Commentaire: discours métaphysique.
Commentaire de texte : Commentaire: discours métaphysique.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar glenetgwigwi • 15 Avril 2016 • Commentaire de texte • 601 Mots (3 Pages) • 910 Vues
non distincte. Poursuivons, pas d'âme sans
corps signifie : pas de connaissance distincte sans connaissance confuse, sauf en Dieu
bien entendu. Loin que la sensibilité soit pensée à partir du corps, c'est plutôt le corps
qui est interprété à partir de la présence nécessaire du sensible à l'intellectuel dans le
cas de la substance finie. En somme, la finitude comme finitude exige la sensibilité.
Leibniz s'éloigne de Descartes et déjà Kant pointe le bout de son nez.
Dans l'extrait proposé à l'étude d'une lettre à Arnauld, Leibniz nous parle de
toute « âme » comme un monde à part ; la substance de l'âme garde des traces de tout
ce qui lui arrive, toute substance est indépendant, exceptée de Dieu. Ainsi toutes les
déterminations et tous les états de la substance doivent découler de sa propre nature
interne, ne doivent pas être l'effet d'une action extérieure. Dès lors, comment expliquer
que tout se passe dans le monde comme si les substances s’influençaient réellement
mutuellement ? Il n'adhère pas à l'hypothèse des causes occasionnelles de
Malebranche qui n'accorde aucune force aux substances, ni à l'hypothèse des
influences physiques dans le discours ne saurait peut être atteindre l'être des choses.
La spontanéité et l'accommodation des monades s'expliquent toutes les deux par ce
fait; que la force divine et la pensée divine constituent leur essence intime. Leur
harmonie existe dès le début, elle est «préétablie». Ainsi Dieu connaît le monde
comme calculé de part en part. Tandis que la monade finie, en tant que finie, ne peut
exprimer distinctement la totalité du monde, cette perception reste floue.
hilosophe devient théologien. Néanmoins,
comment naît dans la pensée divine ou dans l'imagination divine un monde qui peut
être vu sous un nombre infini de points de vue? Mais ce n'est pas l'objet du texte, à
Leibniz de poursuivre « et lorsqu'on dit que l'une agit sur l'autre, c'est que l'expression
distincte de celle qui pâtit se diminue, et s'augmente dans celle qui agit, c
L'extrait étudié provient d'une lettre de Leibniz à Arnauld, qui est une première
ébauche d'une lettre rédigée au mois de juillet 1686. Après quelques remarques
préliminaires, Leibniz répond aux trois séries de considérations présentées par Arnauld
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