Analyse d’une entreprise 9273-7956 Québec Inc/ Dépanneur du Parc bien implantée dans la ville de Val-d’Or.
Dissertation : Analyse d’une entreprise 9273-7956 Québec Inc/ Dépanneur du Parc bien implantée dans la ville de Val-d’Or.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar c b • 10 Avril 2022 • Dissertation • 3 124 Mots (13 Pages) • 622 Vues
ADM 4015 | Travail noté 1
ADM 4015 | [pic 1] |
Modèles internationaux |
TRAVAIL NOTÉ 1
Analyse d’une entreprise de votre choix (15 %)
Consignes :
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Identité
Nom :
Prénom :
Numéro d’étudiant :
Trimestre : Hiver 2022
Introduction
Dans le présent travail, vous trouverez l’analyse d’une entreprise abitibienne bien implantée dans la ville de Val-d’Or. Il s’agit d’entrepreneurs de la région qui ont su de par leur implication et leur travail acharné réussi à faire de leur entreprise un projet rentable et compétitif.
Il s’agit de l’entreprise 9273-7956 Québec Inc. fonctionnant sur le nom Dépanneur du Parc.[1] L’entreprise a été fondée à la fin 2012 et fait partie d’un consortium comportant 9 dépanneurs dans la région de Val-d’Or gérés par une combinaison de 3 partenaires d’affaires. Ce regroupement représente une proportion de possession de 45 % des dépanneurs sur le territoire de la ville de Val-d’Or. Plus particulièrement nous nous attarderons sur le Dépanneur du Parc; il s’agit d’un dépanneur fondé en 1989.
Vous trouverez dans ce travail une présentation plus détaillée de l’entreprise à l’aide du modèle de Beer et al., de plus amples informations concernant la gestion des ressources humaines de cette entreprise, leur performance ainsi qu’une réflexion personnelle sur les pratiques et le type de stratégies de l’entreprise.
- Présentation de l’organisme selon Beer et al.
Pour la réalisation de ce travail, nous avons rencontré Monsieur Mathieu Gervais administrateur du Dépanneur du Parc. Il nous explique qu’à l’époque, le Dépanneur du Parc était situé devant un ensemble de 4 usines de produits forestiers et une usine de maison préfabriquée employant plusieurs personnes et est sur la route 397 qui relie les municipalités de Val-d’Or et de Barraute. La route 397 est le lien unique pour les résidents des quartiers Val-des-Vents, Val-du-Repos, Val-Senneville et des Eskers de la ville de Val-d’Or. Il a été racheté en 2013 par madame Dominique Marchand, Mathieu Gervais et la compagnie 9268-4810 Québec Inc. qui sont les actionnaires de cette compagnie. Les administrateurs sont Mathieu Gervais comme président et Patrick Fleurent est le secrétaire. Il n’y a aucun dirigeant qui est non membre du conseil d’administration. Ce dépanneur est muni d’une station-service opérant sous la bannière EKO. La bannière EKO est une propriété du Groupe F. Dufresne et est une entreprise familiale 100 % québécoise, qui gère le réseau des stations-service EKO et qui propose une variété complète de produits et services de qualité offerts par des gens accueillants qui ont à cœur de prodiguer un service exceptionnel afin d’atteindre l’objectif premier qui est de satisfaire le client. De plus, les clients peuvent bénéficier de la carte de fidélité Milliplein afin d’obtenir des récompenses sous forme de crédit sur les achats en échangeant les points accumulés.[2]. Pour ce qui est de la section du dépanneur fonctionne sous la bannière Boni-Soir qui regroupe près de 400 magasins partout au Québec.
Afin de rester compétitive et concurrentielle dans une période de pénurie de la main-d’œuvre et dans une région où les industries minière et forestière sont très fortes, la région de l’Abitibi-Témiscamingue se situait au 3e rang parmi les régions du Québec avec les salaires hebdomadaires les plus élevés en 2018[3]. En 2021 le salaire horaire moyen dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue était de 29,43 $, qui est au 4e rang des régions administratives avec le salaire moyen de la population de 15 ans et plus, la moyenne provinciale étant 28,81 $. Le taux de chômage pour l’année 2021 de la région administrative de l’Abitibi est de 4,7 % et moyenne provinciale et de 6,1 %. La gestion des ressources humaines (GRH) se doit de s’adapter à son environnement et aux réalités régionales.
Comme le démontre le modèle de Beer et al., le marché du travail n’est pas en faveur des entrepreneurs, il manque d’employé dans toutes les sphères, ce qui a pour effet que l’employé ne craint pas le chômage ou la perte de son emploi. La gestion des ressources humaines se doit d’être axée sur le dévouement et l’engagement des employés. La gestion doit tendre vers un sentiment de loyauté envers les employés et vice-versa. Dans ce type d’entreprise, le salaire de départ est majoritairement le minimum prévu par la réglementation pour les commis et augmente selon les changements réglementaires ou au bon vouloir de l’employeur[4], il n’y a pas de convention collective régissant les augmentations salariales. Il y a peu de possibilités d’avancement au sein de l’entreprise et il n’a aucune règle formelle qui régisse les promotions au sein de l’entreprise. Il n’y a que le poste de commis de dépanneur et celui de gérant du dépanneur et dernièrement il y a eu l’embauche d’une personne intermédiaire entre les gérants de dépanneurs et les gestionnaires. Ce nouveau poste a été mis en place afin de réduire le nombre d’heures de travail, qui est très élevé des 3 gestionnaires en place qui devait gérer toutes les demandes et les problèmes 7 jours sur 7 (problème d’absentéisme de dernière minute, système de caisse et de paiement non fonctionnel, etc.) De plus, l’emploi de commis dans un dépanneur est majoritairement un emploi étudiant, il y a beaucoup de roulement de personnel. Une grande proportion d’étudiants doivent quitter la ville de Val-d’Or ou la région de l’Abitibi-Témiscamingue afin de poursuivre leurs études professionnelles, collégiales ou universitaires. Une fois les études terminées, les employés quittent l’entreprise afin d’obtenir un emploi relié à leur formation et où le salaire est supérieur à celui offert. Il y a également beaucoup de mobilité entre les entreprises de même type ou avec le domaine de la restauration. Les employés quittent afin d’avoir un meilleur horaire de travail ou pour avoir un meilleur salaire, nous pouvons prendre l’exemple de la chaîne de restaurent McDonald qui offre un salaire de 15 à 17 $ de l’heure et des primes à l’embauche[5], qui est supérieur au salaire minimum. La rétention du personnel est un élément majeur qui influence la gestion des ressources humaines afin d’éviter des coûts supplémentaires pour la formation et la supervision de nouvel employé. Il y a également des lois et des normes qui limitent le travail des jeunes fréquentant un établissement scolaire et âgé de moins de 16 ans au début de l’année scolaire défini par la loi sur l’Instruction publique[6]. Les gestionnaires doivent donc jongler avec beaucoup de contraintes et avoir un bon sens de la planification et être créatifs afin de combler les quarts de travail. Ils doivent être à l’écoute des demandes des employés pour éviter la perte de capitaux humains. Il vise par le fait même le bien-être des individus. Le tout est inter relié à la rétention du personnel et qui par le fait même réduit les coûts, les besoins de recrutement et la formation de nouveaux employés.
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