Analyse de situation : stage de soins : service de scanner de l’hôpital universitaire Louis Mourier de l’Assistance publique -hôpitaux de Paris.
Analyse sectorielle : Analyse de situation : stage de soins : service de scanner de l’hôpital universitaire Louis Mourier de l’Assistance publique -hôpitaux de Paris.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ycn___ • 6 Février 2022 • Analyse sectorielle • 997 Mots (4 Pages) • 2 077 Vues
Analyse de situation stage de soins
- Description de la situation
Stagiaire en première année de DTS IMRT, j’ai effectué mon premier stage de soins au sein du service de scanner de l’hôpital universitaire Louis Mourier de l’Assistance publique -hôpitaux de Paris.
Durant ma deuxième semaine de stage ma tutrice, madame Julie Hamonou, m’a demandé de prendre en charge un patient : Monsieur M. J’étais chargé de vérifier son identité et lui poser toutes les questions permettant de m’assurer de son aptitude à passer son examen : un scanner thoracique.
Ainsi, je me rendis en salle d’attente pour récupérer le patient en provenance des urgences, qui était accompagné par un brancardier. Je m’assurai de son identité et je m’apprêtai à faire mon interrogatoire notamment en ce qui concerne ses antécédents médicaux. Mais, au moment de lui demander s’il pouvait me rappeler son nom, son prénom et sa date de naissance, Monsieur M. ne m’entendait pas et ne me répondait pas, je me suis très vite aperçu que le patient est sourd et muet.
J’essayai d’articuler et de parler lentement afin qu’il puisse lire sur mes lèvres et me répondre mais c’était impossible car Monsieur M n’y arrivait pas.
Devant cette difficulté à communiquer, je décidai de faire appel à ma référente manipulatrice en radiologie pour lui demander des conseils, elle me proposa d’écrire les questions que je devais lui poser sur une feuille : « Êtes-vous diabétique ? Avez-vous déjà fait un scanner ? Avec injection de produit de contraste ? Êtes-vous allergique à l’iode ? » Suivi des réponses « Oui » ou « Non » pour que le patient prenne connaissance des questions et m’indique ses réponses.
En proposant cette méthode de questions réponses, Monsieur M. me fit signe qu’il ne savait pas lire le français, ce qui a compliqué la situation davantage. Puis, le patient sexagénaire me montra son téléphone avec sa main, je pensais d’abord qu’il voulait que j’appelle un proche pour pouvoir l’aider. Cependant, il me brandit son téléphone sur lequel il avait lancé une conversation vidéo, il s’agissait de sa femme, avec qui j’ai pu vérifier son identité. Par ailleurs, le bracelet qu’il avait autour du poignet indiquait déjà son nom, sa date de naissance ainsi que son IPP. Enfin l’épouse du patient m’a confirmé qu’il n’était pas diabétique, qu’il n’avait pas d’allergies connues et même qu’il avait l’habitude de passer des scanners, ce dont j’ai pu m’assurer par la suite.
Je l’ai donc emmené dans la salle du scanner et j’ai commencé à lui expliquer le déroulement de l’examen, avec des gestes en lui expliquant qu’il faudrait gonfler les poumons, bloquer la respiration puis respirer normalement tout en lui montrant les petits affichages de couleurs. Monsieur M. me fit comprendre qu’il avait l’habitude du scanner en mimant les gestes à faire durant l’examen tout en me montrant les affichages lumineux (avec un bonhomme vert pour respirer normalement et un bonhomme orange le souffle coupé pour symboliser l’acte de bloquer la respiration). A la fin de l’examen, je lui fis des gestes pour savoir si tout allait bien, s’il n’avait pas mal à la tête ou des vertiges à cause de l’injection du produit de contraste, il m’indiqua que tout allait très bien et qu’il n’avait pas besoin de mon aide pour se relever. Tout en se rhabillant il essaya de me faire comprendre dans combien de temps il aurait les résultats de l’examen en me montrant du doigt une pochette d’examen. Je pris son poignet avec sa montre et je lui montrai 30 minutes en essayant de lui indiquer que ses résultats allaient être transférés directement au médecin des urgences dans environ 30 minutes. Enfin je le raccompagnai en salle d’attente et je lui fis comprendre qu’il devait attendre que les brancardiers reviennent le chercher.
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