Adam Smith dans "La richesse des nations".

Cette image utilisée (une seule fois) par Adam Smith dans La Richesse des Nations en 1776 a fait fortune puisqu'elle est encore de nos jours un sujet de dissertation...

Smith voulait simplement dire que la libre activité des entrepreneurs, commerçants et investisseurs divers guidée par leur intérêt finissait par être propice à l'intérêt de tous, comme si une main invisible guidait leurs actions.

Je ne connais pas suffisamment Adam Smith pour savoir si cette image était l'expression de sa religiosité, si cette main invisible est celle de Dieu ou de la providence, toujours est-il que nous avons de nos jours le spectacle d'un monde où presque tout le monde travaille chacun à sa manière pour le bien de tous. Il faut consulter à cet égard la vidéo montrant Milton Friedman en train de disserter sur un crayon, ce petit bout de mois muni d'une mine et d'une petite gomme à son extrémité, dont la production fait intervenir des éléments issus des cinq continents de la planète...Un bijou.

Mais avec des tas de problèmes résultant des différents stades de développement des pays et de styles de gestion économique plus ou moins efficients.

Déjà en son temps, l'objection consistant à dire que si tous les industriels anglais achetaient à l'étranger et vendaient leurs produits également à l'étranger, la majorité des anglais n'en profiteraient guère...

Nous avons vécu cela récemment avec la vague de délocalisations dans les pays nouveaux venus après l'écroulement du communisme. Une classe moyenne de quelques centaines de millions de personnes est apparue dans les pays en développement tandis que le chômage et la précarité se répandaient dans les pays développés.

Le marché, car c'est bien de cela dont parlait Smith, ça fonctionne bien. Mais comme rien n'est parfait sur notre planète, ni le paradis communiste ni le paradis de Smith ne sont pour demain.

Il n'en reste pas moins que le marché a fait la preuve de son efficacité économique et que les tentatives constructivistes ont été autant d'échecs retentissants.

Une leçon que nos gouvernants, de droite comme de gauche, n'ont pas encore vraiment assimilée.

...