Supplément au Voyage de Bougainville, LA/Commentaire, Discours du vieux tahitien
Commentaire d'oeuvre : Supplément au Voyage de Bougainville, LA/Commentaire, Discours du vieux tahitien. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Romane Grosjean • 22 Juin 2017 • Commentaire d'oeuvre • 1 109 Mots (5 Pages) • 1 473 Vues
La France d’ajd est l’héritière de la philoso des Lumières. Ce mvmnt culturel a, en effet, profondément changer la société occidentale du 18ème s. Les idéaux humanistes, liés au progrès et au savoir ont alors combattu l’obscurantisme et essayé d’ouvrir les yeux de tous vers l’autre. Ainsi lorsque Bougainville revient de son tour du monde, le philosophe Diderot, célèbre notamment pour avoir diriger l’Encyclopédie, s’empare du journal du navigateur et invente un dial philosophique dans le Supplément au Voyage de Bougainville (publié en 1796 mais écrite en 72, et bcp d’écrits de Diderot furent publiés longtemps après la date d’écrit). On retrouve ici un vieux tahitien mettant en cause les fondements du colonialisme. Comment Diderot montre-t-il l’opposition entre l’homme occidental et l’homme polynésien ? Dans un premier temps nous étudierons les méfaits de la vie occidentale puis nous verrons un éloge de la vie naturelle avant d’observer l’efficacité de l’argumentation du vieil homme.
I. Les méfaits de la vie occidentale
A) La violence
En effet le vieil homme met en avant les méfaits des colons, et donc de la vie occidentale, avec un champ lexical de la violence, violence présente à travers quelques mots du premier paragraphe. Citons notamment « brigand » « fureurs » « féroce » « égorgées » « haïr » « sang » renforçant la mauvaise image des européens.
Les mots sont appuyés grâce à des énumérations et répétitions. L'auteur utilise également le passé composé qui renforce le caractère nocif des Européens et s'accompagne d'un processus de cause à effet "tu as tenté d'effacer"L4. Grâce aux champs lexicaux de la violence et de la guerre, Diderot dresse ainsi un portrait réaliste et sans concession du comportement des Européens face aux Tahitiens.
Diderot emploie aussi des termes qui connotent le mépris : "méprisables bagatelles » qui renvoient à la question rhétorique : "Sommes-nous dignes de mépris ?" => mise en cause du bien-fondé de la colonisation.
B) Instauration de la notion de possession et de la loi du plus fort
Le vieux tahitien commence alors à parler de l’instauration de la loi du plus fort par les colons, et donc de la notion de possession d’esclaves, avec notamment l’exemple des femmes à la L5. Le vieux tahitien dit clairement que les femmes et les filles étaient communes mais à cause des colons il y a eu des jalousies et des besoins de possession. On peut également prendre l’exemple de la lame de métal L13 et 17, où ‘Ce pays est à nous ‘ est gravé. L’épée exprime le recours à la force direct des colons et symbolise la haine et la violence. Cela amène l’injustice le vol, et le conflit L17 19, et il parle alors de la volonté esclavagiste L11 à 20 car il a peur de l’esclavage. Il parle à l’homme occidental en lui disant clairement qu’il n’aimerait pas qu’on lui fasse ce qu’il fait, alors pourquoi le fait-il L20 ‘tu souffrirais la mort plutôt que de l’être ‘
C) Besoins superflus
Le sage s’engage alors sur la voie des besoins superflus des occidentaux avec le champ lexical de l’inutilité notamment : inutiles lumières double sens L28, besoins factices oxymore L40, superflus L31, biens imaginaires L35. Puis critique la notion de possession, le mode de vie occidental et de ses méprisables bagatelles L18 par la violence et la loi du plus fort.Il y alors un mépris de l’homme occidental,
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