Cours Psychologie
Recherche de Documents : Cours Psychologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 11 Octobre 2012 • 2 050 Mots (9 Pages) • 1 668 Vues
I - OUVRAGE DE REFERENCE
Psychologie cognitive : cours et exercices par Alain Lieury. Les cours de psycho cognitive sont calqués là-dessus.
PLAN DU COURS
Chapitre 1 : Histoire & Panorama
Chapitre 2 : La variété des sens (physio…)
Chapitre 3 : L’apprentissage
CHAPITRE 1 : HISTORIQUE
I / CONNAISSANCE DE L’AME
• « Psychologie » est dérivé du nom de la princesse « Psyché » qui inspira l’amour à Eros (source d’inspiration pour Freud). Les Grecs utilisèrent son nom pour désigner le souffle et par analogie l’âme. Psyché = âme, logos = discours, science, et donc psychologie = le discours sur l’âme. Le mot psychologie a été inventé par Melanchthon à l’époque de la Renaissance.
• Aujourd’hui, la psychologie concerne l’ensemble des processus mentaux et des comportements permis par le cerveau (l’analyse des rêves, la perception, la mémoire, le langage, l’intelligence, les émotions…)
• Le mot psychologie n’apparaît vraiment qu’au XVIIIème siècle. C’est le philosophe allemand Wolff qui l’introduit pour désigner l’étude des manifestations de l’âme. A l’époque ce n’est pas une discipline scientifique, loin de là.
• 4 périodes ou l’objet de la psychologie fut différent :
- Philosophes et savants grecs :
Autrefois, l’étude des manifestations de l’âme, c’était l’étude de la nature de l’âme (d’où elle vient, est-elle liée à notre corps ou pas… ?). Pour Platon, la mémoire c’est des réminiscences du temps où notre âme était à côté de Dieu. Avant de naître nous étions à son côté. Idées du bien, d’égalité, de justice…
Puis Aristote pense que nos idées viennent de notre perception et de l’entendement (intelligence) : tout ce que je perçois me fait développer mon intelligence. Il pense que le siège de l’âme est dans le cœur, car celui-ci s’emballe dans les émotions.
- Le temps des sciences et des techniques :
Léonard de Vinci (1452 – 1519) se base sur les propriétés des lentilles pour expliquer la perspective. Avec la distance, la lumière et les couleurs vont être de plus en plus fades. L’œil fonctionne selon le même principe.
Descartes a une vision plus matérialiste, se rapproche plus de notre version actuelle : intuition des neurotransmetteurs. Les esprits animaux feraient le lien entre notre corps et notre âme, qui elle, flotterait au dessus de notre corps. (Ancêtres des neurotransmetteurs). Pour lui le médiateur entre l’âme et les esprits animaux serait la glande pinéale que l’anatomie de l’époque avait déjà identifiée. C’est grâce à la lumière que la glande pinéale va réguler l’activité végétative de l’organisme.
- L’empirisme associationniste anglais :
James Mill va développer des principes très importants que l’on trouvait déjà chez Aristote : l’empirisme et l’associationnisme.
L’empirisme : l’esprit, à la naissance, est une table rase, où vont s’imprimer des images, résidus des sensations : c’est tout ce que l’on va récupérer comme information à travers les sens qui fait que l’on va construire l’esprit. Travaux sur l’inné et l’acquis.
L’associationnisme : les images, idées, etc. ne sont pas enregistrées en désordre mais associées entre elles, d’où les expressions « association d’idées » ou « fil de la pensée », car pendant longtemps on pensait que le cerveau était comme un grand bol que l’on remplissait un peu au hasard.
Avec différentes variantes, les mécanismes de l’association sont pour l’essentiel la similitude, le contraste et la contiguïté (qui peut être spatiale ou temporelle). Par exemple, un mec qui ressemble à Will Smith, et qui me plaît.
- Les limites de la psychologie philosophique :
A cette époque, psycho et philo sont confondues, et cette psychologie philosophique a pour objet d’étude l’âme et ses manifestations. Elle est limitée par trois caractéristiques qui l’empêcheront de devenir scientifique :
Elle est subjective, elle n’a pas d’objectif de mesure, et elle ne concerne que l’homme.
Subjective : Le philosophe édifie son travail sur l’introspection, et prête aux gens la capacité de s’analyser en les interrogeant sur leurs mécanismes mentaux. Exemple d’erreurs : penser que quelqu’un qui écrit mal n’est pas intelligent, penser qu’un individu jovial est honnête, penser pouvoir conduire suffisamment bien ou prendre le volant après un repas arrosé ou en téléphonant, les gens anxieux qui pensent que leur mémoire est défaillante alors que des tests montrent d’excellentes performances. Parfois elle a amené de bonnes hypothèses mais conduit le plus souvent à des erreurs grossières.
La mesure est absente : l’analyse intuitive ne permet pas de mesurer les phénomènes mentaux, ce qui empêche toute vérification précise. Exemple des scooters trafiqués : l’adolescent qui roule à un mètre du camion sur la rocade, l’adolescent pense que son scooter va freiner très bien si le camion freine. Il imagine qu’il va tout de suite percevoir le camion qui freine, alors que le temps de réaction est d’au moins une seconde à cette vitesse. Les gens pensent freiner instantanément, mais ils oublient que le temps de réaction est d’au moins une seconde. La mémoire visuelle « photographique » existe vraiment mais sa mesure révélant une durée d’un quart de seconde fait qu’elle n’est pas directement utile dans la vie courante. Lorsque l’on se rappelle quelque chose, on a parfois tendance à se repérer grâce à des stéréotypes, ce qui prouve que la mémoire visuelle photographique a des limites. La manière dont on réfléchit va aussi influencer notre représentation.
La psychologie philosophique ne concerne que l’homme : mais dans la philosophie antique, ce n’était pas spécifiquement humain, l’âme était un attribut non humain. Par exemple, un ver de terre ou une grenouille avait autant d’âme qu’un empereur. C’est sous l’influence de la religion chrétienne que l’âme est devenue exclusivement humaine. La connaissance de l’âme exclue l’animal. Il faudra l’avènement d’une psychologie objective pour étendre les méthodes d’étude et de mesure
...