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TN1 Psychologie base biologique et comportement

TD : TN1 Psychologie base biologique et comportement. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Août 2024  •  TD  •  3 355 Mots (14 Pages)  •  90 Vues

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UNIVERSITÉ TÉLUQ






Travail noté 1



PRÉSENTÉ À

Sandra Guimond

Dans le cadre du cours PSY1410 :
Bases biologiques du comportement

PAR

Bianca Bisanti

22198577




Août 2024

Question 1 :  Un de vos collègues de travail apprend que vous suivez un cours sur les bases biologiques du comportement et vous interroge sur les causes du comportement. Répondez à votre ami, dans vos mots, en vous référant à chacune des 3 écoles philosophiques qui se sont intéressées aux causes du comportement.


Les écoles philosophiques, à partir des conceptions d'Aristote, de Descartes et de Darwin, proposent une approche authentique pour appréhender l'influence d'une multitude de facteurs sur notre comportement.

  1. Aristote et le mentalisme

Aristote, philosophe de la Grèce Antique, croyait que le cerveau n'était pas responsable du comportement humain et que celui-ci était le produit d'une entité immatérielle qu'il nomma « psyché ou esprit ». Aristote ne reconnaît presque aucune fonction au cerveau. Selon le philosophe, le cerveau est un organe dont la fonction est de refroidir le sang. À travers son approche mentalisme, Aristote considérait l’âme responsable du comportement humain. Selon lui, l’âme est responsable de l’intelligence, de l’attention, de la vigilance et de la conscience.[1]

  1. Descartes et le dualisme

Selon René Descartes, fondateur du rationalisme et de la philosophie moderne, l'explication du comportement était également fondée sur l'idée que l'âme prédominait. Cependant, il suggéra que le comportement humain était une interaction complexe entre l'esprit et le corps. L'esprit exerçait une influence sur les actions du corps par la glande pinéale. Elle serait responsable du déplacement des fluides depuis les ventricules vers les muscles en traversant les nerfs.

« Je pense, donc je suis… » — René Descartes[2]

  1. Darwin et le matérialisme

Selon Charles Darwin, le matérialisme est une approche qui estime que le comportement humain est le résultat d’une activité du système nerveux. Selon Darwin, toutes les formes de vie étaient liées les unes aux autres.

Darwin a joué un rôle considérable dans la compréhension du comportement au niveau scientifique. Selon lui, le comportement humain, comme les caractéristiques physiques, peut être appréhendé par le biais de la sélection naturelle. Il a proposé que certains comportements ont évolué afin d’aider la survie et la reproduction, et que ces comportements étaient transmis de manière génétique. Sa théorie de l'évolution repose sur l'hypothèse selon laquelle les organismes ont des ancêtres communs.

Le matérialiste a permis l'apparition de recherches en biologie comportementale centrées sur l'impact des processus biologiques tels que les gènes et le cerveau sur le comportement. D'autre part, elle a également servi pour de futures recherches en psychologie qui étudient comment les comportements ont pu évoluer afin de faire face aux pressions environnementales.[3]

Question 2 : Votre collègue affirme de façon convaincue que l’intelligence d’un individu est liée à la taille de son cerveau.

  1. Présentez des arguments qui pourraient donner raison à votre ami.
  2. Expliquez à votre ami en quoi établir un lien entre l’intelligence d’un individu et la taille de son cerveau est hasardeux.

  • La dimension du cerveau et l'intelligence ont toujours suscité l'intérêt des chercheurs. Certaines études ont montré une corrélation positive entre la taille du cerveau et le quotient intellectuel. On a constaté que, de manière générale, les individus ayant un cerveau plus grand ont tendance à obtenir des scores légèrement supérieurs dans certains tests d'intelligence.
  • Lors de l’évolution, la taille du cerveau a triplé par rapport aux autres espèces. Cela pourrait signifier une hausse de la complexité cognitive et de la capacité d’adaptation.
  • Des problèmes neurologiques tels que la microcéphalie, qui se particularise par une taille de tête anormalement petite, avec un risque élevé de déficience intellectuel. Cette réflexion laisse entendre que la dimension du cerveau peut influencer le développement intellectuel.

Il est toutefois important de souligner que ces arguments ne donnent pas une vision globale de la relation entre la taille du cerveau et l'intelligence. Voici quelques éléments à considérer afin de comprendre pourquoi la taille du cerveau ne détermine pas l’intelligence.

  • La taille du cerveau et les capacités cognitives peuvent considérablement varier selon les individus. Une personne ayant un cerveau plus petit peut posséder des capacités cognitives plus élevées, et vice versa.
  • La structure et la connectivité du cerveau sont plus importantes que la taille du cerveau. La neuroplasticité, qui fait référence à la faculté du cerveau à se réorganiser en réponse à l'apprentissage et à l'expérience, est un facteur clé qui explique pourquoi la taille ne détermine pas forcément l'intelligence. Pendant les processus d'apprentissage et d'expérience, c'est la structure du cerveau qui change avec la création de nouvelles connexions entre les neurones.
  • L'environnement exerce également une grande influence sur l'intelligence. L'intelligence est influencée par différents facteurs tels que l'environnement, la culture, l'éducation, les gènes et les expériences vécues.

Question 3 : Décrivez brièvement les 10 principes d’organisation fonctionnelle du cerveau. Donnez quelques exemples concrets pour chacun.   

  1. Les mouvements sont produits par le système nerveux dans un univers de perceptions créé par le cerveau.

La principale fonction du système nerveux est de produire un comportement ou des mouvements. Les informations que le cerveau reçoit et perçoit doivent être reçues et traitées par le système nerveux pour réagir. Notre perception de la réalité repose non seulement sur les informations sensorielles que nous percevons, mais également sur les processus cognitifs utilisés pour interagir avec ces sens. Par exemple, un daltonien ne perçoit pas les couleurs de la même façon qu’une personne qui ne dispose pas de trouble.

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