Bipolarité : Le trouble bipolaire

La cité

Travail de session sur une pathologie

La bipolarité

Travail présenté à

Leones Alexandre

Dans le cadre du cours

Aspects psychosociaux de la santé (TES 22272-020-A2019)

 Par

Juliette Laplante

Et

Roxanne Poudrier

11 novembre 2019

Le trouble bipolaire

Introduction :

La pathologie en santé mentale choisie aux fins de notre recherche par moi et ma coéquipière est le trouble bipolaire. Ce travail a pour objectif de cultiver nos connaissances et de les partager à nos camarades de classe. Notre rédaction abordera le concept de la santé, la définition de la bipolarité, les cause, les symptômes, les traitements ainsi que les répercussions sur le plan physique, sociale et mentale.

La définition de la santé :

La santé est l’optimisation de nos processus biologiques et psychologique. L’optimisation est caractérisée par un bon déroulement des fonctions de l’organisme a tous les niveaux en fonction des particularités et les capacités d’un individuel. Ainsi, une personne dite en santé est en mesure d’accomplir les activités quotidiennes et de faire face aux problèmes normaux de la vie. En bref, la santé est un bien-être sur le plan physique et psychologique.

La définition du trouble bipolaire :

La bipolarité est un trouble de santé mentale répandu à travers le monde. Selon une étude fait en 2011, environ 2,4% de la population mondial en serait atteint. Ce haut pourcentage lui attitre, selon l’OSM, la sixième cause mondiale responsable d’un handicap chez les personnes âgées entre 15 à 44 ans.

Au cours de l’histoire, plusieurs dénominations ont été utilisé pour désigner le trouble bipolaire. Ce n’est que depuis 1980 que le terme trouble bipolaire est officiellement employé par les professionnels de la santé et inscrit dans le DMS (Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux) et dans le CIM (Classification Internationale des Maladies). Les nombreuses recherches, ainsi que les progrès dans les domaines de la biologie et de la psychologie, sont le résultat des divers changements apportés à la thermologie pour désigner le trouble bipolaire.  

Tout d’abord, les premières traces des termes relatifs à bipolarité remontent plus précisément au VIème siècle avant JC. Il s’agit du scientifique Hippocrate qui a établi la définition des termes manie et dépression. Cependant, Hippocrate n’avait établi aucune hypothèse concernant une existence commune de ces deux états en un trouble spécifique. La manie ainsi que la dépression seront catégorisées de symptôme de trouble psychiatrique seulement au XIX siècle. En revanche, à cette époque, toutes les maladies de nature psychiatriques, étaient considérés comme un seul trouble nommé aliénation mentale. La conception d’une seule maladie unique fût remise en doute par plusieurs psychiatres. C’est ainsi qu’en 1851, le psychiatre français nommé Falret fût le premier à réunir la manie et la dépression en une même maladie qui nommera la folie maniaco-dépressive. La folie maniaco-dépressive est ainsi le premier terme d’usage générale pour désigner le trouble bipolaire. La continuité des recherches sur le sujet permette une meilleure compréhension du trouble et une spécification des symptômes. En conséquence, en 1899, le psychiatre allemand Emil krapelin avait remarqué la présence de symptômes psychotiques chez des patients atteint du trouble bipolaire. Ainsi, Krapelin propose la fusion de la schizophrénie, appelé à l’époque démence précoce, avec le trouble bipolaire pour former une seule pathologie. À la suite de cette déclaration, en 1965 l’OMS emploie désormais le terme psychose maniaco-dépressive pour parler de bipolarité. Encore de nos jours, le terme psychose maniaco-dépressive est utilisé. Néanmoins, le terme psychose est réducteur et porte à confusion. Effectivement, les symptômes psychotiques sont présents seulement dans la forme la plus sévère de la maladie. Donc, depuis 1980, la thermologie trouble bipolaire puisqu’il est le terme le plus adéquat et exacte.

La bipolarité est un trouble neuropsychique qui occasionne un importent dérèglement de l’humeur. Il est parfaitement normal, pour toute personne, de vivre des changements d’humeurs. Néanmoins, chez les patients ces changements son excessifs, démesurés et persistent sur une longue période de temps. Étymologiquement, le préfix « bi » signifie « deux » et « polaire » fait référence à un pôles. Donc, le terme bipolaire évoque aux sens figuré l’écart extrême entre les deux états qui caractérisent la maladie. Effectivement, la bipolarité est divisée en deux périodes distinctives : la phase de dépression et la phase de manie. Les sujets atteints alternent entre ces deux stades ainsi que des phases d’humeur euthymique de manière imprévisible et sans raison apparente. Il est possible que le patient vive à la fois des symptômes de la période dépressive et des symptômes de la période d’excitation (manie) en même temps. On parle alors de période mixte. L’intensité des symptômes différent d’un patient à l’autre. Les différentes intensités répertoriées on permit l’établissement de 3 types de bipolarité. La bipolarité de type Ⅰ, Ⅱ, et Ⅲ. La bipolarité de type Ⅰ et Ⅱ sont les plus communes. Les deux formes comportent des phases dépressives très similaires mais des phases d’excitations d’intensités différentes. La phases d’excitation du types Ⅰ est appelée manie. Les phases maniaques génèrent des comportements si extrêmement exagérés que le patient devient infonctionnel. Pour sa part, la phase d’excitation du type Ⅱ est appelée hypomanie. Les phases d’hypomanies sont moins intenses et le patient reste fonctionnel. Le trouble bipolaire de type Ⅲ survient à la suite d’un traitement médicamenteux d’antidépresseur. Généralement les symptômes disparaissent lorsque le médicament est cessé.

Le trouble bipolaire est défini par des critères précis. Néanmoins, plusieurs individus vivent des variations d’humeur sans manifester spécifiquement les symptômes dit typiques du trouble bipolaire, C’est pour cela que certain spécialiste propose l’idée d’un spectre bipolaire plutôt que 3 types de bipolarité prédéfinis. En revanche, une définition plus large du trouble bipolaire apporte certaines problématiques. Les risque de mauvais diagnostique ainsi que le sur-diagnostique est très élevé. C’est pour ces raisons que le concept de spectre bipolaire n’est pas pris en compte dans les classifications internationales.  

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