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La Gestion Des Ressources Humaines : Histoire Et Perspectives, De L'ère Industrielle À L'ère De La Mondialisation

Dissertation : La Gestion Des Ressources Humaines : Histoire Et Perspectives, De L'ère Industrielle À L'ère De La Mondialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Août 2013  •  491 Mots (2 Pages)  •  1 467 Vues

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1. Industrialisation et flexibilité au XIXe siècle : les pratiques de gestion du personnel à la croisée des chemins

On distingue :

– un modèle plutôt marqué par la flexibilité externe du travail.

– un modèle plus intégré et concentré, qui préfigure largement l’ère des grandes organisations à venir

1.1. La société industrielle, la glorification du travail et la revanche de l’entrepreneur

L’analyse de la gestion de la main-d’œuvre est naturellement indissociable de l’analyse du travail et de sa place dans la société. De ce point de vue, des auteurs ont récemment défendu la thèse selon laquelle le travail ne serait pas un invariant anthropologique, mais une catégorie historique.

Le travail apparaît finalement, au cours de cette période c.à.d. XIXe siècle, comme un moyen, une ressource dont dispose l’individu-travailleur et qu’il peut « louer », moyennant paiement à autrui.

1.2. La « proto-industrialisation », comme forme de flexibilité externe

L’économie du système peut se définir comme un système complexe, composé d’un cœur (l’entreprise, ou atelier pivot), le plus souvent implanté dans une ville, regroupant l’activité de travailleurs à temps plein, plutôt qualifiés, combiné avec une périphérie composée de travailleurs ruraux et de domestiques.

L’économie du système, dont la diffusion s’amorce véritablement dans les années 1760-1800, repose en définitive sur les principes suivants :

- La ville constitue le « centre-pivot » qui coordonne le dispositif à partir duquel les « entrepreneurs-marchands » ou « marchands-fabriquant », selon les termes de l’historiographie française, dirigent leur « affaire » (on dirait aujourd’hui leur « business »).

- Les « proto-ouvriers », possédant des exploitations trop réduites pour s’assurer un revenu suffisant et permanent, apportent leur force de travail en appoint pendant la morte saison, sur la base de ce que l’on appellerait aujourd’hui « une forme de temps partiel annualisé combiné avec de la pluriactivité ».

1.3. Le modèle des organisations plus concentrées et intégrées : les « cathédrales industrielles » comme forme d’internalisation de la main-d’œuvre.

1.3.1. L’ordre disciplinaire intensif à l’intérieur du périmètre productif

L’ordre disciplinaire intensif à l’intérieur du périmètre productif, demeure en quelque sorte le dispositif permanent.

Ces règles et normes permettent d’abord d’instaurer « une clôture » autour de l’espace usinier. L’entrée est ainsi strictement réglementée : elle doit se faire « par des portes spéciales » ; elle est soumise à des rituels de contrôles précis.

1.3.2. L’ordre sociétal comme forme de contrôle extensif

En réalité, il convient de distinguer dans cette approche deux aspects complémentaires : un aspect proprement idéologique et un autre aspect plus directement

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