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Lafarge et le développement durable

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Par   •  25 Octobre 2012  •  Étude de cas  •  436 Mots (2 Pages)  •  1 202 Vues

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lafarge et le développement durable

La réglementation et la fiscalité constituent les instruments les plus traditionnels de la politique de protection de l’environnement. Mais, d’autres mécanismes faisant particulièrement appel à la mobilisation des entreprises se développent de manière croissante : systèmes de gestion environnementale, investissements de R&D en technologies propres, instruments de marché, codes de bonnes conduites, publication de rapports, engagements volontaires de réduction des pollutions…

A l’origine de cette évolution, les critiques adressées aux outils réglementaires (surcoûts, conséquences imprévisibles pour les entreprises, méconnaissance des moyens techniques disponibles, incertitudes juridiques…), mais également le souci des entreprises, particulièrement sensibles aux pressions de leurs clients et actionnaires, d’entrer dans une démarche proactive afin d’ajouter au simple respect de la législation environnementale une véritable « intention d’amélioration ». Ce type de comportement « écosensible » considère que l’investissement écologique produira un avantage compétitif à moyen-long terme. Il appréhende la nature comme ressource et intègre la donnée écologique par-delà technique et organisation : dans la stratégie .

Les premières démarches volontaires sont apparues au cours des années 1960, sous l’impulsion d’industriels soucieux d’élaborer des outils plus souples que la contrainte réglementaire. Mais la passation d’accords négociés avec les pouvoirs publics ne prendra de l’ampleur que dans les années 1990 : on en dénombre quelque 30.000 au Japon, 300 en Europe et 42 aux Etats-Unis . Ce mouvement a bénéficié de l’attitude globalement favorable des pouvoirs publics et de l’absence d’obstruction véritable de la part des autres parties intéressées à la protection de l’environnement.

1.1 - Un intérêt à moyen-long terme pour l’entreprise et les pouvoirs publics

• Pour l’entreprise

Réduire la pollution sous la contrainte, sans maîtrise voire sans anticipation, coûte cher à l’entreprise. Le principe d’efficacité peut par conséquent pousser les industriels à ne pas s’en tenir à la réglementation pour tenter de compenser leurs coûts par des avantages supérieurs ou égaux. Parmi les voies possibles :

- la recherche de l’éco-efficacité consiste à produire plus en générant moins de rejets, en réalisant des économies sur les intrants (matières premières, énergies), en détruisant moins d’éléments du patrimoine naturel.

- l’eco-conception, au travers de l’analyse du cycle de vie ou de la politique intégrée des produits, vise à concevoir des produits, des modes d’utilisation et des services associés qui, en eux-mêmes, sont économes en ressources naturelles, permettent un recyclage ou un réemploi faciles, évitent la dissémination dans le milieu naturel de substances dangereuses.

Outil supplémentaire ou conséquence des deux démarches précédentes, le bénéfice en terme d’image est direct. Les produits fabriqués dans le respect de l’environnement seront signalés aux consommateurs, d’où un gain d’image auprès de toutes les parties prenantes

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