Développement durable

1) La théorie de la décroissance est un concept né dans les années 80, de par la thèse du roumain Nicholas Georgescu-Roegen, permettant aux individus de prendre conscience de la surconsommation qui entraine une augmentation de l’empreinte écologique. Cet impact écologique comprend un épuisement des ressources énergétiques et de certains mènerais, une conséquence sur l’environnement, notamment l’effet de serre et la pollution qui impacterait la santé des individus. Il comprend aussi une crainte de l’exploitation des ressources des pays du sud au détriment de leur autosuffisance. Il s’agit d’un concept qui se veut « convivial », et sobre. En effet, il a pour but premier de reconsidérer notre rapport à l’agriculture, à l’alimentation, à l’énergie, aux transports, au travail, aux loisirs et surtout à notre façon de consommer, par rapport à nos véritables besoins et sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Notre mode de vie actuel devrait être repensé. Il devrait découler des priorités existentielles et spirituelles des individus, en alliant économie et philosophie.

Source : la toupie, document 2

2) Le rapport Meadows, réalisé en 1970, est la première étude exposant les dangers de la croissance économique et démographique sur l’écologie. Il présente les risques d’une industrialisation à outrance, d’une croissance démographique rapide, de la répartition de la malnutrition dans le monde, de l’épuisement des ressources non renouvelables et d’un environnement dégradé.

On apprend, d’après le graphique sur l’état général du monde, qu’une croissance démographique trop élevé entrainera une hausse irréversible de la pollution et une baisse des capacités en nourriture. Cette baisse des capacités en nourriture se traduit par la suite par une baisse massive de la population en raison du manque de ressource notable.

Le deuxième graphique montre que l’espérance de vie et le taux de nourriture par personne suivent la même tendance et atteignent tout deux leurs limites aux alentours de 2030. La courbe du nombre de services par personnes se cessent d’augmenter en raison d’une offre supérieur à la demande. Le taux de bien consommable par personne suit la même tendance que celle de l’espérance de vie bien qu’elle atteigne sa limite vers 2065.

Le troisième graphique oppose l’empreinte écologique de l’être humain à son bien-être général : le bien être des individus augmentent notamment grâce aux évolutions révélées précédemment mais finit par baisser à cause de l’empreinte écologique trop importante.

On apprend également que si la croissance démographique dans le monde, l’industrialisation, la pollution, la production de nourriture ne fluctue pas, la limite de développement dans le monde sera atteinte d’ici 2100. Mais il est possible de changer cette tendance en instaurant une stabilité écologique et économique durable dans le temps pour que chaque individu réalise son propre potentiel humain sans entraver celui des générations futures.

Sources : document 3

3) Le sommet de la Terre Rio+20 a été rebaptisé en Rio+Vain en raison d’un grand manque d’ambition. En effet des économistes, hommes et femmes politiques, ainsi

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