Rôle de gestionnaire
Dissertation : Rôle de gestionnaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Patrick Coté • 13 Juin 2022 • Dissertation • 2 656 Mots (11 Pages) • 333 Vues
Question 1 : Quelle est la nature des situations problématiques qu’expose ce cas?
À la lecture de ce cas, on constate qu’à tous les niveaux, stratégiques, administratifs et opérationnels, de nombreuses situations problématiques ressortent du lot. D’un point de vue stratégique, l’état des lieux et l’aménagement chez Maynard limité sont considérés comme problématiques. « Certains clients et fournisseurs ont rapporté à Pierre qu’à cause des équipements, des comptoirs et des étagères vétustes et insalubres, ainsi que de l’aménagement hétéroclite et non ergonomique, l’expérience de magasinage chez Maynard limité est plutôt désagréable. » (Derossi, P.2)
Au niveau administratif, plusieurs problématiques nous apparaissent. D’abord, bien que l’entreprise fasse face à des situations problématiques, aucune analyse n’a été faite afin de trouver des solutions et mettre en place des initiatives pour améliorer la situation. « L’ensemble de la direction, incluant madame Morenz, n’a qu’une confiance minimale
envers ses subordonnés et n’accorde que peu d’écoute et de place aux suggestions. » (Derossi, P.3) Lorsque les employés, forts de leur expérience, proposent des idées innovantes, elles sont rejetées du revers de la main « Pierre comprend que les initiatives créatrices ne sont ni encouragées ni sollicitées, les directeurs se complaisant,
dans une certaine léthargie, à dupliquer les mêmes stratégies année après année, sans innovation. » (Derossi, P.7) « … voyant les ventes baisser, Pierre suggère de bâtir une proposition type avec les produits de la compagnie qui représente le meilleur potentiel d’exportation. Encore là, son initiative est désapprouvée et il reçoit la directive de s’en tenir à ne rien faire. » (Derossi, P6) La plus grande problématique, c’est que le président est complètement absent et laisse les membres de la direction diriger, à leur guise. « Bien que le président ait, dans l’organigramme, une position hiérarchique en évidence, son style de direction est plutôt effacé. L’axe décisionnel converge surtout entre la directrice générale adjointe, Mme Boisvert, qui est en liaison avec la directrice des ventes Mme Morenz. » (Derossi, P.3)
On voit souvent, madame Morenz, directrice des ventes, se montrer intimidante et même menaçante envers ses employés. « Mme Morenz, apprenant la chose, l’approche devant tout le monde en lui disant qu’elle peut le mettre à la porte quand bon lui semble. » (Derossi P.8) Son attitude s’approche dangereusement du harcèlement psychologique. Lors de la lecture du cas, des exemples de son attitude inconvenante nous sont donnés : « Mme Morenz se met hors d’elle, allant presque à l’hystérie (Derossi P.5 )elle pique une crise (Derossi P.5) elle lui jette sa note à la figure (Derossi P.5) se met en colère contre Pierre de façon injustifiée (Derossi P.5 ) pendant tout le temps ou Pierre a occupé ses fonctions au sein de Maynard limitée, soit environ un an, il n’y a pas eu un seul jour où Mme Juliette Morenz n’ait eu des accès de colère incontrôlés et empreint de méchanceté à son égard, à propos de tout et de rien. » (Derossi P.7). Si l’on regarde du côté opérationnel, le manque d’expertise des employés apparait comme la principale problématique. « Beaucoup d’employés sont insatisfaits du climat qui règne et du fait qu’il leur est difficile d’apporter des changements dans leur poste de travail… le salaire moyen est très faible, le processus de formation est non structuré, ce qui fait que la compétence de plusieurs laisse réellement à désirer. » (Derossi, P.3)
Question 2 : Quelles sont les causes et les conséquences des situations problématiques que présente ce cas?
Premièrement, le problème de réticence aux changements et à l’innovation se trouve au niveau d’intervention stratégique. Ce qui met en lumière cette situation est d’abord que les dirigeants ne sont pas ouverts aux changements ni aux idées des subordonnés. Comme
mentionné dans le cas, Pierre à tenter à plusieurs reprises de proposer des changements au sein de l’organisation. Ces idées n’ont cependant jamais été considérées et sa supérieure lui a fait comprendre « il était illusoire pour lui d’entrevoir la possibilité d’intervenir ou de simplement partager ses connaissances, que ce n’était pas de son ressort » (Derossi, P6). Cette ligne de pensée est probablement reliée au style de gestion autoritaire que l’on retrouve dans l’entreprise. Par ailleurs, c’est ce manque de contrôle sur des éléments essentiels de leur travail qui rend les employés insatisfaits. (M. Ebrahimi, M. Bédard et A-L Saives)
Ensuite, le deuxième problème identifié est lié au système de gestion autoritaire et se trouve au niveau d’intervention administratif. Ce qui met en relief cette gestion autoritaire est tout d’abord la grande centralisation de l’autorité au sein de l’entreprise. Par ailleurs, Mme Morenz utilise un style de leadership autocratique comme elle considère que « les personnes placées sous sa responsabilité comme paresseuses, incapable d’agir par elles-mêmes et de prendre des initiatives » (M. Ebrahimi, M. Bédard et A-L Saives) L’esprit d’équipe n’est pas encouragé ce qui est primordial comme devoir de la direction de l’entreprise de créer un esprit d’équipe dans le but d’obtenir des efforts communs et un milieu de travail stimulant. (M. Ebrahimi, M. Bédard et A-L Saives) Finalement, le manque de communication est également l’une des causes de la gestion autoritaire puisqu’en favorisant une bonne communication l’organisation pourrait positionner davantage sa gestion vers une gestion participative (M. Ebrahimi, M. Bédard et A-L Saives). Ce qui ressort de ces facteurs problématiques est le haut taux de roulement du personnel subordonné, car ceux-ci sont insatisfaits du climat de travail que la gestion autoritaire engendré. Par ailleurs, ce type de gestion entraine forcément une réticence aux changements de la part des gestionnaires puisque dans ce type de gestion les décisions autocratiques sont prises au sommet. (M. Ebrahimi, M. Bédard et A-L Saives) Nous remarquons également une grande irresponsabilité généralisée du personnel qui est l’une des conséquences de la gestion autoritaire.
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