Commentaire juridique discours de Bayeux

 Noa Bacchus, groupe 2 lundi 8h30/10h30 : commentaire sur le discourt de Bayeux :

         « Une constitution, c’est un esprit, des institutions, une pratique », le général De Gaulle a prononcé cette phrase lors d’une conférence de presse daté du 31 janvier 1964. Cette phrase exprime parfaitement les idées que l’on retrouve dans le discours de Bayeux du Général De Gaulle.

Le discours de Bayeux formulée par le général De Gaulle le 16 juin 1946, ce discours est prononcé lors d’une commémoration dans la ville de Bayeux qui est une ville de Normandie. Cette ville était occupée par les Allemands lors de la seconde guerre mondiale, cette commémoration est faite pour marquer la libération de cette ville.

Le général De Gaulle est un personnage important de l’histoire militaire dans un premier temps puis de l’histoire politique de la seconde guerre mondiale. Il est la personne qui a mis en place la résistance notamment avec son appel du 18 juin 1940 qu’il a émis depuis Londres. Suite à la guerre il reste un homme politique important, il sera nommé président du gouvernement provisoire mais il va démissionner de ses fonctions de président du gouvernement provisoire suite à un désaccord important avec le parti communiste qui a cette époque a le plus grand nombre de sièges. Selon lui le parti communiste l’empêcherait de faire son devoir et donc de rédiger une nouvelle constitution.

Lors de son discours à Bayeux c’est la première fois que le général De Gaulle réapparaît en tant qu’homme politique depuis sa démission.

Dans ce discours, le général De Gaulle exprime sa position sur les régimes de la IIIe République et il montre les dérives de cette dernière. Mais dans cette prise de parole il nous fait part de sa position sur le projet de la nouvelle constitution. Il nous expose que la nouvelle constitution devrait envisager un pouvoir exécutif plus puissant mais aussi une restauration des institutions françaises, avec de nombreux changements sur le parlement. Cette prise de parole, a pour but de donner un régime stable et innovant selon le général De Gaulle. Malheureusement, ce discours aura peu d’influence sur la nouvelle constitution, celle de la IVe République. Cette faible influence est dû au fait que le général De Gaulle est sorti de sa carrière d’homme politique.

Il est important tout de même de savoir comment ce discours de Bayeux exprime les idées politiques du Général De Gaulle sur la manière de mettre en place un meilleur régime pour la république française ?

Pour répondre à cette question nous montrerons que le discours de Bayeux est en réalité la vision du régime parfait selon le général De Gaulle (I), mais ce dernier a pour souhait de réformer totalement la république française. (II)

1. Le discours de Bayeux : la vision d’un régime parfait pour la France selon le général De Gaulle :

Le général De Gaulle, nous montre directement son ambition d’anéantir et de ne pas reproduire les erreurs faites sous la IIIe République. (A) de Gaulle exprime sa volonté d’aménager de nouvelles institutions pour la France. (B)

1. Une prise de parole qui présente les dérives de la IIIe République :

Tout d’abord, dès l’entame de son discours le général nous fait part des dérives de la IIIe République. De Gaulle expose de nombreuses critiques sur les institutions mises en place sous l’ancienne république. Il nous dit « si cette grande œuvre fut réalisé en dehors du cadre intérieur de nos institutions, (…) celle-ci n’avait pas répondu aux nécessités nationales et qu’elles avaient (…) abdiquer dans la tourmente ». De Gaulle par cette phrase nous explique que les anciennes institutions n’était pas équilibré et stable et c’est pour cela qu’il y a eu un abus de pouvoir par le maréchal Pétain, c’est aussi pour cela que la France aurait viré dans le nazisme. Il nous dit aussi : « la rivalité départ revêt chez nous un caractère fondamental, la France fut envahie cette fois et à pratiquer 13 régimes. », Ici il nous exprime les échecs de la IIIe République en montrant l’instabilité gouvernementale et ministérielle du pays. Sous cette république le droit de motion est très souvent utilisé, et ce dernier n’est pas suffisamment encadré, le droit de motion est utilisé dès qu’un projet est rejeté par le parlement, c’est une décision prise par un ou plusieurs ministres dans le but de demander aux autres ministres de choisir si le gouvernement doit démissionner ou non. C’est donc par ce droit que de nombreux régimes se succèdent, c’est ce que De Gaulle entend par le nombre de gouvernement.

Pour le général De Gaulle, les partis sans une raison de sa démission, il n’accepte pas le régime des parties qui est en place sous la IIIe République. Selon lui c’est ce qui a entraîné la chute de la république précédente. Il énonce par ce fait : « nous-mêmes nous sommes retirés de la scène, non seulement pour ne point engagé dans la chute des parties ce qu’on vertu des événements nous pouvons symboliser », il nous montre par cette phrase son rejet des parties et que ce serait pour cela qu’il est sorti de la vie politique en démissionnant son poste.

Le général De Gaulle nous expose aussi sa volonté de former des institutions démocratiques : « la tâche par-dessus tout urgente est essentiel est un établissement de nouvelles institutions françaises. », par cette phrase le général De Gaulle annonce qu’il veut créer de nouvelles institutions.

Dans son discours De Gaulle montre qu’il laisse une place importante à la création de nouvelles institutions. Selon lui ces dernières sont indispensables à la stabilité de la république française.

1. L’aménagement de nouvelles institutions françaises :

Le général De Gaulle informe le peuple d’un besoin urgent de modifier et réformer les différentes institutions. Pour mettre en place des institutions et éviter les mêmes échecs que lors des précédentes républiques. Le général De Gaulle insiste sur le fait qu’il « est indispensable pour l’avenir du pays et de la démocratie que nos institutions tiennent compte et se garde, afin de préserver le crédit des lois (…) l’efficience des administrations. Là encore De Gaulle expose son avis de réformation des institutions mais pour ces réformes il faut que le gouvernement et Plus particulièrement les pouvoirs de ce gouvernement soit équilibré, cela éviterait donc de nouveaux abus de pouvoir et permettrait aux institutions d’être stable. Dans la phrase ci-dessus le général De Gaulle liste les différentes caractéristiques que doivent posséder les futures institutions pour qu’elle puisse garantir la future république.

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