Les troubles mentaux
Fiche : Les troubles mentaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar euryphee • 22 Février 2022 • Fiche • 1 781 Mots (8 Pages) • 400 Vues
Psychobio – CM11 : TROUBLES MENTAUX
Santé et maladie = états relatifs, sur continuum de fonctionnement de l’organisme.
🡺 Aussi valide pour santé mentale et troubles psychiatriques. Quand un individu bascule-t-il dans la pathologie ? Quand trouble de la pensée, de l’humeur ou du comportement peuvent être diagnostiqué en raison de :
• La détresse qu’ils causent
• Déviances évidentes par rapport aux attentes de la société.
Approche psychosociale des troubles mentaux
Psychiatrie : avancée majeure dans considération des troubles mentaux.
Obj : prise en charge et traitement des troubles du comportement. Perspectives différentes :
* Freud / psychanalyse : troubles mentaux résultent de l’entrée en conflit des éléments inconscients et conscients de la personnalité
* Skinner / behaviorisme : les troubles mentaux correspondent à des comportements inadaptés, appris.
Approches "psychosociales" présentent bases neurobiologiques solides : l’organisation du cerveau est susceptible d’être modifiée par l’apprentissage et l’expérience précoce 🡺 ces modifications peuvent altérer les réponses comportementales.
• Psychothérapie = forme de communication amenant le patient à verbaliser ses angoisses pour l’aider 🡺 "thérapie verbale" pas appropriée pour traiter toutes formes de maladie mentale 🡺 seul moyen de traitement jusqu’à psychiatrie biologique.
Approche biologique des troubles mentaux
Ex. XXè siècle: syndrome "parésie générale des aliénés"
• 10 à 15 % des patients psychiatriques internés
• Développement progressif : symptômes de manie (excitation, euphorie, délire important) 🡪 détérioration cognitive majeure 🡪 paralysie 🡪 mort.
Attribuée à des facteurs psychologiques… jusqu’à la découverte de cerveau de ces patients infecté par le Treponema pallidum (micro-organisme qui cause la syphilis).
🡺 Traitements (médicaments comme pénicilline) ont éradiqué maladie.
Déjà du temps de Freud, succès obtenus dans diagnostic et traitement de certaines maladies psychiatriques. 🡺 Maladie qui avait donc une cause biologique !
Beaucoup de maladies psychiatriques peuvent être imputées à des causes biologiques. Pour celles qui ne sont pas associées à des infections/ou autres causes biologiques (la majorité) : recherche nécessaire pour découvrir causes et mécanismes. Idée que les racines profondes du mal sont ancrées dans des dysfonctionnements de l’organisation cérébrale, au niveau :
• Anatomique
• Biochimique
• Fonctionnel
Nouvelle approche (pour causes et mécanismes) : séquençage du génome humain.
Les mutations géniques peuvent être à l’origine de ces maladies (cause, ou risque accru). Nombreux efforts pour tenter d’identifier les gènes impliqués dans pathologies psychiatriques.
Médecine moléculaire : démarche qui vise à proposer de nouveaux traitements à partir de l’information génétique (image).
TROUBLES ANXIEUX
Peurs :
• Caractère inné - spécifique des espèces animales ou résultat d’apprentissage (ex. incident en voiture)
• Caractère adaptatif évident : "Il y a des vieux pilotes et des pilotes casse-cou, mais il n’y a pas de vieux pilotes casse-cou…"
• Mais aussi : circonstances pour lesquelles la peur ne constitue pas une réponse appropriée ou adaptée.
Troubles anxieux : la réponse à la peur n’est plus adaptée (les plus fréquents des troubles psychiatrique).
Comportements anxieux
Attaques de panique
= sensations soudaines de terreur intense, sans avertissement.
Principaux symptômes : palpitations, transpiration anormale, tremblements, respiration courte, douleurs thoraciques, nausée, sensation de vertige, de picotement, pâleur/rougissement (selon les cas). S’exprime par peur insurmontable ("en train de mourir" ou "devenir fou") 🡺 fuite de source de cette peur et recherche aide d’urgence (même médicale)
Durée : moins de 30 min
Trigger : stimuli spécifiques
Caractéristiques niveau psychiatrie/psychothérapie :
• Surviennent spontanément
• Sans raison apparente
• De façon récurrente,
• Crainte que crises d’angoisse puissent survenir. Environ 2 % de la population (femmes deux fois plus affectées). Période de la vie : se déclenche en général juste après l’adolescence, rarement après 50 ans. Comorbidités : dépression majeure (environ 50%), addictions (25% ; alcool ou autre).
Agoraphobie
= (du grec "peur de l’agora"), anxiété sévère développée dans des situations où l’individu a sensation de se trouver dans une situation dont il lui semble qu’il aura des difficultés à s’extraire (en général) milieu de la foule.
• Comportements associés : évitement de situations irrationnellement considérées comme effrayantes, (ex. se retrouver hors de sa maison, au milieu de la foule, dans une voiture/avion, sur un pont, …).
• Peut traduire des troubles paniques.
• Le plus fréquent : environ 5 % de la population (femmes 2 fois plus).
Bases biologiques des comportements anxieux
- liées aux événements stressants de la vie (même si idée d’une prédisposition génétique avancée)
Habituellement, la peur :
• est provoquée par des stimuli effrayants, stresseurs[pic 1]
• se manifeste par une réponse appropriée.
La relation stimulus-réponse (et stress associé) peut être :
• exacerbée par l’expérience (ex. accident voiture), mais dans certains cas
• réduite par l'expérience (ex. : très bon skieur qui n’a pas peur des chutes grâce à son entraînement)
Limite du trouble anxieux : lorsqu’une réponse inappropriée s’exprime de façon inconsidérée, alors même que le danger n’est pas présent, ou n’est pas une menace immédiate pour l’individu.
Par conséquent, important de savoir comment la réponse au stress est régulée par le cerveau.
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