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Commentaire de texte Nicolas Machiavel

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Par   •  16 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  1 246 Mots (5 Pages)  •  1 295 Vues

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Fahd Ziani TS2

                         

                                 Commentaire de texte Nicolas Machiavel :

                       

L’extrait que nous allons étudier est un  texte de Nicolas Machiavel, ce texte montre au lecteur comment  l’homme est totalement  soumis à la fortune. L’auteur va montrer dans un premier temps comment la fortune participe à une partie de nos actions, et comment  l’homme est libre d’agir sur la partie restante de nos actions. Nous nous posons la question suivante : Comment l’homme est soumis à la fortune ?

        Tout d’abord,  l’auteur va exposer la croyance au Destin. L’auteur commence     par les principes et conséquences de la croyance.

Le texte débute par : « Je n’ignore pas cette croyance fort répandue ». Il  affirme que la croyance est commune, il l’a qualifie de « fort répandue« . La croyance  est tellement répandue qu’on ne peut pas  l’ignorer, même l’auteur ne l’ignore pas.    

La fortune  provient  de Dieu, la croyance au Destin aboutit donc au déterminisme, c’est à dire que la soumission est en quelque sorte sacrilège, puisqu’elle fait fi même de l’intelligence de l’espèce  humaine, comme on peut le voir à la ligne 2  « aussi grande soit leur sagesse », les hommes ne pourraient rien faire face à la puissance du sort. La croyance au destin est donc inévitable puisqu’elle est une  soumission et qu’elle méconnaît les forces intellectuelles et morales  de l’humanité. La croyance au destin aboutit au  mépris du genre humain.

        L’auteur poursuit son commentaire en parlant aux fatalistes, « il n’existe aucune sorte de remède« . c’est à dire que la soumission au destin est décourageante,  car l’homme est une sorte d ‘esclave de ce qui lui arrivent.

Ensuite l’auteur montre que la croyance au destin est de plus en plus « connu avec succès » à son époque. Il  parle des d’événements marquants,  les guerres et autres qui  ont eu lieu à son époque mais aussi des difficultés c’est à dire d’être tenté à abandonner le sort. Le fatalisme devient puissant en l’homme car l’homme est face à de  graves difficultés. Du coup l’homme ne réfléchit plus et devient soumis au sort.

L’auteur avoue que lui même a été tenter  par le fatalisme. Le fatalisme est une tentation toujours présente parce que c’est justement une solution de facilité.

Pour faire face au  fatalisme, à la croyance au destin, d’après l’auteur le libre arbitre peut faire face. Le libre arbitre est  le pouvoir de juger ou d’agir par soi-même.

D’après l’auteur « le libre arbitre ne peut jamais disparaître ». La liberté est l’opposé du destin.

        L’auteur utilise une métaphore, celle de la « rivière torrentueuse »,  la rivière est la force du sort. La force du sort est très rapide comme la montée des eaux d’une rivière. Mais  devant la force de la fortune, les hommes ont tendance à fuir, « chacun fuit devant elle, chacun cède à son assaut, sans pou voir dresser aucun obstacle ». Quand la force de la nature est trop grande, personne ne résiste. Quand  la violence du sort s’est calmer, l’homme peut reconstruire ce qui a été détruit et imaginer des détours  pour y résister si la malchance se présente une nouvelle fois : « Il n’empêche que les hommes, le calme revenu, peuvent prendre certaines dispositions, construire des digues et des remparts; en sorte que la nouvelle crue s’évacuera par un canal ou causera des ravages moindres » . C’est à dire que l’homme est faible devant la fortune mais il peut lutter pas sa sagesse, sa prudence, et surtout par son travail pour améliorer la réalité. L’auteur dit que  la prudence jointe au travail  peuvent lutter contre les malheurs de la vie. La dernière phrase du texte est une sorte de conclusion et une réponse à la métaphore, « fait la démonstration de sa puissance là où aucune vertu ne s’est préparée à lui résister; elle tourne ses assauts où elle sait que nul obstacle n’a été construit pour lui tenir tête » .  c’est à dire que la fortune frappe plus fort ceux qui n’ont rien fait pour la contrer, mais l’homme  peut s’armer contre la fortune.

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