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L'approche géopolitique des relations internationales

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Par   •  23 Octobre 2017  •  Cours  •  732 Mots (3 Pages)  •  564 Vues

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Séance 1 :

L’approche géopolitique et les relations internationales

Cas d’étude : le SIDA et les relations internationales

A. Chronologie

Le SIDA apparaît comme une maladie nouvelle à la fin des 1970’s. Cependant, elle existe depuis longtemps. Des hommes, jeunes, se mettent à développer plusieurs maladies. On sait traiter chacune d’entre elles, mais pas la maladie globale. Cela réveille l’attention des médecins. En quelques jours, des hommes jeunes en bonne santé succombent à ces symptômes. On constate une baisser radicale une baisse de leurs défenses immunitaires. On fait ce constat dans différents endroits du monde. On remarquait qu’ils étaient soit homosexuels, soit qu’ils consommaient de la drogue par voie sanguine (New-York). Avec des médecins de le Côte Ouest, ils vont dresser un « portrait » de cette maladie. En 1981, la presse parle de « Cancer gay ». En Europe, au même moment, on remarque des cas similaires. On note que la maladie apparaît en Europe par des individus qui voyagent beaucoup. On constate le même symptôme ; une déficience des défenses immunitaires. En 1982, on nomme cette maladie SIDA : Syndrome d’immunodéficience Acquis. On distingue 2 souches : Américaine et Africaine. On isole le VIH en 1984. On différencie le VIH1, de souche américaine, et le VIH2, de souche africaine. On comprend que la maladie fait des ravages dans le monde. En 1985, on invente la notion de séropositivité. On approfondit les sources ; le VIH1 concerne les homosexuels, le VIH2 touche aussi les hétérosexuels. On découvre aussi que les femmes peuvent aussi être atteintes du SIDA. En 1986, on met en place les premiers traitements (Institut Pasteur). Ils sont soldés par un échec. En 1996, on met en place les trithérapies, un protocole de traitement particulièrement offensif. On ne meurt pus du SIDA en occident. Cependant, le traitement est suivi toute la vie. Afin de parvenir à ce genre de traitement, l’État a pris en charge une partie des recherches.

Vont ensuite émerger les « malades experts » ; ce sont des malades qui deviennent des experts de leur maladie, et deviennent ainsi médecins, ainsi que coproducteurs des traitements.

Ce n’est pas pareil d’avoir le SIDA dans un pays riche que de l’avoir dans un pays pauvre.

À présent, prenons le SIDA comme un prisme de lecture des relations internationales. Le SIDA n’a pu devenir une maladie mondiale que parce qu’il a émergé dans un monde mondialisé. Il n’a pu se développer sans une invention technologique ; l’avion. Il permet le transferts d’individus, et donc de la maladie entre les deux continents (VIH1), mais également entre ces deux continents et l’Afrique (VIH2). Cependant, l’Afrique se retrouve avec les 2 souches de SIDA, du fait du tourisme.

Les États-Unis avaient mis en place un système afin de trouver le « patient zéro » (Gaëtan Dugas). Il s’agissait d’un Stewart homosexuel, qui avait énormément de relations sexuelles.

Le 6 octobre 1987, l’ONU appelle tous les pays à lutter contre le SIDA, contrairement à Ebola, qui est resté un virus régional. De nombreux acteurs internationaux ont été impliqués, comme l’OMS. C’est « grâce »

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