Commerce International Et Politique Industrielle : Le Cas De La Côte D'Ivoire (1967-2007)
Commentaires Composés : Commerce International Et Politique Industrielle : Le Cas De La Côte D'Ivoire (1967-2007). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar free365 • 13 Juin 2013 • 3 318 Mots (14 Pages) • 2 099 Vues
Commerce international et politique industrielle : le cas de la Côte d’Ivoire (1967-2007)
Sommaire
Introduction………………………………………………………………………………………….....3
I/L'influence des politiques industrielles en Côte d'Ivoire sur le commerce international 3
Spécialisation et produits demandés de 1967 à 1974 3
Spécialisation et produits demandés de 1974 à 1980…….…………….………………………………. 4
II/ Le commerce international influe sur les politiques industrielles (fin 1970-2000) 6
Spécialisation et produits demandés de 1980 à 1993 6
Spécialisation et produits demandés de 1993 à 2001………………………….…….………………… 7
III/ Des défis à relever pour une meilleure insertion dans le commerce international…………....8
Le maintien du processus de paix……………………………………………………………………….8
Spécialisation et produits demandés de 2001 à 2007…………………………………………………...9
Conclusion…………………………………………………………………………………………….11
Bibliographie………………………………………………………………………………………….12
Annexes………………………………………………………………………………………………..13
Introduction
Selon René Dumont, dans les années 1960 « l'Afrique noire est mal partie ». Pourtant, à la même période, la Côte d'Ivoire se distingue par sa bonne situation économique. En témoignent les politiques industrielles menées par l'État et son commerce extérieur.
La politique industrielle désigne l'ensemble des mesures prises par les autorités politiques et économiques pour modifier l'évolution naturelle des activités industrielles. Les échanges internationaux résultent d'une division de travail à l'échelle mondiale et génèrent des interdépendances économiques mais aussi des spécialisations par pays dans un certain type de production.
Comment le commerce international et les politiques industrielles peuvent-ils expliquer le passage d'un pays à l'économie florissante et prometteuse à un pays en crise?
Nous verrons, dans un premier temps, quelle influence les politiques industrielles ivoiriennes ont eu sur le commerce international. Puis nous montrerons que le commerce international influe sur les politiques industrielles. Enfin, nous soulignerons que la Côte d’Ivoire a de nombreux défis à relever pour mieux s’insérer dans le commerce international.
I) L’influence des politiques industrielles sur le commerce international
1) Spécialisation et produits demandés de 1967 à 1974 :
Type de produits
Type de spécialisation - - - = + ++
Engagement déductif
Engagement inductif Textile, Mécanique Bois papier, Véhicules, Electrique Chimique, Electronique Sidérurgique
Stabilité positive
Stabilité négative
Dégagement déductif Agroalimentaire
Dégagement inductif Non ferreux Energétique
Nous constatons que sur la période de 1967 à 1974, la Côte d'Ivoire a adopté une politique volontariste. En effet, nous notons un engagement de huit filières sur onze au total (comprenant les filières textile, mécanique, bois papier, véhicules, électrique, chimique, électronique et sidérurgie), appuyé sur des « plans-programmes » comme le plan quinquennal de 1965 à 1970 qui visait à relancer l'investissement et à accélérer l'industrialisation. Cependant, il faut remarquer que le choix des filières où la Côte d'Ivoire s'engage n'est pas toujours judicieux...
Par exemple, des filières telles que le textile, la mécanique et l'énergie attestent de ce propos. Le textile et la mécanique représentent des filières peu porteuses, et pourtant, l'économie nationale y est engagée. L'énergie, quant à elle, est un secteur qui tire vraiment les exportations mondiales (rapport des exportations mondiales énergétiques de 1974/rapport des exportations mondiales énergétiques de 1967 est environ égal à 8,32) et pourtant le pays y est désengagé. Il aurait été judicieux de s'impliquer davantage dans cette filière mais elle nécessite de trop lourds investissements (puits de pétrole, barrages, routes...) pour la Côte d'Ivoire dont l'économie repose sur de petites et moyennes entreprises familiales peu productives. Heureusement, cette stratégie d'investissement a été menée à bien par l'État dans la période suivante (de 1974 à 1980).
Nous avions précédemment remarqué que la Côte d'Ivoire était exportatrice nette de bois-papiers, or l'analyse de la matrice ci-dessus fait apparaître un engagement inductif (les importations sont supérieures aux exportations). Ainsi, l'économie ivoirienne reste encore à cette période dépendante de l'extérieur pour ce secteur, alors que le pays dispose des ressources naturelles nécessaires et suffisantes sur son sol. Pour l'agroalimentaire, la Côte d'Ivoire se désengage partiellement, ce qui ne nuit pas à l'économie nationale puisqu'il s'agit d'une filière peu rentable à l'époque. Malgré ce retrait dans la filière agroalimentaire, la Côte d'Ivoire reste exportatrice net grâce à des produits tels que le café, le cacao et les agrumes (en 1970, le pays est le troisième exportateur mondial de café et de cacao)
2) Spécialisation
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