Les approches des relations internationales
Cours : Les approches des relations internationales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Whisk • 10 Octobre 2022 • Cours • 3 053 Mots (13 Pages) • 256 Vues
Relations internationales [pic 1][pic 2]
Introduction
I- Définition
RI = à la fois un phénomène, une discipline et une réalité de faits.
Les USA ont développés un corpus de savoir autour des puissances mondiales → cette discipline que sont les RI émerge aux USA puis se développe en Europe.
Apparition en Europe → après la 2nd GM. Les élites américaines ont besoin d’un savoir pour comprendre les enjeux internationaux.
Définition RI : « Ensemble des rapports (économique, flux, rapports politiques etc.) et communications pouvant s’établir entre des groupes sociaux et qui traversent les frontières ».
II- Les grandes approches théoriques des RI
A. L’approche réaliste
1. Le contexte de son émergence
Théorie qui se développe de l’entre-deux-guerres (années 30’) jusqu’à la chute du mur de Berlin (1989).
→ elle vise à décrire les RI.
Cette théorie = non conforme a un autre courant de pensée → l’idéalisme qui émerge au lendemain de la 1ère GM.
L’idéalisme = vision du monde qui rejette la conflictualité. Elle imagine un monde basé sur autre chose que la violence.
→ Basé sur le droit et la démocratie.
Cette doctrine renvoie à des idées ramenant au droit, à la démocratie au renoncement à la guerre et au désarmement.
Cette idée → proposée par Woodrow Wilson (président US).
→ il propose dans un discours le concept de la SDN (société des Nations), l’ancêtre de l’ONU. Le but étant de faire la paix dans le monde entier.
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En 1928 → Pacte Briand-Kellogg entre Allemagne et France. On renonce ici à l’usage de la force.
En 1929 → crise qui fait monter le populisme et le fascisme dans beaucoup de pays.
→ avec la crise économique qui touche les US et une partie de l’Europe
1938 → Accords de Munich : pacte de non-agression entre Allemagne et URSS. Cependant, aucune réaction occidentale face à l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne.
→ Le constat du contexte des RI de l’époque montre que le projet idéaliste à échoué à protéger les États et les Relations → les RI = marqués par les conflits.
2. Le fondement de l’école réaliste
Cette école s’appuie sur 2 auteurs : Hans Morgenthau et Raymond Hénon (auteur et théoriciens).
Le 1er constat → les RI sont marqués par le conflit. Ce conflit serait lié à la nature.
L’homme serait un être animé par des pulsions positives mais aussi haineuse et destructrice.
Le monde serait donc violent car l’homme = réprimé dans ses relations sociales proches.
Le système Inter. = marqué par l’anarchie → en effet, même l’ONU, chargé de garantir la paix, a laissé passer des conflits.
Pour l’école réaliste → l’état de nature marqué par la violence, prédomine les RI pour montrer sa puissance aux autres, en quête de ses intérêts et pour sa défense (Machiavel).
B. L’approche transnationaliste
Cette école apparaît dans le contexte de la fin de la guerre et début de la GF mais aussi les guerres de décolonisations et également le projet européen et de l’ONU, l’émergence de l’armée nucléaire marque aussi le paysage internationale.
Nombre d’acteurs internationaux + instit. Intergouv. se multiplient ; des acteurs nouveaux : Amnesty International, Green Peace etc.
Se développe des années 70/80 à aujourd’hui et s’appuie sur 2 auteurs :
► Joseph Nye → insiste sur la dimension économique des actions et échanges internationaux. Tout évènement international entraîne des effets de l’autre côté du monde ; on est « hypersensible » à tout action.
► Bertand Badie → écrit en 1992 : « le retournement du monde » → analyse du nouvel ordre international fondé sur le transnational (lié au phénomène de mondialisation) et les évolutions du monde contemporain.
Les 2 théories = complémentaires et non opposables car utile pour analyser chacune un objet du conflit.
Le transnationalisme à la différence du réalisme considère que le monde a changé, qu’on est
aujourd'hui dans un environnement plus complexe.
→ On est plus dans une défense globale d’intérêt et d’échange, d’interdépendance que dans une logique d’intérêt étatique.
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Le processus de construction de l’UE en témoigne. L’ONU se met en place. L’Europe va commencer à émerger grâce au Traité de Rome (1950). Le monde qui doit se construire est un monde moins dominé par les intérêts égoïstes des états et se base sur la coopération et l’interdépendance de de ces mêmes états.
La multiplication des acteurs se traduit pas l’interdépendance des états africains. Les ONG vont émerger en même temps que se développent les médias.
Des flux transnationaux à caractères médiatiques voient eux
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