La IIIème et IVème république

Jalil Tahiri                                                                                                       04/05/2021
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Dissertation

Les IIIème et IVème républiques sont deux régimes politiques instaurés en France respectivement en 1870 et en 1946. Malgré les 76 ans qui séparent ces deux mises en vigueur, les deux républiques ne sont pas si différentes. Evidemment s’il s’agit de deux gouvernements distincts c’est qu’il y a bien eu une évolution entre celles-ci. Pourtant, ces deux républiques, bien qu’elles se suivent par leur numérotation, ne se sont pas mise en vigueur l’une à la suite de l’autre, six années les ont séparées, et pour cause, la seconde guerre mondiale a fait mettre en place le régime de Vichy qui d’ailleurs ne porte pas de numérotation à la différence de ces républiques, ceci car la France a voulu trouver les moyens de dissoudre ce régime de ses mémoires. Le fait que la IIIème et la IVème république ne se suivent pas immédiatement à des conséquences, la France voulant réinstaurer une république suite au régime de Vichy, n’a pas réellement corrigé les défauts et erreurs de la IIIème république. En effet, si la IVème république a pu naître sous cette forme, c’est en majeur partie car la guerre a éclaté et non car le gouvernement jugeait que la IIème république avait besoin d’être réformée. C’est pour cette raison qu’elles entretiennent un lien extrêmement étroit. Ainsi, avec toutes ces informations il s’agira d’envisager une réponse à la problématique « La IIIème et la IVème république ont-elles des qualifications communes ? »

Afin de répondre à cette interrogation il s’agira de fragmenter ce sujet en deux parties. En premier lieu l’interrogation se dirigera vers (1) La place de l’exécutif au sein de ces gouvernements, afin de traiter cet axe il sera lui-même subdivisé, d’abord par (a) La soumission du président en faveur de l’assemblée ainsi que par (b) La collaboration inexistante entre les pouvoirs. La seconde grande idée au sujet de ces deux républiques sera (2) La souveraineté parlementaire qui sera fractionnée en deux, d’abord avec le fait de traiter que ces deux gouvernements avaient des (a) bicamérismes différents pour au final conclure sur le (b) parlementarisme absolu.

1. La place de l’exécutif au sein de ces gouvernements.

1. Soumission du président en faveur de l’assemblée

Au sein de la IIIème et de la IVème république, il existe un déséquilibre qui est en la défaveur du pouvoir exécutif, et ce jusqu’à la fonction gouvernementale. En premier lieu, le président n’est pas élu par le peuple mais par les chambres, ce qui fait que le président doit son élection même au parlement. Cependant, le président est en possession d’un pouvoir dont ne dispose pas le parlement, il s’agit du droit de dissolution, ce qui consiste à dissoudre le parlement et de laisser place à de nouvelles élections législatives. Cependant lors de la IIIème république, le président était tellement acculé par la surpuissance du parlement que le président Jules Grévy a même décidé de renoncer à son droit de dissolution. Le président était entièrement soumis à l’assemblée, durant la troisième république, trois présidents seront même poussés vers la sortie par le parlement. Le président n’avait aucun pouvoir décisionnaire, tous ses actes devaient être contresignés.

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