Vie politique Francaise cas
Cours : Vie politique Francaise cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Eytan Chemama • 18 Avril 2016 • Cours • 28 251 Mots (114 Pages) • 924 Vues
- Vie politique française :
- Qu’est ce que la science politique ? C’est une science sociale en opposition aux sciences naturelles, qui a pour but d’étudier la réalité humaine. La sociologie s’institutionnalise au début XXème siècle en France, et a pour objet les faits politiques
- Une science sociale qui se rattache plus directement au gouvernement des hommes en société. Par exemple, étudier les institutions politiques, l’histoire politique
- Maurice Duverger : la science politique est la science du pouvoir du gouvernement de l’autorité du commandement.
- Au départ c’est une discipline issue du droit. Petit à petit, la science politique s’est autonomisée du droit. En France, le moment où la science politique s’autonomise c’est après 1945, avec la fondation de l’ENA avec les grands corps de l’Etat (IEP). Dans les années qui suivent, les institutions comme l’association française de science politique en 1949 ;
- Principe de neutralité : elle s’appuie sur l’idée de séparation entre l’analyse et le jugement de valeur. Ce sont des principes scientifiques analytiques. Cela touche à plusieurs droits fondamentaux (droit des femmes, des citoyens). Le politiste est à différencier des politiciens.
- Principe de méthode : science qui fait usage d’instrument méthodologique : les méthodes sont assez diverses : quantitatives (à partir de donnée de sondage en statistiques à l’aides des %) et les méthodes qualitatives (faires des entretiens quantitatifs avec des militant pour comprendre leurs façons de voir mes choses)
- Principe de systématisation : trouver des lois explicatives, des entretiens avec des populations données sont alors comparées.
- L’objet de la science politique est le pouvoir (plus précisément les rapports du pouvoir) : on distingue les « objets déjà là » (ce qui est matériel, les députés, leurs statuts, les isoloirs etc.) et les « objets qui ne sont pas déjà là » qui sont « sans matérialité » (qui sont plus compliqués comme l’ objet de rechercher la droite ou la gauche, qui ne sont pas des idées concrètes comme l’Etat par exemple).
- Le droit a pour but de distinguer le légale de l’illégale régulariser le légale en le réglementant. Le politiste va s’intéresser aux logiques du développement de la norme perspective différente. Ce qui les intéresse est seulement ce qui est constatable empiriquement, dans les actes, dans les manières de faire. Le politiste ne va pas s’intéresser à ce que le droit énonce mais à ce que font les acteurs du droit : ex : si on est dans le droit anti discrimination, le juriste regarde ce qui existe en terme de loi anti discriminatoire et le politiste va s’intéresser à comment ce droit est mobilisé par différents acteurs, il va alors enquêter les personnes qui en ont fait usage, pourquoi etc. ils ne sont jamais guidés par la seule idée juridique : pourquoi à une certaine époque certains acteurs vont faire usage de la constitution de telle ou telle manière ? quel est l’équilibre de la vie politique ? les rapports de force, les tensions politiques vont alors intéresser le politiste. Alors que le juriste considère les normes comme quelque chose déjà là, le politiste apporte un plus, il lui est complémentaire. Il se demande comment on en est arrivé à l’existence de cette norme : produit de négociation. Quels sont les rapports qui ont fait que l’on a du établir la création des lois sur l’anti racisme ? ici, depuis des propos racistes massifs depuis 1980.
- Comprendre la vie politique passée et actuelle : acquérir un socle de connaissances fondamentales sur l’ensemble des Républiques françaises. Il y a des traces de la vie politique passée sur la vie politique actuelle. L’époque fondatrice est la révolution française de 1789. En décembre 1851 : coup d’Etat de Napoléon.
- L’approche sociologique complète l’approche juridique. Comprendre l’origine sociale des individus pour comprendre pourquoi un acteur va avoir une pratique particulière du pouvoir et pas d’autres, pourquoi certains votent et certains s‘abstiennent. Le fil directeur est la République mais qu’est ce que le modèle républicain ?
- L’objet de ce cours est d’étudier plus de deux siècles de vie politique française. « Expliquer des phénomènes pour les comprendre mais pas pour les excuser »
- Quand on regarde les enquêtes à la population française pour savoir si elle s’intéresse à la politique, 10 à 15% s’intéressent beaucoup à la politique cette proportion est explicable socialement. Ce sont d’avantage les hommes que les femmes, les plus de 35 ans mais pas les personnes âgées, la classe sociale élevée et un niveau d’étude supérieur, selon la catégorie sociale, le taux d’intérêt à la politique diffère. De la même manière de nombreuses personnes parlent de politique sans s’en rendre compte. Les objets politiques sont contingents : certains sujets sont politiques dans certains pays mais pas dans d’autres, pareil dans le temps, les choses politiques peuvent ne plus l’être ou le devenir au fil du temps : phénomène de politisation qui a lieu. Par exemple, l’alimentation qui n’apparaît pas comme une question politique au premier abord, peut en fait l’être avec la question de la viande halal à la cantine par exemple.
- En anglais, trois termes différents :
- - Polity : Sphère politique espace formé par les acteurs de la politique (militants associatifs, députés, électeurs, les partis, les dirigeants, les fonctionnaires) les différentes forces institutionnalisées sous force de parties institutionnalisée qui assurent une fonction dérégulation sociale. Ce que Bourdieu appelle « le champ politique » (le politique)
- - Politics : C’est l’activité politique (la politique): l’exercice de la profession politique, qui obéit à des logiques spécifiques.
- - Policy : L’action publique : l’action des pouvoirs publics dans des secteurs particuliers, politique de l’environnement, de l’emploi, la santé etc. comment sont élaborée ces politiques publiques ? comment un thème devient il une politique publique ? puisque qu’avant, il n’avait pas de politique publique de l’environnement
- Ensemble d’activités spécialisées qui se déroulent dans les lieux spécifiques (assemblée mairie) qui impliquent un certains types d’acteurs (élus, électeurs ou chef de parti) qui se comportent selon des codes, des manières d’être particulières (par exemple l’écharpe tricolore du maire lorsqu’il va en cérémonie).
- La vie politique est une activité concurrentielle. Une compétition où s’affronte les professionnels de la politique pour la conquête et l’exercice du pouvoir sous le regard des électeurs et des citoyens. La concurrence entre différents acteurs qui cherchent à obtenir les différents votes du peuple la définition de Schumpeter « démocratie ». elle implique un procédé une décision et la lutte concurrentielle entre différentes équipes et aussi au sein même de ces équipes politiques (compétition pour un pro). On observe une véritable métaphore avec le jeu, le politique est comme le jeu une pratique organisée par les règles, ils sont en situation d’interdépendance, tous dépendants les uns des autres. Impossible de faire politique seul. La politique est un jeu relationnel (les acteurs sont en relation constante avec les autres) les actions des acteurs politiques sont influencées par celles des autres. Chaque coup d’un joueur va avoir un coup sur son adversaire. Les stratégies politiques doivent être mises en relation. La politique est un jeu relationnel et collectif qui comporte des règles. C’est un affrontement
- Entité collective de conquête des décisions des acteurs politiques ; métaphore avec une compétition sportive i.e. au sein d’un parti politique, une association de diverses compétences des stratégies à élaborer, des contraintes budgétaires ou juridiques pour mener son équipe et sa stratégie. Compétition entre les équipes et au sein de l’équipe même.
- L’affrontement se fait selon les règles définies que les joueurs acceptent dès le début, qui sont des repères qui réglementent le jeu (la vie politique) et qui seront adaptés par les différents joueurs (acteurs politiques) sous tous leurs combats (mandats).
- La parité de la loi a été votée : partie Les verts en ce qui concerne l’adaptation des règles en fonction des différents acteurs et de leurs idéologies.
- En démocratie la compétition prend des formes particulières, elle est ouverte, chacun peut candidater aux instances suprêmes, et devenir un politique. Le fait que cette activité soit devenue institutionnalisée (vrai métier) la difficulté est que les politiques doivent s’adresser à des publics différents les profanes (nous, citoyens) et les professionnels de la politiques (concurrents), ce qui crée les tensions notamment lorsque l’un des publics se sent délaissé.
- I) La transformation de la compétition politique au XIXème siècle
- A) du notable à la figure du professionnel de la politique : vers une démocratisation du personnel politique ?
La compétition politique va se moderniser au XIXème siècle. Alors qu’elle était souvent personnelle, relation individuelle avec ses électeurs. Cette compétition était locale, irrégulière et intermittente. Elle va s’exercer de manière plus collective et plus professionnelle.
quand on parle de professionnalisation, deux processus sont liés :
- Le processus de différenciation et une spécialisation de l’activité politique, peu à peu elle se distingue d’autres secteurs sociaux. Elle développe ses propres règles du jeu, ce qui va conduire au développement de savoir faire propre. Les acteurs politiques doivent faire l’apprentissage de ce savoir pour pouvoir participer.
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