Clémence, commentaire de texte
Fiche de lecture : Clémence, commentaire de texte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Mars 2014 • Fiche de lecture • 429 Mots (2 Pages) • 619 Vues
ieutenant. Clémence dit qu’il a un « visage parfait » (p. 61). Il a passé une enfance heureuse dans le Périgord et évoque
souvent les souvenirs de cette période. Il travaille à Paris, où il a un appartement.
Rien ne le prépare à la guerre. Épicurien et proche de la terre, il se dit « défenseur des valeurs païennes et en particulier
de la cueillette des cèpes à la saison des châtaignes » (p. 15), et définit Dieu comme « un petit bonhomme sans queue »
(Ibid.). Il vit la mobilisation dans une sorte d’inconscience, renforcée par sa rencontre avec Clémence. Son arrivée au
front lui évoque « un temps de rentrée des classes, beau et chaud » (p. 21). Il faudra qu’il assiste à la mort d’un homme de
sa section pour qu’il admette que « la rentrée des classes est terminée » (p. 26).
Il adopte tout au long du récit une certaine distance face aux évènements, regrettant simplement avec ironie cette
« défaite sans combat » (p. 42) et l’absurdité de sa blessure aux premiers jours de la guerre qui le prive d’histoires épiques
à raconter par la suite.
Sa claustration à l’hôpital développe chez lui la réflexion, l’entraide et, paradoxalement, puisqu’il ne peut plus parler, le
sens de la communication.
Henri de Penanster
Aristocrate breton et capitaine de cavalerie blessé dans l’Argonne. Profondément croyant, il passe une partie de son
hospitalisation à sculpter une Vierge de bois. Ses camarades vantent sa distinction.
Pierre Weil
Aviateur juif gravement brulé dans l’attaque de son appareil par l’ennemi. Il arrive chez « les esquintés de la trogne »
(p. 43) en même temps que Penanster. Plus extraverti que ce dernier, énergique et bon vivant, il amuse souvent les
autres par son humour décalé : « Je veux un nez, et pas un petit nez, un vrai nez de Juif. » (p. 72)
Alain Bonnard
Meilleur ami du narrateur et ingénieur comme lui. Handicapé d’une main, il regrette de n’avoir pu s’engager. Il compense
son infirmité par une intelligence supérieure. Il admire Adrien qui représente pour lui « un accomplissement physique
hors de sa portée, qu’il aurait volontiers échangé contre une intelligence moins vive » (p. 48). Une profonde amitié lie ces
deux jeunes gens dissemblables, qui peuvent être considérés comme des doubles inversés.
Clémence
Elle est fiancée à un pianiste qui mourra sur le front. Musicienne, elle fréquente les milieux artistiques parisiens et
déteste la
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