Définition de l’économie politique de Adam Smith dans La richesse des nations
Cours : Définition de l’économie politique de Adam Smith dans La richesse des nations. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar eva.sy • 12 Octobre 2022 • Cours • 20 205 Mots (81 Pages) • 348 Vues
Introduction :
Définition de l’économie politique de Adam Smith dans La richesse des nations :
« L’Economie politique, considérée comme une branche de la science du législateur et de l’homme d’Etat, se propose deux objets distincts : le premier, de procurer au peuple un revenu ou une subsistance abondante … le second, de fournir à l’Etat ou à la communauté un revenu suffisant pour financer les services publics ; elle se propose d’enrichir à la fois le peuple et le souverain » (édition française de 1976, tome I, p. 428)
Définition de l’économie de Lionel Robbins :
« L'économie est la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre des fins et des moyens rares susceptibles d'être utilisés différemment. » (An Essay on the Nature and Significance of Economic Science, 1932, p. 23).
Définition de l’économie de Edmond Malinvaud :
« L’économie est la science qui étudie comment les ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société ; elle s’intéresse d’une part, aux opérations essentielles que sont la production, la distribution, et la consommation des biens, d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations » (Leçons de théorie microéconomique, 1986)
1ère partie : Les théories économiques
Chapitre 1 : La théorie classique
Au 18 -ème siècle l’économie se distingue comme discipline de la philosophie morale et du droit. Des écoles classiques sont construites en fin du 18ème siècle – milieu du 19ème siècle démarrant avec Adam Smith (1776 : enquête sur la nature et les causes de la richesse des nations) et se terminant avec John Stuart Mill (1848 : Principes d’économie politique). Les classiques sont liées par des questions communes :
- Quelles sont les causes de l’enrichissement d’un pays ?
- Quelles sont les lois qui gouvernent la répartition des richesses la distribution des revenus ?
- Quelle institution et quelle législation permettent le plus grand développement de la richesse d’un pays ?
- Richesse, valeur et répartition
Smith commence par clarifier des nations fondamentales restées confus
1.A) Richesse et travail productif
Son premier questionnement est sur la nature de la richesse en s’oppose au courant mercantilisme (penser des marchant, commerçants pour qui la richesse consistée a l’accumulation d’or dans le pays par excèdent commerciaux). Smith fait valoir que si on prend le cas des colonies d’Amérique, elles avaient un déficit commercial et pourtant elles progresser plus vite qu’ailleurs. Il s’oppose également à la physiocratie dont l’acteur principale était Quesnay. Il considère que les physiocrates avaient une vision plus juste (leur pensée est que les bien de la population pour satisfaire les biens produit sur terres par l’agriculture, seul la nature produit car dieu a doté la nature de force produisant) mais considère tout de même que la source des revenues n’est pas produit que par la nature mais aussi par le travail humain (faculté physique et mentale qui s’applique à la matière qu’il transforme) qui ajoute une valeur donc il produit “le revenu du produit est égal à ce qui est produit manuellement par la terre et le travail”. Cependant tout le travail ne produit pas :
- Travail productif : ajoute une valeur a l’objet (la valeur va perdurer jusqu’à la vente du produit sur le marché ainsi le client récupère toutes les sommes investies pour créer cet objet donc il peut produire la même quantité de biens pour l’année précédant)
- Travail improductif : n’ajoute pas de valeur a l’objet (la valeur s’évanouis a l'instant où elle est réalisé ex : le travail des domestiques, des artistes, des juges, du roi, des militaires)
1.B) Mesure de la valeur
Il va ensuite se prononcer sur la question de la valeur ce qui détermine la valeur des biens des marchandises qui est une question importante pour répondre à la question de répartition de la valeur. Il faut d’abord distinguer la valeur d’usage et d’échange :
- Valeur d’usage : Utilité retiré d’un bien (ex : un vêtement cherche à protéger du froid)
- Valeur d’échange : La valeur d’un bien par rapport à un autre = prix
Smith veut expliquer que la valeur d’échange : la valeur d’usage et la valeur d’échange ne sont pas nécessairement en lien. Un bien qui a une forte valeur d’usage ne coute pas cher et inversement.
Exemple : l'eau est utile pourtant ça ne coute pas cher, alors que le diamant est peu utile mais coute cher.
Il va trouver un déterminant de la valeur d’échange qui est présent dans tous les biens et qui puisse servir d’étalon de mesure : le travail. Dans l’échange des bien c’est le travail qui s’échange contre le travail (1h de travail d’un individu vaut 1h de travail d’un autre individu). La valeur d’échange est déterminée par la quantité de travail nécessaire pour la produire et la transporter au marcher. Il y’a deux sortes de biens
- Reproductibles : bien qui peut être produit en quantité par l’industrie
- Non reproductif : sa reproduction est limitée.
Les biens reproductibles ont une valeur déterminée par le désir des individus à ce le produire. Donc par la rareté. Il y’a différentes natures de travail. Selon les professions, 1h de travail ne sera par réénuméré pareillement. La valeur des biens, reste régie par la quantité de travail nécessaire pour la produire et la transporter au marcher, mais modulé par l’appréciation sociale attaché aux différents travaux. Cette théorie de la valeur de travail, pour s’appliquer à l'évolution du bien dans le temps, si la valeur d’un bien démunie dans le temps c’est que la quantité de travail diminue comparer aux autres.
1.C) Répartition du revenu
A présent il s’intéresse à la répartition des revenus : comment cette valeur produite est repartie entre les classes ? Smith distingue théoriquement, le stade primitif des sociétés de celle évolué. Une société où il y’ a que des travailleurs indépendants qui utilise très peu d’outillage (ex : les chasseurs). Donc toute la valeur des biens produits leur revient puisqu’ils sont indépendants. Dès que ce stade primitif est dépassé, il se produit un phénomène d'appropriation de la terre et également avec l’apparition de meilleurs outils nécessaire pour produire, survient un phénomène de séparation entre les travailleurs avec ceux qui font les avances, de ceux qui font la production des produits. On arrive ainsi à trois classes : les ouvriers, les capitalistes et les propriétaires fonciers :
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