Commentaire du texte de Jacques d’Ableiges : introduction et plan détaillé.

Texte impartial de nature juridique car c’est une compilation du droit. Celui-ci raconte un événement. La France est le pays concerné.

La société est divisée en trois ordres : la noblesse = les bellatores (2ème ordre = ceux qui combattent), le clergé et les laboratores (ceux qui travaillent). Le tiers état est la catégorie sociale les plus pauvres.

L’enfant né or mariage n’est en principe pas noble. Quand les deux parents sont mariés mais qu’ils ne sont pas tous les deux mariés, si le père est noble alors l’enfant le sera également. L’enfant suit la condition de son père. Si la mère est serve et le père est noble alors l’enfant est serf comme sa mère mais il peut devenir noble si la mère se fait affranchir.

La société est tripartite. Cette vision coutumière de la société se retrouve à ravers le jurisconsulte français de la fin du XIVe siècle, du bas Moyen-âge, Jacques d’Ableiges qui rédige le Grand Coutumier de France entre 1385 et 1388. On est sous le règne de Charles VI à ce moment mais également en pleine guerre de 100 ans. Cet extrait sur le Grand coutumier de France est une compilation juridique de « plusieurs petiz livres et petits traictiez ». Ce texte s’inscrit dans le mouvement de rédactions privées des coutumes, amorcé vers 1220 en France par le très ancien coutumier de Normandie. Dans ce deuxième livre, les chapitres sont aussi nombreux qu'inégaux, et en général bref. Ils débutent par une traduction de plusieurs définitions empruntées aux Institutes (533) de l'empereur byzantin Justinien (527-565). La seconde partie de ce livre desclaire qu'est justice, qu'est droit, qu'est usaige, qu'est stille, qu'est coustume, qu'est amortissement, qu'est franc aleu, qu'est saisine en censive, qu'est saisine en fief, et plusieurs autres choses contenues en la dite table ». Le texte amène à ce demander comment s’opère la distinction des personnes au sein de la société médiévale. La société médiévale distingue les nobles (I) et les non nobles (II).

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