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Histoire et réflexion de Gestion de conflit

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Par   •  5 Avril 2016  •  Dissertation  •  2 542 Mots (11 Pages)  •  1 276 Vues

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Gestion des conflits

Essai individuel

À l’occasion de réunions ou lors d’autres types d’échanges et de partages des informations ou des idées, les membres qui composent un groupe, peu importe leurs origines ou leurs éducations, ils peuvent vivre des conflits, parfois stimulants, et ils ont envie de recourir, entre autres moyens de dépassement, à la communication et la résolution.

Étant étudiante étrangère qui est intégrée à l’école au mois de septembre 2015, grâce aux cours électifs et fondamentaux, je collabore souvent des camarades que je ne connais pas et qu’on n’a pas assez de temps pour faire de vraies connaissances, car sois les cours ne durent qu’un mois, sois les cours élaborent en ligne. C’est un vrai défi pour moi mais de temps en temps cela me porte des soucis – l’expérience que je vais raconter et analyser fait partie d’une tension qui se forme autour d’une activité de l’équipe et un conflit internes résultant des comportements au sein de l’équipe.

  1.  Le Contexte

Il s’agit d’un cours que j’ai choisi pour ce semestre qui s’appelle Stratégie. C’est un cours fondamental, selon l’école, il est à distance, c’est-à-dire on ne participe pas physiquement au cours, le professeur et les étudiants sont connectés par un système d’éducation en ligne LEARN. On a aussi des travaux en groupe à rendre. Les membres de groupe sont déjà décidés aléatoirement par le professeur, il inclut les étudiants à Bordeaux, à Marseille et les Césurien(ne)s qui sont en train de faire un stage/voyage dans quatre coins du monde. En conséquence, la seule façon pour nous de collaborer est de créer un groupe Facebook, publier et communiquer via Messenger, faire un groupe Skype meeting. Une bonne façon moderne au sein du monde Business. Mais dans une circonstance éducative, parfois, cette façon ne marche pas très bien, vue qu’on ne partage pas le même créneau pour travailler.

Avec le cours Stratégie, j’ai un groupe composé par quatre étudiants : A, B, C et moi. Le cours commence au mois de janvier, et la première activité devait être rendue le 08 mars. Tous les trois personnes étaient assez détendues, sauf qu’B qui se prenait comme un leader. Sa tension a augmenté et minait l’humeur des membres. Au fur et à mesure du temps et du processus éducatifs (nous avons un plan éducatif proposé par le professeur), j’ai commencé à réfléchir sur l’activité. Mais les points de vues divergents entre A et B au sujet de façon de travailler, la disparition et soustraction de C nous empêchaient de travailler normalement et effectivement.

  1.  Les Acteurs

Nous sommes 4 étudiants à la même école, organisés aléatoirement (selon l’ordre alphabet) par le professeur. Avant ce cours, nous étions tous inconnus.

A : Césurien, stagiaire à temps plein dans une entreprise française. Il est peut-être bien évalué et responsable par l’entreprise ou son patron, mais tout ce qu’il intéresse est son stage et son propre intérêt. Il n’évite pas sa responsabilité dans le groupe au contraire, il a séparé les parties de sa propre initiative et il a décidé de choisir la partie d’introduction sous prétexte qu’il soit surchargé par le stage et il nous a laissés les parties les plus complexes. Il ne participait pas aux réunions proposées par B, aucune échange d’idées. Mais il critiquait souvent les idées proposées par B et moi en utilisant une phrase typique : ‘Vous pensez vraiment que cela va marcher dans une vraie entreprise ? ’ tout en soulignant son statut de travailleur et son influence, sans donner aucuns conseils ni aucunes justifications de son point de vue. Il nous incitait à trouver des solutions par nous-mêmes. Selon la typologie des comportement face à la négociation de THOMAS, il fait partie du type manipulateur (agressif).

B : Étudiante sérieuse en M1 à Marseille. Elle a beaucoup de volonté, elle présente un fort intérêt qu’elle porte à nous et à elle-même. Elle a commencé à publier ses pensées sur le sujet d’activité 45 jours avant la date due (selon le plan du professeur, le cours n’a pas encore terminé, on n’a pas pu commencer à travailler). Selon elle, pour obtenir un bon résultat (selon elle, 18/20), la meilleure façon d’atteindre le but de ce cours à distance et d’assurer la qualité et la cohérence de dossier qu’on rédige est de travailler toutes les parties ensemble. Elle avait une forte envie de faire participer tous les membres en nous proposant plusieurs fois de réunions globales sur Skype. À cause de circonstances différentes des membres, elle a perdu beaucoup de temps à trouver un créneau que tout le monde peut participer. Elle fait partie du style assertif.

C : Étudiant mystérieux à Bordeaux. Il ne nous a pas donné beaucoup d’information sur lui. Il ne répond presque pas les publications sur la page Facebook ou Messenger. Il était tout le temps absent surtout quand il y a des discussions dans le groupe et on a besoins de ses idées pour trouver une solution (sous forme de voter mais pas officiellement). Il nous donne l’impression qu’il ne veut pas participer à l’activité ni donner ses efforts mais il veut qu’on puisse faire tout et à la fin ajouter son nom dans notre dossier pour valider ce cours. Il fait partie du style passif qui a un comportement peu valorisé et peu apprécié qui génère des frustrations au seins de groups.

Moi : Étudiante régulière à Bordeaux qui vient de Chine. Traditionnellement, les chinois respectent le juste-milieu (doctrine du Confucius). Je suis mi-autoritaire et mi-coopératif, c’est-à-dire, quand il y a une partie devient trop agressive ou pressée (A et B), je vais essayer de la calmer ; au contraire, quand il y a une partie est perçue comme fuyard devant ses responsabilités, je me sens responsable de tirer son attention en soulignant l’importance de coopération et de la persuader de donner ses efforts. Dans une situation de quasi-conflit, mon but est toujours de garder et retrouver l’équilibre relationnel au sein de groupe et d’éviter le conflit, donc parfois j’abandonne mes points de vues malgré moi voire plus, je vais peut-être essayer de persuader les gens qui partagent le même point que moi de changer. Je fais partie du style du compromis.

  1. L’objet/motif du conflit

L’objet majeur du conflit dans notre groupe reste la façon de travailler (entre individuellement ou collectivement) et la répartition de tâches. Plus globalement, c’est la divergence des objectifs personnels (fait partie des causes relationnelles), aussi c’est la clarification insuffisante des règles de l’activité (fait partie des causes factuelles)

  1. L’enjeu pour chaque acteur

Chacun entre nous construit notre propre argumentaire en considérant nos valeurs, nos idéologies et nos circonstances. L’argumentaire met en avant une interprétation individuelle de notre activité.

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