Comment Nicolas Machiavel, dans le texte du manuel p 148, montre-t-il la nécessité de bien maîtriser la parole quand on gouverne ?

H.L.P

Comment Nicolas Machiavel, dans le texte du manuel p 148, montre-t-il la nécessité de bien

maîtriser la parole quand on gouverne ?

Machiavel est un homme politique et philosophe italien, né et mort à Florence. Machiavel

est arrêté, exilé en 1512 quand les Médicis reprennent le contrôle de Florence et rédige alors

l’essentiel de son œuvre la plus connu « Le Prince » dédié à Laurent de Médicis. Machiavel, dans

ce texte, parle de l’art politique et comment un prince doit se maintenir au pouvoir, sa réflexion est

centrée sur: comment le Prince peut-il prendre et conserver le pouvoir ?

Dans un premier temps, Machiavel affirme que les hommes politiques rusés réussissent mieux que

ceux qui tiennent à leurs paroles: « Cependant l’expérience de notre temps montre que les princes

qui ont fait de grandes choses sont ceux qui ont tenu peu compte de leur parole, et qui ont su, grâce

à la ruse, circonvenir les esprits des hommes; et à la fin ils ont vaincus ceux qui se sont fondés sur la

loyauté ». Ce pourquoi il explique que le prince doit être contraint à savoir bien user de la bête, on

en déduit qu’il parle de la force mais pas n’importe laquelle, il conseille au prince d’être un lion, le

lion est le symbole du roi chez les animaux car il qui règne sur tout les autres « lion pour effrayer

les loups ». Mais la force de ce lion ne suffit pas, « ceux qui se fondent uniquement sur le lion n’y

entendent rien ». Il en vient à une deuxième bête, le renard, le renard symbolise la ruse « Il faut

donc être renard pour connaître les pièges ». Deux ces deux bêtes se tire une complémentarité, « le

lion en effet ne se défend pas des pièges », et « le renard ne se défend pas des loup », « il faut donc

être renard pour connaître les pièges et lion pour effrayer les loups ». Le prince a besoins de la force

mais aussi de la ruse pour bien gouverner.

Dans un second temps, Machiavel montre que le prince n’est pas tenu de tenir sa parole en utilisant

deux arguments. Le premier est que les hommes sont méchants et ne tiennent pas eux mêmes leur

parole alors nul n’est tenu d’être loyal avec eux: « Si les hommes étaient tous bons, ce précepte ne

serait pas bon, mais comme ils sont méchants et qu’ils ne tiendraient pas la parole qu’ils t’ont

donnée, toi non plus tu n’as pas à tenir celle que tu leur à donnée ». Le deuxième est dans « une

infinité d’exemples modernes

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