Les relations internationales à l'époque de la Grèce Antique
Cours : Les relations internationales à l'époque de la Grèce Antique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lenaespol • 13 Novembre 2018 • Cours • 2 552 Mots (11 Pages) • 1 064 Vues
Séquence 1 : L’époque de la Grèce Antique
1) Rappel sur la Grèce Antique
La Grèce Antique est le foyer des premières formes de démocratie (Athènes), les Cités-Etats structurent le territoire hellénique.
La question de l’identité grecque s’articule autours d’un système non divisé et non structuré, organisé autours de Cité-Etats où se développe des rapports d’étrangeté entre elles, mais avec tout de même le partage d’une identité hellénique.
Il y a donc la permanence d’une même culture, d’une même identité tout en étant étranger les uns des autres suivant les différentes Cités-Etats.
→ Bref survol des époques de la Grèce Antique
Les différentes périodes s’articulent autours de l’émergence des Cités-Etats, naissantes durant l’époque Archaïque, et dont l’apogée se fait pendant l’époque classique à Athènes.
→ Epoque pré hellénistique (= Epoque mycénienne)
Foyer de civilisation traversé par de nombreux flux de populations : Civilisation minoenne, archéenne, mycénienne, ionienne.
La civilisation de la Grèce Antique est le produit de la rencontre de population principalement arrivée des espaces Asiatiques et des grands Est
Il y a un fort mélange de population, un brassage culturel.
Absence de point d’organisation : Tout ce qui se développe en Grèce Antique n’est pas que le fruit des frontières et des divisions mais il est notamment le résultat de mouvement de population.
La frontière n’existe pas, on pense les frontières en pensant les mouvements.
→ Epoque archaïque
3 caractéristiques à cette période :
- Dominée par une tyrannie (forme d’exercice du pouvoir absolu).
C’est le moment où la tyrannie domine et commence à s’effriter.
- On passe d’une cité aristocratique à une cité isonomique
(égalité des citoyens devant le loi).
- Colonisation : Participe à l’expansion de l’hellénisme jusqu’au bassin méditerranéen.
- Passage de l’Oïkos à la Polis, à partir du 8e siècle av. J.-C. apparaissent les Cités-Etats, de petits territoires indépendants et politiquement structurés.
Naît donc l’idée de « Citoyens ».
Oikos = Unité familiale
Polis = Cité-Etat, communauté de citoyens libres et autonomes
→ Epoque classique
Débute par l’invasion des perses
Correspond à l’âge d’or de la Grèce Ancienne avec l’apogée d’Athènes.
Formation de la ligue de Délos (alliance militaire pour repousser l’ennemi perse).
499 avant JC : Révolte des grecs contre les invasions Perses, la résistance est née.
→ Guerres médiques (Grecs vs Perses)
→ Emancipation et affirmation de l’identité Hellénique et domination Athénienne.
Athènes constitue une puissance maritime et vain les perses en 480 avant JC, prend la tête de la ligue de Délos.
→ Epoque hellénistique
Marquée par la guerre.
2) Question de la guerre dans le monde Grec
On observe une permanence absolue de la Guerre.
La fonction guerrière n’est pas spécialisée et se confond avec le politique et le vivre ensemble.
Selon les historiens, pendant l’époque hellénistique, on observe 2 ans de paix tout les demi-siècles.
JP Vernant : La guerre est naturelle et la paix apparaît aux grecs comme un temps mort dans le guerre, cela reste tout de même la guerre.
La guerre entre les petites cités indépendantes et soucieuses de s’affirmer en tant que suprématie est l’expression normale de la rivalité à une époque où l’esprit de lutte est partout entre les individus, dans la discussion politique, dans les jeux ou dans les joutes verbales.
Cette rivalité est une forme de compétition.
On a une conception agonistique (relatif à la lutte) de l’Homme : La guerre est partout, tout le temps, mais prend différentes formes avec les statuts différents du phénomène militaire.
A partir du 8è siècle BC, avec l’émergence des Cités-Etats, la guerre se spécifie comme un certain type de rapport entre Cités.
Avant l’époque classique, la guerre était confondue avec la chose privée car il n’y avait aucune distinction public/privé.
Cette distinction émerge avec la Polis, la guerre se différencie alors de la vengeance personnelle et se spécifie :
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