Patrimoine génétique et pathogène
Lettre type : Patrimoine génétique et pathogène. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ugo Quinquis • 25 Juin 2018 • Lettre type • 937 Mots (4 Pages) • 560 Vues
➔ Les mutations induisent une grande variabilité des individus de l’espèce
humaine : « nous ne sommes pas génétiquement égaux face aux
maladies »
➔ Les mutations induisent aussi une grande variabilité des virus, bactéries,
champignons… : problèmes pour traiter ou prévenir les maladies
Comment notre patrimoine génétique et celui des agents pathogènes conditionnent ils notre santé ?
I)Patrimoine génétique et maladies | : la mucoviscidose |
(voir exposés et bilan)
La mucoviscidose est une maladie fréquente (1 nouveau né sur 4500 naissances).
Cette maladie se traduit par une production exagérée de mucus dans différents organes, responsable de difficultés respiratoires, digestives.
La cause de cette maladie est la mutation du gène de la CFTR, présente chez une personne sur
40 environ. Cette mutation entraine la synthèse d’une protéine CFTR non fonctionnelle donc
responsable de l’hypersécrétion du mucus.
Pour certaines maladies, le phénotype macroscopique « malade » s’explique uniquement par la
modification d’une protéine codée par un gène. Il y a un déterminisme génétique absolu.
Seuls les individus possédant deux allèles mutés sont malades. Ils sont dits homozygotes (génotype avec 2 allèles identiques).
Les individus, possédant un allèle sain et un allèle muté, sont « porteurs sains ». Ils sont dits hé-
térozygotes (génotype avec 2 allèles différents).
L’étude d’un arbre généalogique permet de prévoir le risque de transmission de la maladie : si un
couple a déjà eu un enfant malade, les 2 parents sont obligatoirement hétérozygotes et ont 1
risque sur 4 d’avoir un enfant atteint pour chaque naissance.
On limite les effets de la maladie par :
- l’oxygénothérapie pour favoriser l’oxygénation du sang
- la kinésithérapie respiratoire pour éliminer l’excès de mucus.
- La prise de nombreux médicaments : antibiotiques pour lutter contre les infections, vitamines, enzymes pancréatiques …
- La greffe pulmonaire peut s’avérer nécessaire
On cherche à corriger le gène par thérapie génique (au stade essais) : voir doc 2 et 3 p. 323
La thérapie génique qui consiste à implanter un allèle sain dans chaque cellule pulmonaire
atteinte, améliore temporairement l’état du malade mais ne permet pas de supprimer tous
les symptômes
La mucoviscidose est une maladie fréquente, provoquée par la mutation d'un gène qui est sous cette forme sur une personne sur 40 environ. Seuls les homozygotes pour l'allèle muté sont malades.
Le phénotype malade comporte des aspects macroscopiques qui s'expliquent par la modification d'une protéine.
L'étude d'un arbre généalogique permet de prévoir le risque de transmission de la maladie.
On limite des effets de la maladie en agissant sur des paramètres du milieu (kinésithérapie, oxygénothérapie, aérosolthérapie). La thérapie génétique constitue un espoir de correction de la maladie dans les cellules pulmonaires atteintes.
II) Perturbation du génome et cancérisation |
(Voir doc p.326 à 329)
Une mutation spontanée d’une cellule somatique (= cellule qui n’est pas à l’origine de la formation
des cellules sexuelles) est le plus souvent sans réelle conséquence.
Cette cellule en général non viable, est éliminée par le système immunitaire.
Dans certains cas une mutation confère un « avantage » à cette cellule qui peut alors se multiplier
et le transmettre aux cellules filles. Il y a alors formation d’un clone cellulaire portant ce génome
modifié.
Un tel clone est parfois le commencement d’un processus de cancérisation, car ces cellules mutantes peuvent subir une accumulation de mutations ce qui augmentent :
- leur pouvoir de multiplication,
- l’instabilité de leur génome
- leur capacité à échapper au système immunitaire.
Le développement des cancers est très souvent associé à la mutation du gène P53 (chromosome 7). Les études épidémiologiques montrent que : P53 est muté dans plus de 60%
des cancers.
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