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Introduction à la mondialisation TD

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Par   •  15 Novembre 2015  •  TD  •  12 884 Mots (52 Pages)  •  880 Vues

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Introduction

Les économistes essentiels : Smith – Ricardo – Keynes – Marx. Krugman est prix Nobel en 2008 et il est de tendance libérale, il est à l’origine de la NEI.

Etant sur un marché concurrentiel auparavant, il a fallu prendre en compte que lorsque l’on est en concurrence, la situation concurrentielle est incompatible avec les économies d’échelle. Lorsqu’il y a économies d’échelle il y a soit oligopole ou monopole. Krugman introduit un nouvel élément d’analyse : nous pouvons être sur des marchés à rendements croissants et donc la possibilité de réaliser des économies d’échelle.

Alfred MARSHALL est un économiste néoclassique, il dit : « l’économie est l’étude de l’homme dans les activités ordinaires de la vie ». Cela signifie que l’économie est l’étude des activités de consommation, de production, d’échanges et de distribution mais également la coordination de ces activités. L’économie internationale l’étude de ces mêmes activités mais entre les nations. Il y a un acteur de plus en plus prépondérant : la firme multinationale car elle est au cœur de l’activité internationale. On va étudier les relations commerciales, financières et économiques entre les pays. C’est-à-dire les échanges internationaux.

Il y a différents types d’échanges :

  • Des biens et des services : c’est-à-dire les exportations (X) et les importations (M). On utilise le taux de couverture qui est le rapport entre les importations et les exportations () mais également le taux d’ouverture qui est les exportations d’un pays sur le commerce extérieur total ()[pic 1][pic 2]
  • Des revenus
  • Des capitaux : il y a différents types de capitaux qui circulent.
  • Capitaux productifs (placements directs dans l’entreprise  IDE) comme par exemple l’importation des filiales  LT
  • Placements financiers dont le but est la spéculation financière  investissement au portefeuille  CT
  • Emprunts à l’étranger
  • Monnaie à partir du moment que des monnaies circulent, on les appelle « devises ». Donc on suppose que l’on connaisse le prix d’une monnaie en une autre  taux de change.
  • Flux de personnes nous en parlerons à travers la mobilité du travail.

Nous allons étudier les échanges internationaux, de la politique commerciale, de la finance internationale, de la théorie et le phénomène d’interdépendance entre les pays.

Depuis 1945, on assiste à une croissance extraordinaire du commerce international. Depuis les années 2000, on parle de globalisation. Il y a deux éléments d’analyse :

  • La diminution des barrières commerciales entre les pays avec les notamment les accords de GATT ou l’OMC
  • La diminution des coûts de transports et les NTIC (principal moteur)

Les pays les plus intégrés sont ceux qui ont la plus forte croissance, ceux qui n’arrivent à s’intégrer sont de plus en plus marginalisés, il peut y avoir des obstacles dans les pays mêmes.

Les facteurs explicatifs de l’échange international

On souhaite expliquer pourquoi les pays commercent entre eux et qu’ils en profitent (amélioration  du bienêtre).

On achète des biens à l’extérieur que l’on ne produit pas donc le fondement de l’économie internationale est la lutte contre la rareté. Mais d’où viennent les différences de prix ? Il faut se rappeler de la structure des prix (comment ils se forment : coûts de production et la demande).

Il y a différents modèles pour expliquer l’échange international :

  • Théorie traditionnelle : avec SMITH et RICARDO, c’est l’idée que les explications sont fondées sur les différences entre les pays.
  • Nouvelle Economie Internationale (NEI) : Krugman notamment qui au contraire, se veut plus pragmatique, insiste sur les similitudes.

Aujourd’hui, la réalité du commerce international est la suivante : on a des pays différents qui échangent des biens différents. C’est ce que l’on appelle le commerce interbranche.

Le commerce international est aussi des pays identiques qui échangent des biens identiques. C’est le commerce intrabranche.

Il y a en revanche, un commerce central de l’économie internationale qui explique toute forme d’échanges : l’avantage comparatif. Un pays, des lors qu’il a un avantage, il a intérêt à échanger.

Section 1 : Avantage comparatif et spécialisation

L’étude des avantages comparatifs va permettre de comprendre la spécialisation des pays et cela signifie que l’analyse va reposer sur la notion de division internationale du travail. Les raisons pour lesquelles le commerce devient international sont exactement les mêmes que celles pour lesquelles un pays organise son propre commerce c’est-à-dire décide d’organiser des échanges. Il est plus pertinent de se spécialiser et d’échanger. Lorsqu’un pays se spécialise, il produit plus que ce dont il a besoin, ce qui lui permet d’exporter les biens fabriqués en plus et le revenu des exportations permet d’acheter ce qu’il ne fabrique pas.

Mais dans quel bien un pays doit-il se spécialiser ? Un pays doit se spécialiser dans les productions dans lesquelles il détient un avantage, dans lesquelles il est efficace. L’efficacité renvoie à la productivité, à des coûts plus bas.

  1. Division internationale du travail et avantage absolu

Le concept d’avantage absolu apparaît dans « La richesse des nations » de SMITH en 1776. Selon SMITH, la division du travail et la spécialisation permettent d’augmenter la productivité et l’accroissement de productivité est source de croissance économique donc de bien-être. Il applique cette analyse au niveau de la nation avec la division internationale du travail.

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