Les migrations internationales

B. Les migrations internationales

Introduction

Les migrants sont des acteurs clés de la mondialisation. Ils participent au phénomène   d’interdépendances des États et des sociétés. Un migrant est, selon l’Unesco « toute personne qui vit de façon temporaire ou permanente dans un pays dans lequel il n’est pas né et qui a acquis d’importants liens sociaux avec ce pays ». Il existe plusieurs types de migrations ; des conflits, de la pauvreté, des recherches de meilleures conditions de travail et d’existence. Ils sont donc intrinsèquement liés aux écarts de richesse, aux guerres, aux besoins de main-d’œuvre, aux nécessités quotidiennes. Ces migrations interrogent les sociétés et génèrent différents types de réactions.

Problématique : quels sont les parcours des migrants au cœur de la mondialisation ?

 I. Les migrants, des acteurs de la mondialisation

En 2013, 232 millions de migrants ont été recensés dans le monde.  La définition de l’Unesco (introduction) est trop restrictive puisque beaucoup de ces migrants restent mobiles, se déplacent d’un lieu à un autre et parfois même effectuent des allers retours avec leur pays d’origine.  

Les trois quarts des migrants viennent des pays du Sud et vont vers l’Amérique du Nord, l’Europe et les pays pétroliers. D’autres territoires deviennent des zones de transit (Turquie, Mexique). Les migrations de masse ont profondément marqué les structures démographiques, sociales, politiques et économiques des sociétés.

 II. Les causes des migrations

Les populations poussées à la mobilité le sont pour diverses raisons. La pauvreté ou la recherche de meilleures conditions de vie sont parmi les plus importantes. Ils sont également des ressortissants de pays touchés par les conflits, l’insécurité, les changements climatiques, les facteurs environnementaux… D’autres catégories, plus favorisées font également parti de ces migrants : les « cerveaux », les artistes renommés ou encore les sportifs de haut niveau.

III. Les prérogatives étatiques

Les pays d’accueil des migrants autorisent les flux pour certaines raisons (besoin de main d’œuvre, enrichissement culturel ou développement des migrations touristiques). Les États élaborent des politiques dissuasives, privilégiant l’immigration choisie. L’augmentation de la pression migratoire entraine la mise en place de politiques restrictives. Les politiques migratoires ont de plus en plus tendance à se durcir (USA/Mexique). Les règles mises en place doivent faire face à la migration illicite et aux dangers qu’elle engendre.

Dans ce domaine, l’UE adopte une nouvelle approche qui consiste à adopter une législation sectorielle (donc par catégorie de migrants). Les camps de rétention se sont multipliés dans l’Union Européenne (il y en a 230, surtout concentrés le long des frontières orientales et méridionales, situés à proximité des voies de migration).

Conclusion

La première phase de mondialisation migratoire remonte au XVIe siècle. Depuis 1950, la mobilité se développe grâce aux progrès techniques et à la baisse du coût des transports. Le sujet des migrations internationales est un sujet à dimension humaine forte. Les enjeux politiques et civiques sont également importants. Les termes de migrant déplacé, réfugié, clandestin, demandeur d’asile, expatrié montrent une grande diversité des situations.

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