Cas Pratique Droit de la Famille
Étude de cas : Cas Pratique Droit de la Famille. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alice Dumas • 30 Septembre 2021 • Étude de cas • 1 767 Mots (8 Pages) • 610 Vues
1) Aya et Damien ont deux ans d’écart et se connaissent depuis l’enfance. Très jeune Damien a rencontré des difficultés, difficultés qui ont conduit, à sa majorité, à ce qu’il soit placé sous curatelle. Alors qu’Aya a 17 ans et Damien 19, Aya tombe enceinte. Les deux jeunes gens se marient en cachette. Ce n’est que 9 mois plus tard que leurs parents respectifs découvrent leur union. Furieux, ils souhaitent en obtenir l’annulation. Le jeune couple, lui, est plus heureux que jamais et vient vous consulter pour savoir ce qu’ils peuvent faire pour contrecarrer les plans de leurs familles.
Un majeur sous curatelle et une mineur, après avoir découvert une grossesse, ont décidé de se marier en cachette. Leurs parents ont découvert cette union neuf mois après son officialisation et souhaitent l’annuler, mais le jeune couple veut rester marié.
Ainsi, est-qu’un mariage entre un majeur sous curatelle et une mineur enceinte obtenu sans le consentement des parents est-il valable?
En droit, l’article 148 du Code Civil dispose que le mariage entre des mineurs ne peut être contracté qu’avec la permission des parents, néanmoins l’article 145 permet au procureur de la République du lieu de célébration du mariage d’accorder des dispenses d’âge pour des motifs graves. L’article 460 du Code dispose que le mariage d'une personne en curatelle n'est permis qu'avec l'autorisation du curateur ou, à défaut, celle du juge.
En l’espèce, il est clair que le mariage a été fait en cachette, donc ni la mineur a demandé la permission nécessaire de ses parents ni le majeur sous curatelle a informé son curateur, ce qui peut configurer la nullité du mariage. Par contre, la grossesse d’une mineur est souvent considérée comme un “motif grave” disposé dans l’article 145 et dans le cas d’accord du procureur au mariage de la mineur, l’autorisation des parents n'est plus nécessaire. En outre, dans le cas du majeur sous curatelle, l’article 460 laisse la possibilité que même s’il n’a pas obtenu l’autorisation de son curateur pour se marier, il est encore possible de le demander au juge des curatelles.
En conclusion, le mariage entre le majeur sous curatelle et la mineur fait en cachette n’est pas valable, mais les époux peuvent faire appel au procureur de la République et au juge des curatelles pour régulariser sa situation.
2) Finalement les choses se tassent. Aujourd’hui, cela fait 18 ans qu’ils sont mariés. Grâce au suivi d’un traitement approprié, Damien a retrouvé toutes ses capacités et la mesure de protection a été levée. Mais les relations entre les époux se sont dégradées. En effet, depuis son licenciement il y a trois ans, Damien a décidé de se reconvertir dans la confection de bijoux en plume. Pour limiter le coût de confection, il a investi, sans consulter Aya, dans toute une volière qu’il a installée dans le logement familial, pour que les petites bêtes n’aient pas froid et ne soient pas stressées par d’éventuels prédateurs. Les petites créatures piaillent toute la journée, l’odeur des déjections a imprégné toutes les pièces de la maison et il y a des plumes partout. Aya ne les supporte pas et finit même par développer une allergie. Mais Damien ne veut rien entendre et Aya quitte le logement familial pour résider à l’hôtel, ce que Damien estime inacceptable. De dépit, il se lance dans l’achat compulsif de matériel pour la maison: le dernier robot de cuisine, un aspirateur automatique, etc. Il conclut également un prêt pour financer l’achat d’une volière plus grande et d’un nouveau matériel pour ses créations. Malgré ces achats, la déprime s’installe et Damien souhaite se réconcilier avec Aya. Il contracte donc un second emprunt pour financer un voyage de luxe au soleil au cours duquel il compte faire renaître les sentiments d’Aya pour lui. Mais Aya refuse purement et simplement de l’accompagner. Damien, dépité, souhaite laisser Aya assumer la charge financière de ces différents achats. En outre, Aya a cessé de payer sa part de loyer et ne prend en charge aucune facture, qu’elle concerne la maison ou les enfants. La situation financière de Damien s’en trouve sensiblement compliquée et il vous demande conseil.
Un homme a décidé de faire un investissement, sans le consentement de son épouse, pour acheter une volière. La femme a developpé une alergie aux animaux mais son mari n’entendre pas ses plaidres, donc elle décide de quitter le logement famillier pour résider à un hôtel, cessant de payer sa part de loyer et les factures concernant la maison et les enfants. Puis, l’homme fait une série d’achats impulsifs et deux emprunts pour un voyage cher et un nouveau volière, tout cela encore sans le consentement de son épouse et maintenant il souhaite la laisser payer les dettes.
Ainsi, est-que la femme est obligé a prendre charge solidariement des dettes contraints par son mari?
En droit, l’article 220 du Code Civil établit les conditions de la solidarité conjugale dans le cadre du mariage. Chacun des époux a pouvoir pour passer seul les contrats qui ont pour objet l'entretien du ménage ou l'éducation des enfants et toute dette ainsi contractée par l'un oblige l'autre solidairement. La solidarité n'a pas lieu, néanmoins, pour des dépenses manifestement excessives, eu égard au train de vie du ménage, à l'utilité ou à l'inutilité de l'opération, à la bonne ou mauvaise foi du tiers contractant. Elle n'a pas
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