Quotient Intellectuel - Sciences Humaines revue
Fiche de lecture : Quotient Intellectuel - Sciences Humaines revue. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Madie038 • 2 Novembre 2018 • Fiche de lecture • 683 Mots (3 Pages) • 592 Vues
FICHE DE L’ECTURE
Mots clefs : Evolution – Echelle de Weschler - Effet Flynn – QI - Potentiel intellectuel
Ce document, extrait de la revue scientifique « Sciences humaines » (Numéro spécial) d’octobre 2012 N°241 a été rédigé par deux canadiens : Serge Larivée, professeur à l’école de psychoéducation à l’université de Montréal, qui a dédié ses recherches à l’intelligence humaine, sa nature, son développement et sa mesure. Ainsi que Carole Sénéchal, enseignante à la faculté d’éducation de l’université d’Ottawa. Membre du comité scientifique de la revue « enfance en difficulté », elle s’intéresse à l’autisme, à la psychopathologie chez les jeunes ainsi qu’à l’épuisement professionnel.
Le thème principal de ce texte est l’évolution des capacités intellectuelles des individus depuis l’apparition des échelles de Weschler en 1940. Le thème secondaire est l’appréhension et la compréhension des résultats des tests de l’échelle de Weschler, notamment à travers l’analogie entre la génétique et l’environnement. Le cheminement argumentatif évolue de l’idée d’intelligence générale aux spécificités d’adaptations des individus aux facteurs environnementaux et sociaux, en remettant en cause le facteur d’intelligence générale avancé par l’effet Flynn.
Les auteurs introduisent les échelles de Weschler comme un moyen de mesurer qualitativement l’intelligence humaine, selon l’idée d’intelligence générale : avec des tests et des sous-tests permettant d’appréhender les capacités intellectuelles des individus et de les comparer. Cette recherche s’inscrit dans une recherche scientifique typique du XXème siècle, bien après l'invention des tests d'échelle métrique de l'intelligence de Binet et Simon. Le facteur d’intelligence générale semble progresser au fil des années et des générations, c’est l’effet Flynn. Cet effet est analysé par les auteurs à travers deux facteurs : la mondialisation et le progrès dans tous domaines confondus.
En fait, l’effet Flynn est une amélioration des conditions de vie globale, qui ont permis au cerveau et aux capacités cognitives de se développer plus efficacement, pour s’adapter aux évolutions de l’environnement, notamment durant l’industrialisation en Europe. Le rapport entre le contexte environnemental et social et l’évolution du QI s’observe alors très nettement, lorsque que les pays développés font face à une stagnation de l’évolution du QI (alors que les pays en développement assistent actuellement à l’effet Flynn).
Le cas des générations antérieures se pose alors, les auteurs exposent le paradoxe de ces méthodes d’évaluations notamment au regard des évolutions culturelles, en effet, les pensées « préscientifiques » qui précèdent notamment l’effet Flynn n’étaient pas une intelligence moins accrue. Ils expliquent le cheminement de l’évolution intellectuelle qui avant était concentrée sur les besoins réels, poussant l’individu à réfléchir de façon pratique. Alors que l’intelligence « actuelle » pousse l’individu à réfléchir de façon plus abstraite, notamment grâce à l’amélioration des conditions de vie qui permettent de ne plus prendre en compte un certain nombre d’aspect
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