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Le seul bon Indien est un Indien mort

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Par   •  9 Décembre 2015  •  Dissertation  •  1 767 Mots (8 Pages)  •  1 484 Vues

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Introduction :

« Le seul bon Indien est un Indien mort » parole du général Philip Sheridan durant les guerres indiennes en 1870.

C'est avec ce genre de parole que le mythe d'indien s'est construit au fils des siècles.

L'indien est celui qu'il a fallu repousser plus loin pour ainsi « civiliser » les terres qu'il occupait, les colons ont essayé de le christianisé pour le rendre moins barbare, c'est celui qui a était parqué dans des réserves et qui refusait d'abandonner son identité culturelle d'origine.

Quelle place tient les indiens dans la société américaine ?

Nous étudierons dans une première partie, les origines et la culture indienne, puis dans une deuxième partie nous analyserons le territoire indien pour terminer dans une troisième partie sur le génocide indien.

I) Les origines et la culture indienne

a) Les origines

le mot « indien » vient de l'erreur commise par Colomb qui pensait atteindre l'Asie par l'Ouest et ainsi découvrir les Indes, il nomma par conséquence « indien » les premiers habitants qu'il rencontra.

Ce terme d'indien permit aux Blancs de regrouper dans une même incompréhension l'intégralité des populations autochtones présentes sur le territoire des deux Amérique.

Quant à l'appellation « Peaux-Rouges » elles ne signifie rien, ce qu'il est convenu d'appeler la race rouge ne se distingue pas par une coloration spéciale de la peau, mais vient du nom des peintures dont s'enduisent les indiens.

Ce sont les blancs qui à l'époque coloniale attribuèrent à nombre de tribus, pour simplement les différencier entre elles et de rejeter des noms de tribus difficile à prononcer, c'est pourquoi ils créaient des noms de tribus basé sur le physique de certains de leur membres comme par exemple : pieds-noirs, gros-ventres ou autre nez-percés. Ce sont des noms issus de l'influence des premiers colons et trappeurs français.

Ces noms sont péjoratifs et dégradant pour les tribus indiennes.

b) croyances et culture.

Les différentes tribus Indiennes d'Amérique du Nord partagent les mêmes principes.
Tout d'abord, ils se considéraient comme faisant partie de la nature et non maîtres de la nature.

Dans le système de valeur indien l'individualisme était source de honte plutôt que de gloire. Il était obscène de faire quelque chose pour soi. ils ne possédait rien, ils n'avaient de droit sur rien.

Dans la société indienne d'Amérique du Nord, il n'y avait pas de pouvoir héréditaire ni de pouvoir permanent. A chaque décision, chacun exposait son point de vue lors du conseil de la tribu.

C'était avant tout comme un régime d'assemblée. Si la majorité n'avait plus confiance dans son chef, celui-ci se retirait de lui-même.

C'était une société égalitaire. Il y avait certes un chef mais on n'était chef que si les gens vous suivaient spontanément. Etre chef, c'était une question de confiance.

Même à l'époque de leur splendeur, les Amérindiens n'ont jamais eu d'armée de métier. Tout le monde participait à la bataille quand il le fallait, mais le guerrier était avant tout reconnu socialement comme chasseur, cultivateur et père de famille.

Dans le système indien, toute vie, quelle que soit sa forme, mérite le respect. Ils ménageaient donc la vie de leurs ennemis pour que ceux-ci en fassent de même. Toujours cette idée de réciprocité.

La guerre était considérée comme un jeu où l'on devait montrer son courage.

Il leur fut difficile de comprendre la guerre de masse et furent très surpris quand ils virent que les Blancs tuaient tout le monde.

II) Le territoire indien

a) la politique indienne

En 1834, le gouvernement fédéral décrète que tout territoire à l'ouest du Mississippi non compris dans les États de Louisiane et du Missouri ou le Territoire de l'Arkansas, est défini comme « Pays indien ».

À peine est-il créé que les Blancs empiètent déjà sur ses frontières. La contrebande d'alcool et d'armes entre commerçants blancs et Indiens enveniment les relations, et les colons empruntent des raccourcis à travers leurs terres pour se rendre en Oregon ou en Californie. Au milieu du siècle, certaines tribus, comme les Hidatsas et les Mandans, sont quasiment éteintes à cause des épidémies de variole.

Quand les colons se déplacent à travers les Grandes Plaines, leur bétail piétine les terres indiennes et mange leurs cultures. Certaines tribus ripostent par des raids sur le bétail et en exigeant des paiements des colons traversant leurs terres. Le gouvernement fédéral tente de réduire les tensions et crée de nouvelles frontières avec les tribus des Grandes Plaines avec deux traités signés au début des années 1850. Le traité de Fort Laramie établit des zones tribales pour les Sioux, les Cheyennes, les Arapahos et les Crows, qui autorisent la construction de routes et de relais de postes sur leurs territoires. Un second traité assure un passage sécurisé tout le long de la piste de Santa Fé pour les convois. En échange, les tribus doivent recevoir, pendant dix ans, des compensations annuelles pour les dégâts causés par les immigrants.

Les territoires du Kansas et du Nebraska deviennent également des zones litigieuses, puisque le gouvernement fédéral convoite ces terres pour construire le futur chemin de fer transcontinental. Dans certaines régions de l'Ouest, en particulier en Oregon et en Californie, les colons ont commencé à occuper des terres avant que le gouvernement fédéral ait négocié avec les tribus autochtones, provoquant ainsi de considérables frictions.

Une nouvelle politique d'établissement de réserves indiennes a été progressivement mise en forme puisque les frontières du « Pays indien » commencent à être ignorées.

b) les réserves

les

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