PSY 1400 TN1
Dissertation : PSY 1400 TN1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar goglue • 8 Décembre 2017 • Dissertation • 1 673 Mots (7 Pages) • 1 798 Vues
PSY 1400 | [pic 1] |
Question 1
1)Cher collège, il me fait plaisir de partager avec toi le fruit de mes découvertes. La psychologie de la santé découle en fait, de la remise en question, durant le XXe siècle, de la vision du modèle biomédical qui tendait jusqu’alors à séparer le corps et l’esprit en deux entités distinctes n’ayant aucune interaction. La psychologie de la santé pourrait se définir comme étant l'étude de l’influence des facteurs biologiques, environnementaux, psychologiques et socioculturels sur la santé et l’apparition de la maladie. Elle vise donc d’une part, à traiter les maladies, mais également la promotion et le maintien de la santé et du bien-être physique et mental de l’individu.
2) Contrairement au modèle biomédical, qui n’avait qu’une vision strictement biologique de la maladie, la vision biopsychosociale mise de l’avant par la psychologie de la santé permet de comprendre les facteurs qui aident les gens à rester en bonne santé, à faire face à la maladie ou à s’en remettre.
On comprend maintenant, que la maladie n’est plus simplement le fruit de prédispositions génétiques ou d’un dérèglement du corps ayant une cause externe. Il est admis que plusieurs maladies et pathologies sont déclenchées ou exacerbées par des facteurs psychologiques, tel les pensées, les sentiments, les croyances individuels, la gestion du stress, ainsi que des facteurs sociaux tel le réseau, les valeurs familiales et culturelles.
3) L’apport de cette discipline est très important au niveau de la santé des gens. En effet, dorénavant, c’est toutes les dimensions de la personne qui sont prises en charge par le corps médical, on ne se contente plus de traiter une pathologie. De ce fait, le positionnement du patient en est grandement affecté, en permet à celui-ci d’être actif et de jouer un rôle de premier plan au niveau de son processus de guérison et des décisions qui en découlent.
La psychologie de la santé permet également de mieux cerner les divers facteurs psychologiques à l’origine de certains comportements à risques tel les dépendances, le sexe et les désordres alimentaires, offrant ainsi une meilleure compréhension et une responsabilisation des individus face à leurs dysfonctions.
Question 2
Il est vrai cher collègue, d’affirmer que le statut socioéconomique d’un individu joue un grand rôle au niveau de son état de santé. Mais il est impératif d’également prendre en compte d’autres facteurs que l’on appelle déterminants sociaux.
Le premier à trait aux dispositifs médicaux. En fonction des zones géographiques, il existe une grande disparité au niveau de l’accessibilité à des soins médicaux, à du personnel formé et à des médicaments de qualité et en quantité suffisante. Le Nigeria par exemple, un des pays les plus pauvres dans le monde, est toujours aux prises avec de graves problématiques de santé publique et un manque criant d’infrastructures et de ressources médicales. Même dans la capitale, l’accès à des soins médicaux est très limité. C’est pourquoi au Nigéria, une femme sur 16 mourra en accouchant.[1]
Un autre déterminant important concerne les facteurs environnementaux. Il est reconnu depuis fort longtemps, que l’environnement dans lequel évolue un individu joue un rôle important au niveau de ses perspectives de santé à plus ou moins long terme. Il n’est pas difficile d’imaginer que les conditions sanitaires et l’accès à de l’eau potable ne sont pas les mêmes si on compare la plupart des pays industrialisés versus ceux en développement.
Prenons par exemple la tuberculose. Malgré des progrès remarquables au cours des dernières décennies, la tuberculose demeure un problème de santé publique important dans plusieurs endroits du monde, principalement dans les pays en développement. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 10 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, principalement en Asie, en Afrique ainsi qu’en Europe de l’est.[2] Cette prévalence serait principalement imputable aux conditions de vie qui prévalent dans ces régions du monde, qui sont également les plus touchés par le VIH. Les spécialistes ont d’ailleurs établi un lien important entre ces deux maladies, le VIH rendant les personnes atteintes beaucoup plus vulnérable à la tuberculose.
Finalement, le dernier facteur social à considérer touche les comportements. En effet, de nombreuses études montrent que les habitudes de vie et comportements qu’adoptent un individu ont un lien causal direct sur son niveau de santé, l’apparition de cancers, maladies chroniques ou cardiovasculaires et ultimement, sur son espérance de vie.
À titre d’exemple, prenons la lumière bleue. Elle est de plus en plus présente autour de nous, que ce soit au niveau des divers systèmes d’éclairage, nos téléviseurs, téléphones intelligents, ordinateurs et tablettes. Notre exposition aux rayons bleus augmente sans cesse et de plus en plus d’études confirment son effet négatif sur la santé de nos yeux. Elle perturberait également notre horloge biologique, très sensible à ce type de lumière, entrainant une diminution de la production de mélatonine et d’important problèmes de sommeil.[3] Cela aurait pour conséquence de la fatigue, un rendement diminué, des troubles de l’humeur et même de l’obésité. Bien que la plupart des gens aient entendu parler des effets nocifs de l’utilisation des médias électroniques avant de dormir, bien peu modifient leur comportement.
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