Positivisme : seule la règle établie est le droit
Cours : Positivisme : seule la règle établie est le droit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar victoirevicus • 19 Octobre 2016 • Cours • 2 368 Mots (10 Pages) • 694 Vues
Philosophie du droit
Positivisme : seule la règle établie est le droit
La discipline n’apparait qu’entre la fin du XVIII ème et le début XIX ème avec Kant, même si la philosophie du droit existe depuis la nuit des temps. La philosophie du droit va demeurer discipline qui va attirer les philosophes, juristes…. En France, au XX ème siècle, des philosophes se sont penchés sur les questions de philosophie du droit. François Gény, Léon Dugit, Maurice Hauriou… Michel Villey renouvelle la discipline avec de nouvelles convictions… Faire de la philosophie du droit pour comprendre le droit et le définir. Cette croissance du nombre de discipline a fait q’on s’est concentré sur la technique a en oublier ce qu’est réellement le droit. Il y a, dans le monde juridique, une absence de recherche d’ouverture.
Kant pose deux questions que tout juriste doit se poser : Quid Juris (1)? Quid Jus (2)? Quelle est la situation juridique lié a tel procès? Qu’es-ce que le droit? Kant considère que le juriste doit trancher la première question et le philosophe la deuxième. Les deux questions sont indissociable.
Faire de la philosophie du droit c’est aussi comprendre ce qu’est le droit.
Philosopher sur le droit c’est essayer d’aimer le droit dans sa réalité.
Introduction
« Philosophie : Genre littéraire né en Grèce vers le V ème av. JC, mort en Europe avec Hegel depuis 1831» François Châtelet.
Le progrès n’est pas nécessairement que technique. Es-ce que la philosophie est la recherche de la vérité ? Dans ce cas là, elle aurait un but impossible. Ils ramènent la vérité au seul limite de leur discipline. Chacun peut parler de sa discipline mains peut pas affirmer obtenir la vérité, et encore moins de la discipline d’un autre. Finalement, le savant contemporain se contente d’informations spécialisées mais en extrapole des principes généraux.
« Il est forcé que la science du droit soit très répandue, et rare la philosophie. Cela n’empêche pas qu’elle soit nécéssaire. » Michel Villey.
La philosophie est centrée sur le sujet par rapport aux objets. On tombe vite dans le subjectivisme voir même le relativisme. Si on se concentre sur la connaissance d l’objet, on ne se concentre plus sur sot mais sur la connaissance du monde. Et si on se concentre sur la connaissance du monde, on se concentre sur la connaissance de la réalité. D’ici, on revient à notre idée de départ.
Le champ de la philosophie du droit :
La doctrine juridique : réflexion et production intellectuelle sur le droit
La philosophie du droit : étude de la cause et des objets du droit
La théorie du droit : analyse des concepts juridiques
Dans la physique et la méthaphysique, Aristote distingue 4 causes :
La cause formelle
La cause materielle
La cause motrice
La cause finale
La dialectique c’est la confrontation d’opinion unilatérales qui permet de tendre à un universel.
De nombreux philosophes s’appuient sur les théories de Saint Thomas d’Aquin.
La conception du droit naturel moderne, ce qu’on appelle aussi je jusnaturalisme avec des auteurs comme Pufendorf, Burlamaqui, Grotius, Wolff… Il y a un droit naturel classique et un droit naturel moderne. Le droit naturel issue du néo-kantisme : réduit à des concepts généraux sans applications très concrètes.
Le courant néo-thomisme avec Jean Dabian.
Dans un second temps nous verrons en quoi cette pluralité existe aussi dans le positivisme. Que l’on porte de ce volontarisme de Hobbes.
On va en dégager quelques principes relatif a la philosophie du droit : premier penseur : Héraclite : (VI ème siècle av.JC) auteur d’un ouvrage Sur la nature « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » IL considère que les choses ne se révèlent que dans des oppositions, dans des conflits.. et il met au coeur de ses rapports conflictuel une divinité qu’il appelle Polemos (=polémique) qui est une sorte de divinité de la guerre. Le Polemos est nécéssaire à l’équilibre du monde. Pour Héraclite, la guerre est essentielle à l’équilibre du monde. Hybris c’est le déséquilibre, la démesure. A partir du moment ou il y a une force plus forte que l’autre, il n’y a plus d’équilibre, donc plus de justice. Donc forcément destruction d’une force ou l’autre.
Il existe une loi divine qui dépasse les lois humaines qui crée une confrontation dans laquelle repose la justice. Héraclite pense qu’il y a une divinité supérieur qu’il appelle le Enos.
« La loi c’est obéir à la volonté de Un » (=Enos)
Le courant sofiste avec Prodicos, Antifon, Protagoras, Gorgias. On leur reproche de préférer la beauté à la vérité. Protégeras est à l’origine de l’idée selon laquelle l’Homme est la mesure de toute chose. (du pur relativisme) = Le vrai, le faux, le bien, le mal… Tout cela n’existe que selon le point de vue de l’Homme. L’idée que l’homme n’est pas, par nature un être sociable. La loi naturelle est inférieur à la loi civile.
Socrate, on connais ses idées qui sont exposées a travers les oeuvres de Platon..
La Grèce Antique de Platon à Aristote
Platon à une pensée sur le droit qui se révèle dans une multitudes d’ouvrages mais particulièrement dans Gorgias, Protagoras, La République et Le Politique.
La notion de droit est délicate à comprendre pour nos esprit « occidentaux ». Dans La République, Platon évoque le droit par deux termes : Dikaion et Nomoi.
Nomoi : représente ce qui est juste par vertue, c’est à dire par l’action de l’Homme. La norme positive (norme écrite, ce qui est fait par l’Homme)
Dikaion : C’est le doit en soit. Ce qui est juste par nature.
Platon, tout comme son maître Socrate, est extrêmement critique vis a vis de sophiste, notamment par rapport a la vision qu’ils ont du droit, de la loi, ils ont une vision très positiviste. Le fait que n’importe quelle personne du peuple
...