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Psy 3500

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Par   •  12 Novembre 2017  •  Dissertation  •  7 882 Mots (32 Pages)  •  1 347 Vues

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Table des matières

Introduction ---------------------------------------------------------------------------------        3

La schizophrénie ---------------------------------------------------------------------------        4

Définition -----------------------------------------------------------------------------------        4

Étendu de la maladie ----------------------------------------------------------------------        5

Les symptômes de la schizophrénie -----------------------------------------------------        6

Les symptômes positifs ------------------------------------------------------------------        6

Les symptômes négatifs -----------------------------------------------------------------        7

Les types de schizophrénie --------------------------------------------------------------        9

Les théories causales de la schizophrénie ---------------------------------------------        10

Les traitements ----------------------------------------------------------------------------        12

La thérapie cognitivo-comportementale pour le traitement de la schizophrénie -        15

Philosophie de l'approche cognitivo-comportementale ------------------------------        16

Les variables cognitives ------------------------------------------------------------------        16

La thérapie cognitivo-comportementale étape par étape -----------------------------        18

Les critiques positives --------------------------------------------------------------------        24

Les critiques négatives --------------------------------------------------------------------        25

Conclusion ----------------------------------------------------------------------------------        25

Références ----------------------------------------------------------------------------------        27

Introduction

La maladie mentale est depuis toujours un sujet tabou dans notre société. Depuis la nuit des temps, l'homme a toujours voulu donner une explication aux comportements humains qui déviaient de ce que l'on considérait comme la normalité. On en a longtemps suspecté le diable d'en être responsable et le traitement consistait alors en un exorcisme. On peut penser que la grande majorité des cas de supposée possession étaient en fait des épisodes de psychoses aiguës. Par la suite, on a suspecté la mère d'être la cause des maladies mentales par une éducation trop rigide ou un amour trop distant. De nos jours, la vision médicale attribut la plupart des psychopathologies à un trouble cérébral qui résulte d'un déséquilibre des systèmes chimiques du cerveau. Une autre vision insiste sur des origines diverses pour ces maladies qui varieraient selon les personnes, mais qui ont comme facteurs communs des stresseurs environnementaux. On définit généralement la maladie mentale comme un état de détresse et de dysfonctionnement où les pensées, l'humeur ou le comportement sont altérés. Les récentes études estiment que 20% de la population canadienne seraient touchées par un trouble mental, soit un Canadien sur cinq (Stewart et coll., 2002). La schizophrénie est considérée comme le cancer des maladies mentales (Habimana, 2013). La personne qui en souffre vit un état de mal-être presque quotidien, est souvent incapable de garder un travail et a beaucoup de difficulté à organiser sa vie. C'est une maladie très grave qui perturbe considérablement la pensée d'un individu. Plusieurs approches ont été tentées au cours des années afin de venir en aide à ces individus. L'approche médicale privilégie un traitement pharmacologique afin de diminuer les symptômes les plus dérangeants de cette maladie. La faiblesse de cette approche est qu'elle ne s'attaque qu'aux symptômes de la maladie, sans se soucier des causes. Nous savons aujourd'hui que des stresseurs environnementaux peuvent causer des épisodes de psychoses, même chez des personnes en bonne santé mentales. L'approche cognitivo-comportementale est une technique axée sur la résolution de problèmes. Cette technique est utilisée depuis longtemps pour traiter la dépression, mais est-ce qu'elle pourrait venir en aide aux personnes souffrant de schizophrénie?

Schizophrénie

Définition

La schizophrénie est une maladie mentale caractérisé des perturbations de la pensée, de l’ambivalence, de l’incohérence verbale, un détachement affectif, des croyances bizarres, des troubles de jugement, des délires, des hallucinations et une perte de contact avec la réalité(Freeman & Garety, 2003 ; Habimana et coll., 2013). La gravité de ces symptômes rendent difficile le fonctionnement quotidien au niveau scolaire, professionnel et familial. Les personnes souffrant de schizophrénie ont un très faible éventail de stratégies de résolution de problèmes et leurs comportements ainsi que leurs réactions peuvent sembler bizarre à cause des perturbations causées par leurs différents symptômes et déficits. On considère souvent cette psychopathologie comme le « cancer de la maladie mentale » tant sont impact est grand sur les personnes qui en souffrent et leurs entourages. L’étrangeté de leurs comportements fait en sorte qu'il est fréquent que ces individus souffrent de stigmatisation. La stigmatisation dont souffrent les personnes atteintes de cette maladie peut avoir de grave conséquences sur leur estime personnelle et mener à des questionnements identitaire, des difficultés scolaires ou professionnelles, des problèmes légaux et de comportements agressifs envers soi ou envers les autres (Malla, Norman et Joober, 2005).

Étendu de la maladie

La schizophrénie est une maladie qui touche entre 0,75% et 1% de la population (Lalonde, 1999). Elle est présente dans toute les cultures, toute les races et tout les milieux sociaux (Betemps et Ragiel, 1994). Les causes exacte de cette maladie ne sont pas connues avec certitude (Llorca, 2004), mais on suspecte que des variables génétiques soient en jeu (Habimana, 2013). Cette maladie débute généralement vers la fin de l’adolescence ou au début de la vingtaine et semblerait être plus précoce chez les hommes que chez les femmes (Pallanti et al., 2004). Comme les premiers épisodes se produisent généralement durant l’adolescence, les risques d’accumuler des retards de développement et des rendez-vous manqués, comme de terminer sa scolarité, sont plus important chez cette population que dans la population générale. Dans la phase aiguë de la maladie, les personnes développe des psychoses. Selon Wyatt et Coll. (1997), les psychoses non traitées auraient des effets neurotoxiques sur le cerveau et les dommages qu'ils provoquent seraient irréversibles. Certaines études font état d'individus ayant souffert de longues psychoses non traitée chez lesquels ont a noté une baisse importante sur l'échelle de fonctionnement globale (GAF) (Larsen et coll. 1998).

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