Comportement du consommateur
Mémoire : Comportement du consommateur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aminered1 • 21 Octobre 2018 • Mémoire • 867 Mots (4 Pages) • 654 Vues
Secteur bancaire :
Branche du secteur financier, le secteur bancaire s’intéresse à tous types d’opérations bancaires, ainsi que l’intermédiation financière. Ce secteur détient le pouvoir de création monétaire.
En effet, au Maroc ce secteur bancaire a connu une grande expansion, ceci peut être expliqué par une hausse du taux de bancarisation entre 2008 et 2016 en passant de 43% à 71%, ce qui montre que le consommateur marocain avait changé d’habitude de consommation concernant le dépôt de son argent, l’octroi de crédits, et le financement de ses activités. Ce changement d’habitudes de consommation peut être expliqué par le changement de culture et d’idiologie du consommateur marocain, qui auparavant préférait garder tout son argent chez lui. De plus, vu que le Maroc est considéré comme un pays musulman, les consommateurs eux essayent d’éviter à tout prix de défaillir à leur religion, en tombant dans le piège de l’usure. Alors qu’actuellement, leur orientation tourne plutôt vers les banques, à cause de la facilité et la sécurité que leurs services proposent. Or dans certains cas, le consommateur se trouve obligé d’avoir un compte bancaire, c’est le cas par exemple d’une personne désirante demandé un visa à l’étranger, ou bien afin de souscrire un contrat d’abonnement téléphonique. Ainsi dans des situations pareilles le compte bancaire sert de garantie.
Secteur automobile :
Considéré comme une partie du secteur industriel, l’industrie automobile s’intéresse à la production de voitures particulières, de tourisme… Dans le contexte marocain, cette industrie a toujours été considérée comme l’une des principales industries marocaines depuis la création de la société nationale de l’assemblage et de la construction automobile (Somaca) en 1958.
En ce qui concerne la demande des consommateurs marocain, on remarque qu’une part de leurs revenus est réservée à l’achat d’une voiture, ceci peut être expliqué par une augmentation du taux d’équipement des ménages en voiture entre 2009 et 2016 en passant de 9.4% à 31%. Or, malgré cette grande augmentation, le consommateur marocain trouve toujours des difficultés concernant l’acquisition d’une voiture, vu que généralement un marocain n’achète sa première voiture qu’entre 30 et 35 ans, ce qui est dû au manque de moyens financiers. En effet, on remarque que les consommateurs qui font part de cette tranche d’âge, perçoivent un revenu situé entre 2500 et 20 000 dhs, de ce fait ces derniers s’orientent vers l’achat par crédit, vu que l’acquisition de voiture est devenue une nécessité dans notre société actuelle.
Secteur d’habillement :
Considérés comme des produits de première nécessité, les produits d’habillement sont en effet des produits qui attirent de plus en plus l’attention des consommateurs marocains, vu qu’actuellement les modes de vie de ces derniers changent, et ont plus tendance à un individualisme totalement détaché des anciennes cultures, et coutumes. Ainsi ce consommateur réserve une part plus grande de son revenu pour ce type de consommation.
En effet, des années auparavant, la consommation en termes d’habillement occupait une petite part du revenu du consommateur marocain, et l’acquisition de ces biens se faisait chez des marchands qui vendent leurs produits à des prix bas tels que les magasins multimarques, ou bien les produits du secteur informel. Alors qu’actuellement les marocains donnent plus d’importance à l’image du point de vente, et le nom de la marque. Ainsi les produits de luxe ne sont plus réservés aux classes les plus riches. De ce fait, les consommateurs marocains sont de plus en plus impulsifs, et ne planifient plus leurs achats d’avances. Cependant, on trouve d’après une étude que 80% des personnes interrogées, ont un budget d’achat mensuel pour ce type de produit se situant entre 200 et 1000 dhs. On trouve aussi que les personnes un budget se situant entre 6000 et 8000 dhs et qui sont souvent âgées entre 20 et 35 ans dépensent plus en habillement que les personnes ayant un revenu supérieur.
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