La géopolitique des frontières et des migrations internationales.

Revue de presse commentée sur la géopolitique des frontières et des migrations internationales.

Articles :

Agence France Presse. « La République dominicaine veut construire un « mur » de séparation avec Haïti ». Journal de Montréal, 2 mars 2021. Récupéré à https://www.journaldemontreal.com/2021/03/02/la-republique-dominicaine-veut-construire-un--mur--de-separation-avec-haiti

Salle de presse. « Haïti/État en faillite — Les Dominicains déploient plus de 7000 soldats le long de la frontière ». Rezo Nòdwès. 19 février 2021. Récupéré à https://rezonodwes.com/2021/02/19/haitietat-en-faillite-les-dominicains-deploient-plus-de-7-000-soldats-le-long-de-la-frontiere/

Blanchet-Gravel, J. « Bienôt un mur entre Haïti et la République dominicaine : les migrants illégaux pointés du doigt ». Sputnik News. 4 mars 2021. Récupéré à https://fr.sputniknews.com/amerique-nord/202103041045304730-bientot-un-mur-entre-haiti-et-la-republique-dominicaine-les-migrants-illegaux-pointes-du-doigt/

Compte-rendu :

Vous n’êtes pas sans savoir qu’Haïti à son lot de problématiques relié à son historique au 20e siècle, mais depuis la catastrophe de 2010, le tremblement de terre qui ont dévasté cette partie de l’île, les problèmes se sont multipliés sous plusieurs formes. Pour une grande partie de la population, la pauvreté est le principal problème et plusieurs, tentent de multiple façon de s’en sortir. Une de ces façons est l’immigration vers la République dominicaine. Bref, la République dominicaine et Haïti ont un historique riche en frais de relations compliquées. Il faut savoir qu’il a seulement que quatre points de passage officiels qui séparent les deux pays qui se partagent l’île d’Hispaniola. L’île est occupée à 64 % par la République dominicaine et ses 10 millions d’habitants tandis que le reste de l’île, soit 36 %, appartient à Haïti, dont une population de 11 millions de personnes.

Depuis plusieurs présidences dominicaines, la question migratoire fait partie des basses politiques du gouvernement. C’est d’ailleurs une priorité pour l’actuel président, M. Luis Abinader, qui a annoncé, d’ici deux années, la construction d’un mur frontalier. Ce mur frontalier, d’une longueur de 380 kilomètres, se veut être une mesure importante du gouvernement dominicain pour réduire et freiner l’immigration illégale en provenance d’Haïti, mais aussi pour tenter d’empêcher le trafic de drogue, humain ou le transit de véhicules, qui augmente d’année en année. Le passage illégal d’Haïtiens est culture depuis plusieurs années, on dénombre presque 500 000 habitants illégaux haïtiens qui vivent en République dominicaine.

Pourquoi construire un mur ? C’est la grande question, elle a d’ailleurs été dans l’actualité à plusieurs reprises cette question avec l’administration Trump (2017-2021) aux États-Unis. Il existe plusieurs motivations derrière la construction des murs frontaliers, nous les avons régulièrement dans les médias américains des dernières années et nous devons supposer que ce sont un peu les mêmes enjeux. Il a un enjeu migratoire important, dans cette optique, où le gouvernement dominicain veut contrôler les accès dans son pays. Il veut simplement limiter les possibilités de mobilité. Qui semble être une

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