Chapitre 5: Les Politiques économiques
Note de Recherches : Chapitre 5: Les Politiques économiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Andiniaina • 9 Août 2013 • 1 793 Mots (8 Pages) • 971 Vues
Chapitre 5 : Les politiques économiques.
I) Les objectifs et les instruments des politiques économiques.
A. Pourquoi mettre en œuvre des politiques économiques ?
La politique économique se définit comme un ensemble de décisions cohérentes prises par les
pouvoirs publics et visant, à l’aide de divers instruments, à atteindre des objectifs afin d’orienter
l’économie dans un sens souhaitable. Cette politique et mise en place par les pouvoirs publics
(gouvernements) puis les lois sont votées par le parlement.
Les mesures ont des objectifs à court (conjoncturel) ou long (structurel) terme et dans tous les cas
elles croient agir sur la situation économique du pays qui sera évalué par différents instruments tel
que le « carré magique » de « Kaldor ».
Selon « Musgrave », l’Etat a 3 fonctions :
- Il sert a donner des ressources qui vont permettre certaines productions (infrastructures …).
- Il sert à la redistribution pour corriger les inégalités engendrées par le marché.
- Il a un rôle de stabilisation pour limité les fluctuations conjoncturelles lié à l’économie de
marché (ex : aide au logement, prime à la casse).
B. Quels sont les objectifs des politiques économiques ?
Il existe divers objectifs qui peuvent être à court terme (stabiliser la conjoncture) ou à lo ng terme
(obtenir une croissance durable).
Voir « le carré magique » de « Kaldor » page 60.
A court terme on peut analyser si les objectifs de la politique économique ont été ou non atteins.
« Nicolas Kaldor » avec son « carré magique » de 1971 a synthétisé les tendances actuelles d’un pays
à partir de 4 agrégats : l’Emploi, la Croissance, la Stabilité des prix et le Commerce Extérieur. Ces
objectifs sont impossibles à atteindre simultanément car ils peuvent être contradictoires.
Par exemple, une décision peut redonner de l’emploi, améliorer la croissance mais peut faire
augmenter le pouvoir d’achat et donc faire augmenter l’inflation.
C. Quels sont les instruments des politiques économiques ?
Les instruments de politique conjoncturelle.
- Taux d’intérêt (mais ils sont liés à la décision de la BCE).
- La fiscalité représentée principalement par les impôts (aux ménages, aux sociétés, TVA).
- Dépenses publiques (redistribution, gèle des salaires).
On peut inclure la politique sociale dans la politique économique c'est-à-dire toutes les actions de
l’ETAT pour assurer le niveau et qualité de vie des citoyens (RSA par exemple).
II) La politique conjoncturelle.
A. Qu’est-ce que la politique budgétaire ?
1. Objectifs et instruments de la politique budgétaire.
Elle consiste à faire des choix de collecte (imposition), établir un budget grâce à ces recettes fiscales
et prévoir des dépenses budgétaires de façon à avoir un solde équilibré éventuellement un collectif
budgétaire réactualisera les montants des dépenses de l’ETAT. Cette politique est votée par le
parlement le 31 Décembre. On remarque que la dette de l’ETAT est l’accumulation des déficits des
années précédentes.
Il existe deux types de politique budgétaire.
1. Une politique de relance avec comme ambition une croissance forte et le plein emploie (tels que
la prime à la casse et divers autres politiques d’aide de l’ETAT comme la baisse des impôts, l’aide à la
propriété, une hausse des dépenses publics pour l’emploie et des prêt à taux 0.
2. Une politique de rigueur qui va ralentir l’inflation et va assainir les finances publiques en
diminuant les dépenses publiques et en augmentant les impôts.
2. Effets multiplicateurs et stabilisateurs économiques : La justification de la politique de relance.
Cet effet multiplicateur a été étudié par Keynes en 1936, le principe est le suivant.
Dans une économie, une variation d’un des composants de la demande (consommation,
investissement, dépenses publiques) provoquera une variation plus élevée que prévue. Par exemple,
soit une hausse de 1 milliard de la dépense publique provoquera une hausse de 3 milliards de la
production grâce à l’ensemble des revenus induit par cette impulsion de départ (avec la prime à la
casse c’est tous les agents économiques qui ont été bénéficiaires : entreprises, ménages …).
De plus, le solde budgétaire de l’ETAT peut également exercer de manière spontané un effet
stabilisateur de la conjoncture, c'est ce qu’on appelle une action contra-cyclique. Ces recettes fiscales
augmentent et les dépenses publiques diminuent (par exemple diminution du chômage donc
diminution des allocations). C’est une théorie libérale.
B.
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