Explication de texte, les deux sources de la morale et de la religion de Bergson

DUPONT                                        Devoir Maison de Philosophie                                           TS2

Pauline                                                       Explication de texte

Dans cet extrait de son œuvre Les deux Sources de la morale et de la religion, Bergson traite sur la personnalité du moi dans la société. Qui est réellement « moi » ? Possédons-nous vraiment une dépendance, qui s’avère réciproque, avec les autres personnes ? Mais enfin est-ce que chacun de nous est vraiment obligé de cultiver un moi social pour la société ? L’auteur défend l’idée que chacun de nous appartient à la société autant qu’à lui-même. Lors du raisonnement de Bergson, on retrouve trois grandes étapes, d’abord il énonce et défini son sujet en se penchant plus sur le moi, ensuite vient la comparaison, pendant laquelle il reprend ce qu’il a dit précédemment mais en citant un exemple ce qui nous permet de visualiser les choses et ainsi de mieux comprendre, et enfin, pour finir, il explique son sujet mais cette fois-ci en se penchant plus sur le « moi social ».

Concernant notre première question, Bergson défini le « moi » comme quelque chose de non personnel, il dit « Nous sommes en continuité avec les autres personnes, semblables à elles, unis à elles », nous pouvons alors dire que l’on ne choisi pas qui on est mais qu’on l’est en suivant l’exemple qu’on nous donne, mais cet exemple, il l’a pris sur qui ? C’est pour cela que Bergson dit que l’on « appartient à la société autant qu’à nous-même », c’est la société qui nous élève et qui nous forme. Pour nous, c’est comme une obligation que l’on doit à la société, de nous représenter comme un lien entre les hommes. Dès notre plus jeune âge, on nous apprend des choses, des règles, des droits, des devoirs, une loi que nous devons respecter, mais au final personne n’est vraiment libre. Au final, nous sommes comme un troupeau de mouton, on se suit sans même se demander pourquoi, c’est ce qu’on appelle le « moi social ». Mais Bergson dit qu’au fond de nous se cache « une personnalité originale », « un équilibre d’un autre genre, plus désirable encore que l’équilibre superficiel », seulement, celui-ci ne se découvre que si la personne cherchera au fond d’elle qui elle est vraiment, si elle cherchera à se dépareiller des autres.

 Ainsi, nous avons globalement expliqué qui était « moi » et comment il fonctionnait avec les autres hommes, mais avec l’exemple nous allons pouvoir approfondir encore la thèse.

En se demandant si c’est le seul moyen pour notre moi, que de s’installer dans la partie socialisée de lui-même, Bergson a choisi de comparer le « moi » à des plantes aquatiques. Expliquant alors que les plantes possèdent des feuilles qui s’entrecroisent à la surface ce qui représente la stabilité mais qu’elles possèdent aussi des racines qui sont solidement enterrées dans la terre qui leur procurent encore plus de stabilité car elles ne sont pas dérangées par le courant. Grâce à cet exemple, l’auteur nous montre alors bien que c’est en notre surface que nous trouvons la solidarité car comme les plantes, on s’entrecroise et c’est notre façon de nous soutenir face au courant. « Mais au point où il s’attache (notre moi), il est lui-même socialisé », Bergson dit ceci car c’est en effet au point où notre moi s’attache, c’est-à-dire en surface, avec les tous les autres moi, qu’il est socialisé, car c’est en ce point qu’il côtoie d’autres hommes qui vont lui apprendre ce que la société veut de nous comme on le citait dans la partie précédente.

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