La psychobiologie ou biopsychologie ou psychologie biologique
Fiche : La psychobiologie ou biopsychologie ou psychologie biologique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lupe • 9 Janvier 2017 • Fiche • 1 076 Mots (5 Pages) • 1 784 Vues
La psychobiologie ou biopsychologie ou psychologie biologique
Domaine né de la fusion de la psychologie et de la biologie. Elle étudie les bases biologiques des processus psychologiques et comportementaux.
Professeur Watson (1878 – 1924) : Université de Baltimore
Il a voulu faire du comportement une science rigoureuse séparer les départements de psychologie et de philosophie et fusionner les départements de psychologie et de biologie.
La psychobiologie
C’est un champ d’investigation qui inclut beaucoup d’acteurs de formations assez différentes :
- Psychologues
- Psychiatres
- Biologistes
- Physiologistes
- Neurologues
Méthodes de travail en psychobiologie
Le modèle des animaux
Avantage :
- Utilisation générale : comportement, fonctions cognitives, pharmacologie
- Utilisation des techniques invasives (provoquer des lésions cérébrales)
- Travailler dans des conditions de laboratoire qui miment la réalité, comme provoquer la peur (confrontation avec un prédateur)
Limites :
Les résultats obtenus sur le modèle animal ne sont pas toujours faciles à transposer chez l’Homme.
Études sur l’Homme
Tests et techniques utilisées
Indices végétatifs : techniques pour évaluer les marqueurs physiologiques des émotions et stress
- Acétylcholine
- Adrénaline et noradrénaline
Système nerveux involontaire (SNA)
A du système nerveux végétatif
La fréquence cardiaque (Bat/min ; ECG), la pression artérielle, le débit sanguin, la fréquence respiratoire, la sécrétion des hormones (adrénaline, cortisol), la température corporelle, la dilatation des pupilles, l’activité électrodermale (AED).
- Ces indices végétatifs seraient aspécifiques et généraux
Colère : augmentation du rythme cardiaque associée à une forte augmentation de la température corporelle.
Peur : augmentation du rythme cardiaque sans la modification de la température cutanée.
L’activité électrodermale (AED)
C’est l’un des indices physiologiques les plus fréquemment utilisés.
La réponse électrodermale est liée à l’activité des glandes sudoripares dites glandes eccrines (impliquées aux réponses émotionnelles), contrairement aux glandes sudoripares apocrines (impliquées dans la thermorégulation).
L’AED (courants électriques cutanés) associée à la sudation résultant de l’activité des glandes sudoripares eccrines (glandes localisées dans la paume des mains et la plante des pieds). Contrairement à la plupart des autres indices végétatids, l’AED est sous contrôle exclusif du SN sympathique.
L’imagerie cérébrale désigne l’ensemble des techniques issues de l’imagerie médicale qui permettent d’observer in vivo le cerveau.
- L’imagerie fonctionnelle : étudier l’activité du cerveau
Électroencéphalographie : mesure l’activité électrique du cerveau : régions corticales)
Visage joyeux VS visage neutre
- Le cerveau est plus intensément activé par un visage joyeux, contre un visage neutre : émotion détectée.
IRMF (Imagerie Résonance Magnétique Fonctionnelle) : mesure le taux d’oxygénation du sang dans le cerveau
Lorsque l’on ment, le cerveau travaille davantage et les afflux sanguins sont plus importants.
La zone du mensonge a été localisée dans le cerveau et intéresse la justice.
En mars 2009, No Lie MRI affirme que sa technique est fiable à 93% et espère atteindre d’ici peu les 99%.
Activité du cerveau chez des adultes visionnant des photos de leurs partenaires VS la vue de photos de simples ami(e)s :
Une activation du lobe de l’insula et du cortex cingulaire impliquées dans la construction mentale du plaisir. De même, les régions impliquées dans le circuit de la récompense sont également stimulées.
En revanche, les régions du cortex préfrontal impliqués dans le jugement, la critique ne sont pas activés : l’amour rend aveugle.
- L’imagerie morphologique : visualiser l’anatomie des structures cérébrales et les anomalies (tumeurs, hémorragies, caillots…).
Hippocampe : structure cérébrale impliquée dans la mémoire spatiale
Un ado qui a l’amygdale plus grande (à droite) est plus souvent agressif dans ses interactions avec ses parents qu’un jeune avec l’amygdale de taille plus réduite (gauche), ados coopératifs.
Amygdale : (traite les stimuli aversifs et est impliquée dans les réponses émotionnelles liées à la peur, l’anxiété, l’agressivité, l’empathie…)
Le cortex préfrontal (régulation émotionnelle) régulerait l’amygdale pour assurer des comportements socialement acceptables.
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