App gynécologie

La situation que j’ai choisie se déroule dans un hôpital parisien. Cet hôpital associe activités d’excellence et soins de proximité (notamment par le biais de sa structure d’accueil des Urgences adultes et pédiatriques).

Doté d’un centre périnatal de type III et d’un centre de chirurgie ambulatoire, l’hôpital est également un centre de référence dans plusieurs domaines, comme la procréation médicalement assistée, les troubles du sommeil ou la prise en charge de l’obésité.

Le stage que j’effectue se déroule en matinée, dans le service gynécologie de cet hôpital. Dans ce service de nuit y travail une aide-soignante, une infirmière et un gynécologue. C’est une équipe qui travaille ensemble en collaboration afin d’adapter la prise en charge des patients.

Dans ce service on peut rencontrer des patients atteints de diverses pathologies telle que : tumorectomies mammaire, mastectomies, cancers du col de l’utérus, grossesses extra-utérine …

La situation se déroule au sein du service pendant le tour de 8 heures. En accord avec l’infirmière je décide de prendre en charge Mme H.

Madame H est une patiente âgée de 82 ans admis dans le service le 03/10/2016 pour une opération chirurgical programmé : une mastectomie du sein gauche. Elle est autonome pour les actes de la vie quotidienne. Elle a comme antécédents de l’hypertension artérielle traitée par un antihypertenseur. La patiente a subi en avril 2016 une tumorectomie du sein gauche avec ganglion axillaire sentinelle gauche pour une ablation d’un cancer du sein gauche. Le résultat anatomopathologique définitif révèle la présence de 3 lésions d’adénocarcinomes, d’où l’indication d’une mastectomie du sein gauche en complément pour éviter la récidive.

Lors de la situation Mme H est à J3 de la mastectomie. Hier après-midi, la patiente a subit l’ablation du pansement compressif au niveau du sein gauche. Durant toute la fin de matinée de la veille, Mme H refuse de regarder la cicatrice de peur de se voir avec un sein en moins (selon les transmissions de l’infirmière de l’après-midi).

La prise en charge de la patiente à 8 heures consiste à la prise des paramètres vitaux, l’évaluation de la douleur, les antidouleurs (qui sont prescrit en systématique) le contrôle de la cicatrice (aspect, écoulements …), l’installation de l’environnement pour le nuit…

A notre arrivée dans la chambre Mme H nous accueille avec un visage plutôt triste. Durant la prise en charge elle est peu bavarde. Mais elle répond aux questions qu’on lui pose. La prise des constantes est finit, maintenant c’est au tour de l’observation clinique de la cicatrice. On demande à Mme H de bien vouloir se découvrir afin que l’on puisse voir la cicatrice. Elle se découvre et au moment de l’observation clinique, Mme H se met à pleurer en voyant l’image de son corps.

À ce moment je ne sais pas « quoi dire, quoi faire ! » c’est alors que je commence à me questionner :

Comment consoler Mme H tout en respectant son intimité ?

Est-ce-que Mme H veux qu’on écoute ses souffrances, ses douleurs et ses craintes ?

Mme H veut -elle rester seul afin de faire son deuil (le fait

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