LA CRITIQUE DE LA DEFINITION DU DROIT

       Selon Henri-Frédéric Amiel, dans Journal intime, le 11 mars 1871 « Le chef d'œuvre de la critique, c'est de déterminer exactement la limite de ses erreurs et par conséquent de serrer le vrai par une approximation croissante. Toujours mieux est sa devise. »

       C’est dans ce sens, qu’il faut comprendre la critique majoritaire du droit et non en sens le plus péjoratif or cette critique est de nature constructive. Mais cela sera détailler par la suite, car avant toute chose, il faut tenter d’expliquer cette définition majoritaire de droit.

La définition majoritaire du droit s’inscrit d’abord dans une vision purement normativiste, le normativisme étant une doctrine de la théorie générale du droit. L’étude de cette théorie générale du droit n’a jamais été écrite de façon explicite dans les livres, mais elle reste tout de même présente dans les esprits des théoriciens et praticiens du droit. L’évolution de cette théorie l’a mené à sa force actuelle, c’est à dire dans la théorie normativiste. Cette théorie consiste donc à savoir comment les praticiens et les théoriciens pensaient le Droit.

Ensuite, une fois ces informations expliqués, il faut se consacrer aux trois éléments de la définition du droit avec: la notion d’ensemble, la notion de règle et la notion de normativité.

La notion d’ensemble signifie que le droit forme un tout, mais il n’est pas seulement un tas de règles, c’est un ordonnement de règles reliées entre elles on parle donc de l’Ordre Juridique. Cet Ordre juridique représente le droit comme un ensemble cohérent et unitaire, il n’y a pas de vide ni d’incohérence. La notion d’ensemble représente une vision moderne du Droit c’est à dire qu’elle est récente, une vision qui définit le Droit comme un ensemble collectif de règles avec un seul ordre juridique qu’est le monisme, mais cette notion d’ensemble date d’il y a quelques siècles, c’est même un acquis de la Révolution Française qui date de la naissance de l’Etat. Un acquis révolutionnaire qui à comme origine deux valeurs qui sont la sécurité et la complétude, la sécurité comme un gage de sécurité du droit, et la complétude c’est à dire un ensemble de règles qui présente le Droit comme un tout complet ne souffrant d’aucune lacune.

Pour ce qui est de la notion de règle elle permet de préciser le contenu d’ensemble comme un ensemble de règle que forme le droit. La notion de règle est essentiel dans la définition majoritaire du Droit bien qu’elle n’ait pas de définition.

Nous nous demanderons ensuite, quel est l’intérêt de la critique majoritaire de la règle de droit ?

Nous verrons dans une première partie nous verrons la critique de la notion d’ensemble et la critique des critères de la sanction font parties de la critique de la définition majoritaire du droit (I) puis dans une seconde partie, l’intégration des valeurs juridiques et de normes pour envisager le Droit (II).

1. Les critiques de la notion d’ensemble et des critères de la sanction quant à la critique de la définition du droit.

1. Critique de la notion d’ensemble
2. Critique des critères de la sanction

II.   L’intégration des valeurs juridiques et de normes pour envisager le Droit.

1.   Les valeurs juridiques
2. Les normes non obligatoires

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