et il est considéré comme un pionnier de la pensée managériale en France. Il a notamment travaillé sur la DPO.

Au delà de la dimension méthodologique de son approche des organisations, il fut précurseur en invitant notamment les dirigeants à « l’autodiscipline » en particulier en matière de rémunération et en développant une analyse sur le management éthique (... « Morale de l’entreprise et destin de la nation »-1965...« L’éthique des affaires : halte à la dérive »-1991...).

Il insistera également sur le rôle premier de l’innovation en tant que Facteurs Clefs de Succès (FCS).

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.IV. Les approches sociologiques de l’organisation

Cette partie va décliner différentes approches qui cherchent à analyser les systèmes de relations entre les acteurs évoluant dans une organisation (la contingence culturelle, développée à la partie précédente, peut également enrichir cette approche).

La sociologie des organisations se place dans le cadre d’une logique d’action : l’individu au travail n’est pas exclusivement motivé par le gain (taylorisme) et il ne se comporte pas comme un acteur passif qui ne fait que réagir à de simples stimuli (courant des relations humaines). L’individu au travail est un être libre, et même si son environnement ne lui permet de développer qu’une rationalité limitée, il peut décider . Il existe individuellement dans l’organisation, et à ce titre, il développe des stratégies comportementales individuelles

4.1 L’organisation comme un construit social dynamique : Crozier et Friedberg

Crozier Friedberg

Crozier a créé dans les années 60, le Centre de Sociologie des Organisations (CSO). Il analyse le phénomène de pouvoir dans les organisations (… « Le phénomène bureaucratique »-1964…) et démontre que les relations de pouvoir ne se limitent pas aux seuls rapports hiérarchiques : tout salarié cherche à récupérer des espaces (« sources d’incertitude ») pour exercer une influence et développer des stratégies.

En 1977, il écrit « L’acteur et le système » en collaboration avec E.Friedberg ; dans cette ouvrage :

- ils rejettent le modèle bureaucratique qui ne repose que sur des relations de pouvoir empêchant l’organisation d’éliminer ses dysfonctionnements et qui ignore l’influence des relations et des jeux stratégiques que peut développer tout salarié (l’organisation est « un construit social »).

- ils démontrent que le salarié ne subit pas passivement son environnement ; il se comporte comme un acteur stratégique dans l’organisation pour en tirer le meilleur parti. De fait le véritable pouvoir pour tout individu dans une organisation correspond à sa capacité à réduire les incertitudes de son environnement (« les zones d’incertitude »).

- au delà des modes d’expression formels de l’organisation, les salariés établissent entre eux des systèmes de relations, « le système d’action concret », qui leur permettent de résoudre les problèmes du quotidien. Ce système de régulation est donc un construit social.

Donc le pouvoir peut ne pas se confondre avec la hiérarchie et peut

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