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Commentaire De Texte - Règle De La méthode Sociologique

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Par   •  26 Mars 2015  •  1 612 Mots (7 Pages)  •  2 610 Vues

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Le statut des faits sociaux font souvent l'objet d'étude de la sociologie. Dans le texte présenté d'Émile Durkheim tiré des Règles de la méthode sociologique, les faits sociaux sont présentés comme étant non-compréhensible par simple introspection. Il convient de les considérer comme des choses et de les observer dans le monde extérieur pour cela. La problématique générale ressortant est ainsi : Pourquoi le fait social qui n'est pas un objet matériel doit-il être observé en tant que chose du monde et dans l'extériorité ? Afin d'y répondre, nous allons dans un premier temps nous poser la question : Comment le fait social doit-il être étudié ? Enfin, dans une seconde et dernière partie, nous étudierons la question : Les réalités du monde seraient-ils un ordre de choses intermédiaires situées entre le monde mental et le monde extérieur ?

Dans un premier temps, Durkheim évoque la proposition selon laquelle « les faits sociaux doivent être traités comme des choses ». En effet, étant donné qu'ils ne peuvent être compris dans leur intériorité, ils doivent être étudié comme choses. Et c'est principalement cette méthode de traitement qui donne naissance à plusieurs contradictions. Durkheim énonce également la proposition « à la base de notre méthode ». Il faut comprendre par là, la méthode sociologique en elle-même. Cette proposition de traité les faits sociaux comme étant des choses, est scandaleux pour la tradition réaliste et dualiste européenne qui différencie deux niveaux d'êtres, un supérieur et un inférieur, autrement dit, les idées et les choses matérielles. Ces deux niveaux ne peuvent à priori être traité de la même façon, cependant nous allons voir que les faits sociaux se trouvant dans le monde intérieur doivent être entendu comme étant dans le niveau extérieur. C'est pourquoi Durkheim nous dis : « On a trouvé paradoxal et scandaleux que nous assimilions aux réalités du monde extérieur celles du monde social. »

Cependant, définir se traitement comme paradoxal, explique Durkheim, serait mal interpréter les véritables intentions de la proposition. Contrairement à ce qu'il peut sembler, les réalités du monde social ne sont pas ravalées aux réalités du monde extérieur. Il ne s'agit pas de déterminer définitivement les faits sociaux comme choses extérieurs, mais de les étudier comme telles. C'est pourquoi Durkheim affirme : « C'était se méprendre sur le sens et la portée de cette assimilation »

Effectivement, il est nécessaire d'aborder le fait social comme une chose extérieur à nous, car si l'on pense pouvoir le connaître par l'esprit, ce que nous étudierons ne serait pas le fait social en lui-même, mais seulement les prénotions que nous en avons. Cela nous donnerait des idées incomplètes et déformées du fait social. Ainsi, il n'y aurait pas réellement de vraie science. Il est par conséquent nécessaire d'opérer, pour reprendre les termes de Bachelard, une « rupture épistémologique » permettant de sortir de notre semblant de connaissance pour nous acheminer vers une connaissance vraie. A savoir également que les prénotions sont pour Bachelard des « obstacles épistémologiques ». C'est pourquoi, il nous est dit dans le texte : « l'objet n'est pas de ravaler des formes supérieurs de l'être aux formes inférieures, mais, au contraire, de revendiquer pour les premières un degré au moins égal à celui que tout le monde reconnaît aux secondes. »

Les faits sociaux sont extérieur à l'individu, et continuent à exister même après sa disparition de ce dernier, comme l'utilisation d'une même monnaie, ou la convention de l'utilisation d'une langue dans un certain pays. Certes, nous ressentons les faits sociaux se manifester en nous, mais ce n'est pas pour cela que nous pouvons le comprendre clairement puisqu'il s'agit d'une extériorité. Nous en avons en nous, qu'une partie, ou une idée, mais il ne s'agit pas du fait social en lui-même. Le fait social s'impose en nous, et l'individu fait partie d'une société parce qu'il est imprégné de fait sociaux. Autrement dit, il n'est pas autonome dans sa propre pensée. L'erreur vient du fait que lorsque nous assumons ces convenances sociales sans y opposer de résistance, nous pensons avoir produits nos réactions de notre propre gré et de notre propre volonté. Il s'agit donc d'une erreur que de croire à l'autonomie totale de l'individu. Les faits sociaux sont par conséquent distinct de ses répercussions individuelles. Nous reproduisons un modèle collectif mais en y mêlant notre propre psychisme et vécu, et en ce sens, nous ne pouvons pas avoir accès en nous à un fait social « pur » comme cela serait le cas avec la statistique.

Voilà pourquoi, bien que les faits sociaux soit d'un niveau intérieur, il est nécessaire de les étudier comme des choses extérieurs, et non comme une idée. Et c'est pour cette raison que Durkheim nous affirme dans le texte : « Nous ne disons pas, en effet, que les faits sociaux sont des choses matérielles, mais sont des choses au même titre que les choses matérielles, quoique d'une autre manière. » Il faut savoir faire la distinction entre ces deux notions différentes.

Dès lors, bien que nous devons traiter les

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