Documents pour TD Introduction à la gestion et au management.
Étude de cas : Documents pour TD Introduction à la gestion et au management.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maud Henrique • 10 Octobre 2018 • Étude de cas • 19 495 Mots (78 Pages) • 700 Vues
Documents pour TD Introduction à la gestion et au management.
Première partie : Les fonctions de l’entreprise
Fonction productive, logistique et qualité
Fonction commerciale
Fonction financière
Fonction administrative et personnel
Deuxième partie : Les structures organisationnelles
La notion de structure
Les principales configurations structurelles
Troisième partie : Décision, pouvoir et management
Les parties prenantes sur le processus de décision et le concept de gouvernance
Les finalités de l’entreprise et sa responsabilité sociétale et environnementale
Les styles de direction et les notions de délégation et de décentralisation
Quatrième partie : La stratégie et les orientations stratégiques.
La démarche stratégique
Etablir un diagnostic stratégique, interne et externe
Effectuer des choix stratégiques : stratégies génériques, spécialisation, diversification, intégration et internationalisation
Première partie : Les fonctions de l’entreprise
Fonction productive, logistique et qualité
Fonction commerciale
Fonction financière
Fonction administrative et personnel
Première partie : Les fonctions de l’entreprise
La fonction production, approvisionnement, logistique
É n o n c é
Énoncé écrit d'après l'article « Le manager rattrapé par le taylorisme », paru dans Enjeux Les Échos, mars 2008.
« En apparence, Taylor semble jeté aux oubliettes de l'économie. Depuis les années quatre-vingt, l'impératif de motivation revient en boucle dans la prose managériale, affirmant la prédominance du facteur humain. Le salarié est désormais considéré comme une « ressource » ; le DRH ayant supplanté l'ancien chef du personnel. »
Pour autant, le travail posté n'est pas mort ; d'après une enquête réalisée par le ministère du Travail en 2005 « plus d'un ouvrier sur quatre voit son rythme de travail imposé par le déplacement automatique d'un produit ou d'une pièce, ou par la cadence automatique d'une machine. »
[...] « La division verticale du travail, cette distinction nette opérée entre une minorité de
« savants », prenant les décisions et fixant le cap, et l'ensemble des salariés, relégués au rang d'exécutants, a largement fait école. Dans la plupart des entreprises actuelles, les membres du comité de direction ont remplacé les ingénieurs du bureau des méthodes, mais le schéma reste quasi identique, appliqué à grande échelle dans les multinationales ; le siège détermine la manière de procéder, et celle-ci est ensuite déployée, filiale après filiale, avec des marges d'adaptation souvent extrêmement réduites. Le modèle d'organisation très centralisé, reste très présent dans les industries de masse comme l'automobile ou certains secteurs des services comme les banques. [...1 Mais il existe également aujourd'hui un autre modèle, privilégiant l'agilité, et adopté par les entreprises dont la priorité est de s adapter rapidement au changement. » Danone a opté pour une structure très souple pour tenir compte de l'environnement ; les patrons des filiales disposent d'une certaine liberté pour la fabrication et une politique de marketing adaptées à des considérations locales. En fait, cette décentralisation du pouvoir ne donne les coudées franches qu à une poignée de cadres dirigeants, d'experts. La grande masse des cadres n'a qu'une capacité d'initiative relative.
D'une façon générale, les cadres sont enfermés dans une situation paradoxale : on leur demande à la fois d'être autonomes et on leur impose de suivre des procédures extrêmement détaillées dans la plupart des situations. « Certaines entreprises décrivent même par écrit à leurs commerciaux comment réagir quand ils reçoivent un cadeau ! » Enfin on constate que les cadres passent plus en plus de temps à rendre des comptes par des procédures de reporting de plus en plus détaillées. « La généralisation des progiciels de gestion intégrée (ou ERP pour Enterprise Resource Planning) en permettant une remontée quasi instantanée des informations concernant la production à la direction, a également accru le sentiment de surveillance. »
Question :
En quoi le taylorisme n'est-il pas mort ?
Éléments de corrigé
Dans les entreprises de tous secteurs, de tous pays, malgré les critiques du taylorisme et les modes de nouvelles formes de management, on constate de nombreuses pratiques encore très tayloriennes, implicites ou explicites comme :
• un travail posté ouvrier qui perdure avec des tâches répétitives
• un travail de cadre aussi répétitif sans marge de manœuvre ,
• une division verticale des structures avec une hiérarchie forte et une centralisation des décisions
• une capacité d'initiative réduite même pour les cadres
• des formes de reporting et de contrôles très détaillées et développées liées à des logiciels très puissants qui « pompent » beaucoup de temps de travail aux cadres.
Étude d'une situation pratique : le processus de fabrication des frites chez McCain
McCain Foods Limited, entreprise familiale canadienne fondée en 1957, est le leader mondial de la production de frites surgelées avec près de 4 milliards d'euros de chiffres d'affaires, 20 000 salariés et 50 usines dans le monde.
La production est répartie en France sur trois usines qui fabriquent essentiellement frites précuites surgelées : deux se trouvent dans le Pas-de-Calais (à. Harnes et Béthune), et la troisième, inaugurée en 2001, dans la Marne à Matougues. Cette usine dispose la plus importante ligne de production de frites surgelées du monde et approvisionne les fast-foods européens Burger King, Quick et McDonald's, qui représentent les deux tiers de son activité. L'usine ultramoderne transforme plus de 1000 tonnes de pomme de terres par jour en 600 tonnes de frites précuites surgelées, soit 25 tonnes par heures. En effet, le site fonctionne 24 heures sur 24 et 6 jours sur 7.
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