LA PROTECTION DE L'INTEGRITE PHYSIQUE DE LA PERSONNE
Cours : LA PROTECTION DE L'INTEGRITE PHYSIQUE DE LA PERSONNE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anisdu30 • 7 Avril 2020 • Cours • 357 Mots (2 Pages) • 752 Vues
SECTION 2.- LA PROTECTION DE L'INTEGRITE PHYSIQUE DE LA PERSONNE
La protection de l’intégrité physique se manifeste par une protection de la vie, du corps et de
l’espèce humaine.
§1.- La protection de la vie
La protection de la vie se caractérise par un droit à la vie. Dans son prolongement, le respect de
la dignité de la personne souffrante interroge sur la possible reconnaissance d’un droit à la mort,
et a minima d’un droit à mourir dans la dignité.
I.- Le droit à la vie
Le droit à la vie est un droit fondamental qui connaît pourtant des limites.
A- Un droit fondamental
Il est proclamé sur le plan international :
- Selon l’article 2 alinéa 1er de la CEDH « le droit de toute personne à la vie est protégé
par la loi ».
- L’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948
(adoptée par l’Assemblée générale des nations unies) dispose « Tout individu a droit à
la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ».
- L’article 6 du Pacte international relatif aux droits civiques et politiques de 1966.
- L’article II-2 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne de 2000.
Au niveau national :
- L’article 221-1 du Code pénal dispose « Le fait de donner volontairement la mort à
autrui constitue un meurtre. Il est puni de trente ans de réclusion criminelle ».
- La loi du 17 janvier 1975 sur l’IVG garantit le respect de l’être humain dès le
commencement de la vie dans son article 1er.
- L’article 16 du Code civil issu des lois du 29 juillet 1994 dite lois bioéthiques dispose
« La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci
et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie ».
- La jurisprudence poursuit l’oeuvre du législateur : le droit à la vie l’emporte sur
l’aspiration à la mort, quand bien même celle-ci prend la forme d’un refus de soin
reposant sur des préceptes religieux ou moraux. Selon un arrêt du Conseil d’Etat du 26
octobre 2001 dit « Dame Sénanayaké » : une transfusion sanguine qui a été effectuée
sur un Témoin de Jéhovah malgré son opposition n’entraîne pas une sanction du
médecin.
B.- Un
...