Tableau de bord Macroéconomie année 2019
Compte rendu : Tableau de bord Macroéconomie année 2019. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar constancedc • 25 Mars 2020 • Compte rendu • 4 522 Mots (19 Pages) • 446 Vues
I) Le carré magique de Nicholas Kaldor
Le carré magique est une théorie économique créée par Nicholas Kaldor, un économiste du 20ème siècle. Cette théorie est représentée sous la forme d’un graphique et sert à montrer la santé économique d’un pays. Ce graphique est constitué de quatre grands axes, mais aussi d’objectifs, qui permettent la réalisation d’une politique conjoncturelle d’un pays :
- La croissance ;
- Le plein emploi des facteurs de production ;
- L’équilibre extérieur de la balance commerciale ;
- La stabilité des prix.
Le carré magique de Nicholas Kaldor est représenté ainsi :
a) La croissance
- La croissance désigne une évolution annuelle de l’activité économique d’un pays, soit de sa richesse. On la calcule par l’indicateur du Produit Intérieur Brut :
⇨ PIB = somme des valeurs ajoutées + impôts sur les produits - subventions sur les produits
- La croissance dépend de la quantité de facteur travail (ensemble des heures de travail effectués par les personnes qui travaillent dans l’entreprise, salariées ou non – ses.webclass.fr). Donc la population active qui augmente peut permettre d’accroitre la quantité de facteur travail. Il y a une augmentation de la productivité de la population active qui est permise grâce à l’âge, le taux d’activité et la durée des études tandis que la démographie et les flux migratoires permettent l’accroissement de la population. Mais la croissance peut aussi dépendre de la qualité du facteur travail soit le niveau de formation, de qualification, d’organisation du travail qui peuvent influencer la productivité du travail. Certains économistes vont dégager un facteur essentiel qui est la division du travail qui consiste à l’accroissement de productivité d’un individu en lui accordant une spécialité au sein d’une production.
- De plus, la croissance dépend aussi de la quantité de capital (facteur capital), ce qui peut s’expliquer par le fait que si la population active stagne face à une augmentation de la quantité de capital, la productivité du travail et la production vont croître
- Le dernier facteur de la croissance est le progrès technique qui consiste en l’augmentation des facteurs de production travail et capital utilisés lors d’un processus de production : on la nomme la croissance extensive. Le progrès technique se matérialise par deux formes : les innovations de procédés et les innovations de produits.
▪ Les innovations de procédés permettent d’accroitre la productivité, ce qui va faire augmenter la demande et donc la production.
▪ Les innovations de produits permettent de répondre à la demande des consommateurs plus efficacement ou de générer de nouveaux biens et services qui vont créer de nouveaux besoins.
- La croissance est montrée par l’indicateur PIB dans le carré magique, qui montre le taux de variation du PIB en pourcentage.
b) Le plein emploi des facteurs de production
- La notion de plein emploi désigne une période de chômage réalisée par la transition et le délai nécessaires à une personne pour trouver un emploi.
- Plein emploi = chômage - chômage frictionnel/naturel
Trouver un emploi ne présente plus aucune difficulté ou presque. Lors d’une période de plein emploi la demande de travail est égale à l’offre du travail.
Taux de chômage (% de la population active) = effectif des chômeurs / population active (actifs occupés+ chômeurs) * 100
Il est exprimé en % du nombre de chômeurs par rapport à la population active.
- Le plein emploi peut être une conséquence de progrès technique pour améliorer le facteur capital qui se diminue du facteur travail.
- Le plein emploi des facteurs de production se retrouve réalisé quand le rapport entre le taux d’utilisation d’équipement et sa capacité de production est égale à 1.
- Le plein emploi du capital, une fois réalisé, représente un inconvénient par le manque de flexibilité d’une entreprise, celle-ci ne peut pas faire instantanément face à une augmentation de la demande.
- Le plein emploi des facteurs de production est illustré par l’indicateur CHO dans le carré magique qui montre le taux de chômage en pourcentage.
c) L’équilibre extérieur de la balance commerciale
- La balance commerciale dépend de la compétitivité du pays, si un pays devient compétitif sur le marché international, alors il va pouvoir produire facilement en plus grand quantité et donc répondre aux demandes internes et externes. S’il n’est pas assez compétitif sur ce marché, il ne pourra répondre qu’à sa demande interne.
- De plus, l’équilibre extérieur de la balance commerciale dépend des droits de douanes : plus les droits seront excessifs sur un produit dans un pays donné, moins les autres pays n’importeront les produits du pays concerné et celui-ci exportera donc peu.
Taux de couverture de la balance commerciale (en %) = (exportations – importations) *100
Part du commerce extérieur dans le PIB (en % du PIB) = Balance commerciale (exports - imports) / PIB
- L’équilibre extérieur de la balance commerciale est montré par l’indicateur BTC (solde de la balance commerciale des transactions courantes en pourcentage).
d) La stabilité des prix
- La stabilité des prix correspond à l’absence d’inflation, de déflation ou de désinflation dans l’économie. Elle induit que le niveau moyen des prix demeure inchangé.
- L’inflation est due à une hausse des prix de vente engendrée par une augmentation des coûts de production et/ou de la demande et/ou d’une baisse de l’offre.
Taux d’inflation = (Indice des prix n+1 / Indice des prix n) *100
- La déflation l’inverse de l’inflation. Elle correspond à une baisse générale des prix dans le temps due à une faible demande qui oblige les entreprises à baisser leurs prix et donc à baisser leurs marges sur leur production.
- Les prix sont dits « stables » s’ils ne baissent ou n’augmentent dans le temps.
- La stabilité
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