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APP pédiatrie

Rapport de stage : APP pédiatrie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Juin 2020  •  Rapport de stage  •  1 155 Mots (5 Pages)  •  728 Vues

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Analyse de situation

Situation :

Mon stage se déroule au Service de soins continus du pôle digestif du CHU de Nice situé à 'hôpital L'Archet 2. Lors de ce stage nous admettons parfois des patients qui ne sont pas conscient et la prise en charge peut parfois être difficile.

Lors de l'admission d'un patient  dans ce service , nous effectuons une prise de constante hémodynamique ainsi qu'un dosage de la glycémie et de l'hémoglobine or, ce jour nous admettons un homme de 50 ans pour pancréatite aiguë.

Celui-ci avait une glycémie de 5.55g/L de sang et était dans un état comateux.

Lorsque que le médecin s'adresser au patient celui-ci effectué et de petits mouvements de yeux ainsi qu'avec les bras ce qui laissent sous entendre qu'il nous entendait.

Le médecin nous demanda de lui poser une deuxième voie veineuse ce qui mit le patient dans état d'agitation malgré son état.

Il se débattait faiblement et faisait des bruits ressemblant à des grognements.

Je me prépare et lorsque que je préviens mécaniquement que je vais piquer, le patient leva brusquement le bras me faisant tomber du lit. (j'étais assis dessus afin de d’être en meilleur position pour piquer)

L'infirmier présent avec moi attrapa son bras et me demanda de le piquer pendant ce temps. Je finis donc le soin puis je demandais à l'infirmier si ce qu'on avait fait été correct étant donné que la pose de la deuxième voie veineuse est fait par précaution et que j'ai pu constater au cours de mon stage que certains patients refusait et qu'il n'y était pas forcé.

Il me répond que la personne n'est sûrement pas consciente de sa situation ce qui explique cette expression de refus mais cette réponse ne fit qu'augmenter mon doute sur la recherche et le respect du consentement dans des situations ou il est difficile de l'obtenir.

Questionnement :

_ Quels sont les moyens de recherche du consentement dans les situations ou le patient ne peut pas ou a peine s'exprimer ?

_  Le consentement est-il toujours recherché dans ces situations ?

Analyse :

Le consentement doit être "libre et éclairé". Cela signifie qu’il ne doit pas être obtenu sous la contrainte.
Le patient doit donner son consentement après avoir reçu préalablement du médecin une information claire, complète, compréhensible et appropriée à sa situation.

L’article 36 du code de déontologie médicale (article R.4127-36 du code de la santé publique) et ses commentaires définissent précisément les modalités de recueil du consentement du patient. “Les actes médicaux justifiant ce consentement doivent être entendus au sens large : en commençant par l’examen clinique habituel dont certains gestes peuvent être désagréables, comprenant d’éventuelles investigations complémentaires, différents traitements, la surveillance du traitement et de ses suites ; le consentement du patient porte également sur sa participation éventuelle à la formation d’étudiants ou de professionnels de santé (article L.1111-4, 8ème alinéa du code de la santé publique).
Le fait d'intervenir sur un patient contre son consentement est pour un médecin une faute qui engage sa responsabilité civile et l'expose à une sanction disciplinaire.
Les commentaires de larticle 36 du code de déontologie médicale distinguent aussi deux situations dans lesquelles le recueil du consentement obéit à des règles particulières :

  • Le mineur
    Ce sont les titulaires de l'autorité parentale qui prennent les décisions relatives à la santé du mineur. Mais s’il est apte à exprimer sa volonté, son consentement doit être systématiquement recherché et les titulaires de l'autorité parentale doivent concerter leur volonté avec celle du mineur.
  • Le majeur sous tutelle
    S’il est apte à exprimer sa volonté, son consentement doit être recherché. S’il est hors d’état de consentir aux soins en raison d’une altération de ses facultés mentales, le tuteur prend alors le relais mais de façon encadrée.

La forme du consentement

Le consentement du patient doit être exprès. Il doit donc être donné de façon manifeste et claire, par oral. Il n’y a pas de formalisme en matière de recueil du consentement : l'expression du consentement du patient n'est pas subordonnée à l'établissement d'un écrit.

Le législateur est toutefois intervenu pour rappeler la nécessité d’un consentement écrit du patient pour certains actes médicaux et pour en fixer les modalités dans des domaines particuliers :

  • interruption volontaire de grossesse,
  • stérilisation à visée contraceptive,
  • recherche impliquant la personne humaine,
  • prélèvement d’organes, tissus, cellules et produits du corps humain,
  • examen des caractéristiques génétiques d’une personne et identification d’une personne par ses empreintes génétiques,
  • don et utilisation de gamètes.

Le refus de soins de la part du patient

Le patient peut, même en mettant sa vie en danger, refuser des soins ou retirer à tout moment son consentement. Ce droit au refus est prévu par la loi (article L.1111-4 du code de la santé publique).

Si le patient, en état d'exprimer sa volonté, refuse ce qui lui est proposé au risque de sa vie, le médecin ne doit pas se satisfaire d'un seul refus. Il doit s’efforcer de le convaincre en lui apportant à nouveau toutes les précisions nécessaires, en s’assurant qu’elles sont correctement comprises. Le patient peut solliciter l’avis d’un autre médecin.
Il peut être indiqué parfois, en cas de refus du patient, de lui faire consigner ce refus par écrit, ne serait-ce que pour lui signifier d'une autre manière la gravité de sa décision. Un tel document qui doit figurer au dossier ne décharge pas le médecin de ses responsabilités mais peut attester que le patient a bien été informé.
Le médecin doit respecter la volonté du patient après l'avoir informé des conséquences de sa décision et de sa gravité. Dans tous les cas, le patient doit réitérer sa décision dans un délai raisonnable, laquelle sera inscrite dans son dossier médical.
En cas de refus de soins de la part des titulaires de l’autorité parentale ou du tuteur, susceptible d’avoir des conséquences graves pour la santé du mineur ou du majeur sous tutelle, le médecin est autorisé à passer outre ce refus et à donner les soins indispensables.

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