La société contemporaine offre-t-elle au rêve une place de choix ?
Dissertation : La société contemporaine offre-t-elle au rêve une place de choix ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marc Neusch • 10 Janvier 2017 • Dissertation • 969 Mots (4 Pages) • 999 Vues
PLAN
La société contemporaine offre-t-elle au rêve une place de choix ?
- Des aspirations formatées et donc collectives.
- L’impact de la consommation
Médias, Loup de Wall Street→recherche du profit, Pub, supermatket lady, envie de la dernière nouveauté
- Des facteurs qui limitent les rêves.
effet de groupe
Des stéréotypes qui nous entourent (l’orientation, la vision de la réussite selon les pays : riche=belle voiture, belle maison, deux enfants, un chien pour pauvres : vie meilleure, eau, alimentation)
des courants autoritaires (Etat Islamique, Corée du Nord)
- Néanmoins le rêve à un aspect personnel.
- Une infinité de possibilités
Chaque individu est différent, les rêves dépendent de l’expérience personnelle→ personne ne peut rêver de la même façon.
- Finalement, une question de choix
« Nous sommes condamnés à être libre » JPS→ chaque personne refuse un rêve formaté par la société
Des refus quant aux directives de l’EI
Tony Melotto, plein d’argent mais rêve de remonter son pays→ lance l’entreprenariat social aux Philippines.
Le nb de personnes hautement diplômés qui se reconvertissent dans des secteurs moins élitistes
I. Des aspirations formatées et collectives
a) L’impact de la consommation
De nos jours, le fait consommateur est un sujet majeur dans notre société. Cependant, ce phénomène de consommation généralisée engendré par la mondialisation est surtout constaté dans les pays riches, notamment aux Etats-Unis et en Europe. Le besoin de consommer est généré par les nombreuses publicités ou bien les œuvres cinématographiques ou artistiques comme par exemple le film Le Loup de Wall Street en effet dans ce dernier, on peut observer l’émergence d’un rêve qui devient finalement réalité : c’est l’american dream, le problème est qu’à la fin la cruauté du réel rattrape le personnage principal qui devient submergé par ses aspirations. On assiste donc à la formation d’un rêve commun et partagé, celui de consommer et de posséder des biens similaires. L’influence des médias et de certains films créent donc un choix orienté pour nos rêves. Par ailleurs, certains artistes critiquent cette consommation effervescente comme Duan Hanson dans Supermaket Lady qui blâme l’opulence de la société américaine sous toutes ses formes nous somme de plus en plus en proie au consumérisme, cette consommation sans fin qui n’apporte au fond jamais de satisfaction. Cependant, d’autres facteurs participent à formater le choix de nos rêves.
b) Des facteurs qui limitent les rêves
D’autres facteurs peuvent en général avoir une forte influence sur notre capacité à rêver par nous-même. Tout d’abord, on peut être influencé par l’opinion de nos proches (amis ou famille) qui va inconsciemment orienter notre rêve et peut être le modifier. Par exemple, beaucoup de jeunes se rendent compte de l’erreur de parcours en post-bac suite à l’influence parentale. C’est pour cela d’ailleurs qu’il existe de nombreuses passerelles entre les différentes formations. D’une manière générale, l’effet de groupe joue un rôle majeur dans l’élaboration de nos rêves. Une personne sera-t-elle capable de se mettre en marge des autres pour un rêve différent des leurs ? Il semble que ce soit difficile, en effet la marginalisation condamne l’individu à une certaine solitude. De plus, la multitude de stéréotypes véhiculée dans notre société influe également sur notre manière de rêver. Ces stéréotypes peuvent par ailleurs varier selon les régions du monde. Par exemple, une personne occidentale rêvera communément d’une belle réussite socio-professionnelle avec une jolie voiture, une splendide maison avec piscine, de magnifiques enfants et un labrador. Dans le cas d’une région plus pauvres, le rêve partagé sera plus destiné à la recherche d’une vie meilleure en alimentation, en eau, voir un rêve d’immigration, aspirant à une vie meilleure, on peut notamment prendre l’exemple de Moez qui se trouvait dans le DS extrait d’un article de Sarah Leduc pour France 24 Peu importe le cas étudié, la société limite la place de choix pour le rêve. Enfin, l’exception des courants autoritaires tels que l’Etat Islamique ou bien la Corée du Nord offrent un rêve complétement déformé et imposé par le système éducatif mis en rigueur comme le dénonce Charlie Chaplin dans le Dictateur.
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